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En France, L'UMP Et L'UDF Approuvent

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    EN FRANCE, L'UMP ET L'UDF APPROUVENT
    par: Severin Carminati

    Le Figaro, France
    03 octobre 2006

    LE DISCOURS du president de la Republique a Erevan a eu de nombreux
    echos chez les amis de l'Armenie en France. A Erevan se trouvait
    Patrick Devedjian, depute UMP d'origine armenienne qui fut l'un des
    artisans de la loi du 18 janvier 2001, reconnaissant le genocide des
    annees 1915-1917. Jacques Chirac "a entendu les Francais a l'occasion
    du referendum sur l'Union europeenne" de 2005 a declare ce proche
    de Nicolas Sarkozy. Le vice-president UMP de l'Assemblee nationale,
    Eric Raoult, a salue "le geste fort et solennel" du president Chirac.

    Auteur d'une proposition de loi destinee a condamner la negation du
    genocide armenien, il participera le 12 octobre au vote sur une autre
    proposition, socialiste celle-la, visant a punir d'un an de prison et
    45 000 euros d'amende la negation du genocide armenien. Ce projet,
    qualifie de "polemique" par Jacques Chirac, divise aujourd'hui les
    parlementaires au sein de chaque parti. "Un pays doit reconnaître son
    passe pour preparer son avenir. Ce n'est pas le gouvernement actuel
    que l'on critique", a declare le depute UDF Francois Rocheblonde,
    president du groupe d'amitie France-Armenie a l'Assemblee nationale.

    Pour ce dernier, comme pour Jacques Chirac, la reconnaissance du
    genocide armenien devrait completer les critères d'adhesion de la
    Turquie dans l'Union europeenne (UE). Un signe de bonne volonte Les
    eurodeputes avaient reclame, dans une resolution du 28 septembre
    2005, l'ajout de la reconnaissance du genocide dans les critères
    politiques de Copenhague. Cela avait ete repousse a l'epoque par la
    Commission des Affaires etrangères du Parlement europeen. Ce dernier
    avait, la semaine dernière, vote une resolution precisant que si "la
    reconnaissance du genocide armenien (...) ne constitue pas formellement
    un des critères", l'UE considerait neanmoins "indispensable qu'un pays
    sur le chemin de l'adhesion aborde et reconnaisse son passe". Pour
    l'UE, la reconnaissance du genocide n'est donc pas obligatoire, mais
    serait ressentie comme un signe de bonne volonte de la part de la
    Turquie. Le premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, avait alors
    reagi en appelant l'UE a adopter une position "juste et objective"
    sans imposer de "nouveaux critères d'adhesion". Il n'avait hier pas
    commente le discours de Jacques Chirac.

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