ARMENIE: CHIRAC A RAPPELE AU 1ER MINISTRE TURC SES PROPOS D'EREVAN (ELYSEE)
Agence France Presse
15 octobre 2006 dimanche
Jacques Chirac s'est entretenu avec le Premier ministre turc samedi
pour lui rappeler sa position concernant le genocide armenien, avec
a la fois le necessaire devoir de memoire turc et l'inutilite de la
loi votee par les deputes francais, a-t-on indique dimanche a l'Elysee.
Le president francais, qui a appele Recep Tayyip Erdogan, lui a repete
ses propos tenus a Erevan lors de sa recente visite en Armenie,
a souligne l'Elysee, interroge sur les affirmations du chef de
gouvernement turc.
Ce dernier a assure samedi soir avoir recu un appel du president Chirac
lui exprimant ses "regrets" au sujet du vote en première lecture
par l'Assemblee nationale francaise d'une proposition de loi sur le
genocide armenien.
Un entretien confirme par le Palais presidentiel. M. Chirac, a-t-on
dit, "a rappele a M. Erdogan l'attachement de la France a la Turquie
et lui a redit la position qu'il avait exprimee a Erevan".
Interroge lors ce voyage en Armenie acheve le 1er octobre, sur la
proposition de loi des socialistes francais visant a penaliser la
negation de ce genocide, le chef de l'Etat avait rappele que la France
avait "pleinement reconnu la tragedie du genocide".
"Elle l'a officiellement reconnu de par la loi", avait souligne M.
Chirac. "Le reste relève plus, aujourd'hui, de la polemique que de
la realite juridique".
Comme on lui demandait, lors du meme voyage, si la Turquie devait
reconnaître le genocide armenien pour entrer dans l'Union, il
avait repondu: "Honnetement, je le crois. Tout pays se grandit en
reconnaissant ses drames et ses erreurs. Peut-on dire que l'Allemagne,
qui a profondement reconnu la Shoah, a perdu son credit ? Elle s'est
grandie".
--Boundary_(ID_psxgX0oBMDP9w ZDwEYRzdw)--
Agence France Presse
15 octobre 2006 dimanche
Jacques Chirac s'est entretenu avec le Premier ministre turc samedi
pour lui rappeler sa position concernant le genocide armenien, avec
a la fois le necessaire devoir de memoire turc et l'inutilite de la
loi votee par les deputes francais, a-t-on indique dimanche a l'Elysee.
Le president francais, qui a appele Recep Tayyip Erdogan, lui a repete
ses propos tenus a Erevan lors de sa recente visite en Armenie,
a souligne l'Elysee, interroge sur les affirmations du chef de
gouvernement turc.
Ce dernier a assure samedi soir avoir recu un appel du president Chirac
lui exprimant ses "regrets" au sujet du vote en première lecture
par l'Assemblee nationale francaise d'une proposition de loi sur le
genocide armenien.
Un entretien confirme par le Palais presidentiel. M. Chirac, a-t-on
dit, "a rappele a M. Erdogan l'attachement de la France a la Turquie
et lui a redit la position qu'il avait exprimee a Erevan".
Interroge lors ce voyage en Armenie acheve le 1er octobre, sur la
proposition de loi des socialistes francais visant a penaliser la
negation de ce genocide, le chef de l'Etat avait rappele que la France
avait "pleinement reconnu la tragedie du genocide".
"Elle l'a officiellement reconnu de par la loi", avait souligne M.
Chirac. "Le reste relève plus, aujourd'hui, de la polemique que de
la realite juridique".
Comme on lui demandait, lors du meme voyage, si la Turquie devait
reconnaître le genocide armenien pour entrer dans l'Union, il
avait repondu: "Honnetement, je le crois. Tout pays se grandit en
reconnaissant ses drames et ses erreurs. Peut-on dire que l'Allemagne,
qui a profondement reconnu la Shoah, a perdu son credit ? Elle s'est
grandie".
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