ARMENIENS, UE: PARIS TENTE DE CALMER LA COLèRE D'ANKARA
Agence France Presse
9 octobre 2006 lundi
Paris a cherche lundi a calmer la colère d'Ankara face aux debats en
France sur le genocide des Armeniens et l'entree de la Turquie dans
l'Union europeenne (UE), en affirmant vouloir preserver "la perennite"
des relations entre les deux pays.
Ces dossiers ont ete evoques lors d'un entretien telephonique samedi
entre les ministres des Affaires etrangères des deux pays, Philippe
Douste-Blazy et Abdullah Gul, a indique le porte-parole du ministère
francais des Affaires etrangères, Jean-Baptiste Mattei.
M. Douste-Blazy a "marque notre attachement a la perennite des
relations entre la Turquie et la France, dans le domaine politique
et dans le domaine economique", a-t-il declare.
Il a aussi "rappele le soutien apporte par la France a la perspective
europeenne de la Turquie, afin de permettre a celle-ci de partager
les valeurs et la vision politique de l'Europe".
M. Douste-Blazy a egalement rappele que le gouvernement francais
ne soutenait pas une proposition de loi controversee instaurant
des sanctions penales en cas de negation du genocide des Armeniens
par la Turquie durant la Première guerre mondiale. Ce texte doit
venir a nouveau devant l'Assemblee nationale jeudi a l'initiative
des socialistes, et le suspense plane sur son adoption, les deputes
etant largement partages.
Le ministre "a redit la position des autorites francaises qui avait
ete presentee a l'Assemblee nationale le 18 mai dernier" lors d'un
precedent examen du texte, où le gouvernement avait deja exprime
son desaccord.
M. Gul a menace dimanche la France de represailles economiques si ce
texte etait adopte.
M. Douste-Blazy a manifestement cherche a presenter sous un jour le
moins polemique possible pour Ankara les declarations du president
Jacques Chirac sur la necessite pour la Turquie de reconnaître le
genocide des Armeniens avant de pouvoir entrer dans l'UE.
"Le ministre a rappele notre position sur la question du travail
de memoire, telle qu'elle avait ete exprimee par le president de la
Republique lors de sa visite en Armenie", a declare M. Mattei.
--Boundary_(ID_HiJ6saWKn8+OeBLUpja9nA)--
Agence France Presse
9 octobre 2006 lundi
Paris a cherche lundi a calmer la colère d'Ankara face aux debats en
France sur le genocide des Armeniens et l'entree de la Turquie dans
l'Union europeenne (UE), en affirmant vouloir preserver "la perennite"
des relations entre les deux pays.
Ces dossiers ont ete evoques lors d'un entretien telephonique samedi
entre les ministres des Affaires etrangères des deux pays, Philippe
Douste-Blazy et Abdullah Gul, a indique le porte-parole du ministère
francais des Affaires etrangères, Jean-Baptiste Mattei.
M. Douste-Blazy a "marque notre attachement a la perennite des
relations entre la Turquie et la France, dans le domaine politique
et dans le domaine economique", a-t-il declare.
Il a aussi "rappele le soutien apporte par la France a la perspective
europeenne de la Turquie, afin de permettre a celle-ci de partager
les valeurs et la vision politique de l'Europe".
M. Douste-Blazy a egalement rappele que le gouvernement francais
ne soutenait pas une proposition de loi controversee instaurant
des sanctions penales en cas de negation du genocide des Armeniens
par la Turquie durant la Première guerre mondiale. Ce texte doit
venir a nouveau devant l'Assemblee nationale jeudi a l'initiative
des socialistes, et le suspense plane sur son adoption, les deputes
etant largement partages.
Le ministre "a redit la position des autorites francaises qui avait
ete presentee a l'Assemblee nationale le 18 mai dernier" lors d'un
precedent examen du texte, où le gouvernement avait deja exprime
son desaccord.
M. Gul a menace dimanche la France de represailles economiques si ce
texte etait adopte.
M. Douste-Blazy a manifestement cherche a presenter sous un jour le
moins polemique possible pour Ankara les declarations du president
Jacques Chirac sur la necessite pour la Turquie de reconnaître le
genocide des Armeniens avant de pouvoir entrer dans l'UE.
"Le ministre a rappele notre position sur la question du travail
de memoire, telle qu'elle avait ete exprimee par le president de la
Republique lors de sa visite en Armenie", a declare M. Mattei.
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