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Communaute armenienne;: Success Story

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    L'Express, France
    8 Mai 2008

    Communauté arménienne;
    Success story


    par Huret Marie


    Sur le passeport de ses grands-parents figurait : « Retour interdit
    ». Quand les Panossian, rescapés du génocide arménien perpétré par le
    gouvernement turc, ont débarqué à Valence, dans les années 1920, ils
    n'avaient pas un sou en poche. Leur petit-fils, le notaire Philippe
    Panossian, dirige aujourd'hui l'une des plus grosses études de la
    ville et préside l'Union générale arménienne de bienfaisance
    (Ugab). D'autres descendants arméniens sont devenus sculpteur,
    médecin, commerçant... « Ce qui a dicté notre réussite, c'est le
    sentiment fort d'avoir une dette envers la République, explique
    Philippe Panossian. Nos parents n'avaient qu'une idée en tête :
    travailler. »

    Valence est aujourd'hui la première ville arménienne de France - 10 %
    de la population y puise ses origines. L'élite de la communauté a
    poussé à Little Arménie, un triangle du centre-ville délimité par les
    rues André-Franco-Bouffier, Madier-de-Montjau et de la
    Belle-Image. Leur ascension sociale s'est appuyée sur trois
    générations : les grands-parents ont travaillé dans les
    filatures. Puis leurs enfants ont acheté des commerces, permettant aux
    petits-enfants d'accéder aux études supérieures. Le
    chirurgien-dentiste Edouard Torossian compte six frères et soeurs : un
    ingénieur, deux dentistes, un prof de langue, un médecin... « Nos
    parents voulaient que leurs enfants réussissent à l'école, dit-il. Il
    n'était pas question de nous envoyer à l'usine ! »

    From: Emil Lazarian | Ararat NewsPress
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