PATRICK DEVEDJIAN N'EST " PAS SEULEMENT L'AMI DES JOURS HEUREUX ";
Waintraub, Judith
Le Figaro
Mercredi 13 Fevrier 2008
France
RHÔNE-ALPES Le secretaire general de l'UMP etait alle soutenir la
candidate UMP a Romans.
L'ACCUMULATION des mauvais sondages n'atteint pas le moral de Patrick
Devedjian. Au contraire, l'adversite le " stimule " et le conforte dans
sa conviction que " la campagne avance sur deux jambes, une nationale
et une locale ". C'est du moins ce que le secretaire general de l'UMP
a repete hier a Romans-sur-Isère, dans la Drôme, ou la candidate du
parti presidentiel, Marie-Helene Thoraval, tente d'empecher le maire
socialiste sortant, Henri Bertholet, de rempiler pour un quatrieme
mandat. La suppleante du depute UMP Gabriel Bianchieri a choisi un
slogan aux accents sarkozystes - " Ensemble, un nouvel elan " - et
le logo de l'UMP figure sur ses affiches. Elle sait que la plupart
de ses homologues preferent ne pas se vanter de leur appartenance a
la majorite, mais elle, elle assume :
" Eh oui, il y a une courageuse ! Mais quand mon adversaire essaie de
m'entrainer sur le terrain national, je lui dis qu'il a suffisamment de
casseroles pour alimenter le debat au niveau local ! " L'" adversaire
", le tandem Devedjian-Thoraval l'a croise, hier apres-midi, en
parcourant les rues commercantes du coeur historique de Romans,
la capitale de la chaussure, secteur economique en crise.
Le maire sortant fait campagne a bord d'un minibus municipal
habituellement devolu au transport des personnes agees. Quand il tombe
sur la petite troupe UMP, au pied de la collegiale Saint-Barnard,
il descend pour la saluer. La poignee de main est courtoise, malgre
le ton virulent de la campagne : Marie-Helene Thoraval a concentre
ses attaques sur la gestion du maire sortant.
Selon elle, il a conduit la ville " au bord de la mise sous tutelle ".
" On va voir ce qu'on va voir " La candidate veut mener un combat
projet contre bilan, mais en se rendant sur place, Patrick Devedjian
a apporte avec lui les ennuis nationaux de l'UMP. La rencontre avec
la presse locale au Chevet de Saint-Barnard - un restaurant dont la
patronne, Veronique Gontard, est sur la liste Thoraval - porte presque
exclusivement sur le vent mauvais des sondages. Le secretaire general,
qui se flatte de " ne pas etre seulement un ami des jours heureux ",
defend le president en attaquant " les Tartarin " qui expliquent que
la majorite " va tout perdre ". L'assurance des socialistes le dope :
" Puisqu'on dit que nous partons battus, nous sommes les challengers,
mais nous releverons le defi. On va voir ce qu'on va voir. " Le
president du conseil general des Hauts-de-Seine a le sourire.
Romans, ce sont des vacances a cote de Neuilly. D'autant que la
candidate a eu le bon goût d'organiser pour Patrick Devedjian un
detour au monument dedie " aux 1 500 000 Armeniens victimes du genocide
perpetre par l'Empire ottoman en 1915 et 1916 ". Construit en pierre
rose d'Erevan, il porte l'inscription : " Que ce lieu suscite la
reflexion du passant, qu'il exige la verite sur le crime "." Si ca
pouvait etre vrai ", soupire Devedjian.
--Boundary_(ID_c8h7zyvTKJU6/oOZF4ah8w) --
From: Emil Lazarian | Ararat NewsPress
Waintraub, Judith
Le Figaro
Mercredi 13 Fevrier 2008
France
RHÔNE-ALPES Le secretaire general de l'UMP etait alle soutenir la
candidate UMP a Romans.
L'ACCUMULATION des mauvais sondages n'atteint pas le moral de Patrick
Devedjian. Au contraire, l'adversite le " stimule " et le conforte dans
sa conviction que " la campagne avance sur deux jambes, une nationale
et une locale ". C'est du moins ce que le secretaire general de l'UMP
a repete hier a Romans-sur-Isère, dans la Drôme, ou la candidate du
parti presidentiel, Marie-Helene Thoraval, tente d'empecher le maire
socialiste sortant, Henri Bertholet, de rempiler pour un quatrieme
mandat. La suppleante du depute UMP Gabriel Bianchieri a choisi un
slogan aux accents sarkozystes - " Ensemble, un nouvel elan " - et
le logo de l'UMP figure sur ses affiches. Elle sait que la plupart
de ses homologues preferent ne pas se vanter de leur appartenance a
la majorite, mais elle, elle assume :
" Eh oui, il y a une courageuse ! Mais quand mon adversaire essaie de
m'entrainer sur le terrain national, je lui dis qu'il a suffisamment de
casseroles pour alimenter le debat au niveau local ! " L'" adversaire
", le tandem Devedjian-Thoraval l'a croise, hier apres-midi, en
parcourant les rues commercantes du coeur historique de Romans,
la capitale de la chaussure, secteur economique en crise.
Le maire sortant fait campagne a bord d'un minibus municipal
habituellement devolu au transport des personnes agees. Quand il tombe
sur la petite troupe UMP, au pied de la collegiale Saint-Barnard,
il descend pour la saluer. La poignee de main est courtoise, malgre
le ton virulent de la campagne : Marie-Helene Thoraval a concentre
ses attaques sur la gestion du maire sortant.
Selon elle, il a conduit la ville " au bord de la mise sous tutelle ".
" On va voir ce qu'on va voir " La candidate veut mener un combat
projet contre bilan, mais en se rendant sur place, Patrick Devedjian
a apporte avec lui les ennuis nationaux de l'UMP. La rencontre avec
la presse locale au Chevet de Saint-Barnard - un restaurant dont la
patronne, Veronique Gontard, est sur la liste Thoraval - porte presque
exclusivement sur le vent mauvais des sondages. Le secretaire general,
qui se flatte de " ne pas etre seulement un ami des jours heureux ",
defend le president en attaquant " les Tartarin " qui expliquent que
la majorite " va tout perdre ". L'assurance des socialistes le dope :
" Puisqu'on dit que nous partons battus, nous sommes les challengers,
mais nous releverons le defi. On va voir ce qu'on va voir. " Le
president du conseil general des Hauts-de-Seine a le sourire.
Romans, ce sont des vacances a cote de Neuilly. D'autant que la
candidate a eu le bon goût d'organiser pour Patrick Devedjian un
detour au monument dedie " aux 1 500 000 Armeniens victimes du genocide
perpetre par l'Empire ottoman en 1915 et 1916 ". Construit en pierre
rose d'Erevan, il porte l'inscription : " Que ce lieu suscite la
reflexion du passant, qu'il exige la verite sur le crime "." Si ca
pouvait etre vrai ", soupire Devedjian.
--Boundary_(ID_c8h7zyvTKJU6/oOZF4ah8w) --
From: Emil Lazarian | Ararat NewsPress