L'ARMENIE SOUS LES FEUX DE LA RAMPE
La Tribune , France
5 octobre 2006
500 manifestations en France celèbrent la force et la perennite de la
culture armenienne. Expositions, concerts, films... sont programmes
jusqu'au 14 juillet 2007.
Armenie mon amie " : c'est le joli label, choisi par l'operateur public
francais pour les echanges culturels internationaux, Culturesfrance,
pour les 500 manifestations de la saison armenienne prevues jusqu'au
14 juillet. Lancee par le concert de Charles Aznavour, samedi dernier,
sur la grand-place d'Erevan (retransmis sur Arte le 12 novembre a 19
heures), devant une foule immense et en presence de Jacques Chirac,
premier chef d'Etat francais a faire le voyage, cette saison prend une
ampleur exceptionnelle, pourvue d'un budget de 1,3 million d'euros de
fonds publics et de 350.000 euros de mecenat. Forte de 450.000 membres,
la communaute des Armeniens de France est l'une des plus importantes
au monde, et s'implique totalement, a Paris comme en regions, dans
la diffusion de sa culture multimillenaire, malmenee par l'histoire,
victime du genocide de 1915, que la France fut le premier pays a
reconnaître en 2001.
La richesse et la singularite du patrimoine de cette nation unique
a plus d'un titre, première au monde a avoir adopte le christianisme
en l'an 301, dotee d'un alphabet propre etabli un siècle plus tard,
expliquent le nombre et la variete des expositions prevues tout
au long de cette saison. Parmi les plus importantes : a Paris,
au Louvre, " Armenia Sacra " exposera les chefs-d'oeuvre de l'art
chretien et la Bibliothèque nationale montrera son très riche fonds
de manuscrits armeniens, tandis qu'a Marseille le musee de la Vieille
Charite s'interessera a l'evolution de cette ecriture sur differents
supports et celui d'Arles aux vestiges des differentes civilisations
qui jalonnent son histoire.
Tradition vocale. L'Armenie s'est aussi distinguee par une longue
tradition picturale dont l'exposition " Peintures en Armenie " au Petit
Palais, a Paris, rendra compte. Deux grands pionniers de la modernite
feront quant a eux l'objet d'expositions monographiques : Arshile Gorky
au Centre Pompidou et Martiros Sarian a Issy-les-Moulineaux. L'art
actuel ne sera pas de reste avec des expositions dans les musees d'Art
contemporain de Strasbourg, Lyon, Saint-Etienne et une installation
de Sarkis au Louvre.
La musique forme le deuxième pôle de cette saison avec les tournees en
France d'orchestres classiques (Orchestre philharmonique d'Erevan), de
formations chorales caracteristiques de la tradition vocale armenienne
(Choeur Hover) et de groupes de la creation actuelle comme l'Armenian
Navy Band, auteur des musiques des films du cineaste Robert Guediguian.
Le programme cinema est egalement bien fourni avec des retrospectives
consacrees aux grandes figures du septième art en Armenie et dans
la diaspora : Serguei Paradjanov aux cinemathèques de Toulouse et
de Lyon et a Bobigny, Robert Mamoulian a la Cinemathèque de Paris et
Atom Egoyan au Centre Pompidou. Mais il faudra compter aussi avec des
spectacles de danse, de theâtre, des colloques, des manifestations
sur la litterature, dont le Printemps des poètes en mars prochain.
--Boundary_(ID_GPW9dizcC3r0cilxunBZOw)- -
La Tribune , France
5 octobre 2006
500 manifestations en France celèbrent la force et la perennite de la
culture armenienne. Expositions, concerts, films... sont programmes
jusqu'au 14 juillet 2007.
Armenie mon amie " : c'est le joli label, choisi par l'operateur public
francais pour les echanges culturels internationaux, Culturesfrance,
pour les 500 manifestations de la saison armenienne prevues jusqu'au
14 juillet. Lancee par le concert de Charles Aznavour, samedi dernier,
sur la grand-place d'Erevan (retransmis sur Arte le 12 novembre a 19
heures), devant une foule immense et en presence de Jacques Chirac,
premier chef d'Etat francais a faire le voyage, cette saison prend une
ampleur exceptionnelle, pourvue d'un budget de 1,3 million d'euros de
fonds publics et de 350.000 euros de mecenat. Forte de 450.000 membres,
la communaute des Armeniens de France est l'une des plus importantes
au monde, et s'implique totalement, a Paris comme en regions, dans
la diffusion de sa culture multimillenaire, malmenee par l'histoire,
victime du genocide de 1915, que la France fut le premier pays a
reconnaître en 2001.
La richesse et la singularite du patrimoine de cette nation unique
a plus d'un titre, première au monde a avoir adopte le christianisme
en l'an 301, dotee d'un alphabet propre etabli un siècle plus tard,
expliquent le nombre et la variete des expositions prevues tout
au long de cette saison. Parmi les plus importantes : a Paris,
au Louvre, " Armenia Sacra " exposera les chefs-d'oeuvre de l'art
chretien et la Bibliothèque nationale montrera son très riche fonds
de manuscrits armeniens, tandis qu'a Marseille le musee de la Vieille
Charite s'interessera a l'evolution de cette ecriture sur differents
supports et celui d'Arles aux vestiges des differentes civilisations
qui jalonnent son histoire.
Tradition vocale. L'Armenie s'est aussi distinguee par une longue
tradition picturale dont l'exposition " Peintures en Armenie " au Petit
Palais, a Paris, rendra compte. Deux grands pionniers de la modernite
feront quant a eux l'objet d'expositions monographiques : Arshile Gorky
au Centre Pompidou et Martiros Sarian a Issy-les-Moulineaux. L'art
actuel ne sera pas de reste avec des expositions dans les musees d'Art
contemporain de Strasbourg, Lyon, Saint-Etienne et une installation
de Sarkis au Louvre.
La musique forme le deuxième pôle de cette saison avec les tournees en
France d'orchestres classiques (Orchestre philharmonique d'Erevan), de
formations chorales caracteristiques de la tradition vocale armenienne
(Choeur Hover) et de groupes de la creation actuelle comme l'Armenian
Navy Band, auteur des musiques des films du cineaste Robert Guediguian.
Le programme cinema est egalement bien fourni avec des retrospectives
consacrees aux grandes figures du septième art en Armenie et dans
la diaspora : Serguei Paradjanov aux cinemathèques de Toulouse et
de Lyon et a Bobigny, Robert Mamoulian a la Cinemathèque de Paris et
Atom Egoyan au Centre Pompidou. Mais il faudra compter aussi avec des
spectacles de danse, de theâtre, des colloques, des manifestations
sur la litterature, dont le Printemps des poètes en mars prochain.
--Boundary_(ID_GPW9dizcC3r0cilxunBZOw)- -