TURQUIE: JUSTICE POUR HRANT DINK!
par OrtaqNukte V.
L'Express, France
7 Fevrier 2008
Les assassins du journaliste armenien pourraient faire partie d'un
groupe ultranationaliste recemment decouvert.
De notre correspondante
Une fois n'est pas coutume, c'est avec un sentiment d'espoir que
beaucoup attendent l'ouverture, le 11 fevrier, a Istanbul, de la
troisième audience du procès des assassins presumes du journaliste
armenien Hrant Dink. Le 22 janvier dernier, en effet, un an et trois
jours après le meurtre, une trentaine de suspects ont ete places en
garde a vue. Parmi eux, des avocats, des journalistes et... plusieurs
officiers a la retraite, dont un ex-general.
L'une des personnes arretees, l'avocat Kemal Kerincsiz, avait porte
plainte a plusieurs reprises contre Hrant Dink. Une des autres
personnes mises sous ecrou est un ancien general de gendarmerie,
Veli Kucuk, qui aurait dirige, au sein de ce corps, une organisation
clandestine ultranationaliste.
Selon des informations diffusees dans la presse, la bande prevoyait
une serie d'attentats sanglants, qui auraient culmine, l'an prochain,
lors d'un coup d'Etat. En tete de liste des victimes designees se
trouvaient le Prix Nobel de litterature Orhan Pamuk et un journaliste
repute, proche du courant islamiste, Fehmi Koru.
De nombreux meurtres politiques commis ces dernières annees en Turquie
demandent a etre eclaircis. En attendant, il reste difficile de savoir
jusqu'où cette organisation, dont les racines plongent au coeur de
l'Etat, pourra etre mise a nue.
" La justice demande du courage ", avait lance Rakel Dink, la veuve
du journaliste, le 19 janvier. Elle avait ajoute que le sang de son
mari ne se tairait que lorsque justice serait faite. C'est le signe
annonciateur de ce silence que l'on guettera, la semaine prochaine,
aux abords du tribunal.
--Boundary_(ID_BqyvxaqaLWy73/VmlZtsDA)- -
par OrtaqNukte V.
L'Express, France
7 Fevrier 2008
Les assassins du journaliste armenien pourraient faire partie d'un
groupe ultranationaliste recemment decouvert.
De notre correspondante
Une fois n'est pas coutume, c'est avec un sentiment d'espoir que
beaucoup attendent l'ouverture, le 11 fevrier, a Istanbul, de la
troisième audience du procès des assassins presumes du journaliste
armenien Hrant Dink. Le 22 janvier dernier, en effet, un an et trois
jours après le meurtre, une trentaine de suspects ont ete places en
garde a vue. Parmi eux, des avocats, des journalistes et... plusieurs
officiers a la retraite, dont un ex-general.
L'une des personnes arretees, l'avocat Kemal Kerincsiz, avait porte
plainte a plusieurs reprises contre Hrant Dink. Une des autres
personnes mises sous ecrou est un ancien general de gendarmerie,
Veli Kucuk, qui aurait dirige, au sein de ce corps, une organisation
clandestine ultranationaliste.
Selon des informations diffusees dans la presse, la bande prevoyait
une serie d'attentats sanglants, qui auraient culmine, l'an prochain,
lors d'un coup d'Etat. En tete de liste des victimes designees se
trouvaient le Prix Nobel de litterature Orhan Pamuk et un journaliste
repute, proche du courant islamiste, Fehmi Koru.
De nombreux meurtres politiques commis ces dernières annees en Turquie
demandent a etre eclaircis. En attendant, il reste difficile de savoir
jusqu'où cette organisation, dont les racines plongent au coeur de
l'Etat, pourra etre mise a nue.
" La justice demande du courage ", avait lance Rakel Dink, la veuve
du journaliste, le 19 janvier. Elle avait ajoute que le sang de son
mari ne se tairait que lorsque justice serait faite. C'est le signe
annonciateur de ce silence que l'on guettera, la semaine prochaine,
aux abords du tribunal.
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