KARABAGH : "LA GUERRE PEUT ECLATER N'IMPORTE QUAND"
par Marion
armenews
31 mars 2010
Diplomatie
Samvel Babayan, ancien chef militaire du Haut-Karabagh, a
averti, mardi, contre la menace croissante d'une nouvelle guerre
armeno-azerbaïdjanaise qui, selon lui pourrait eclater " a tout moment
".
" Les choses evoluent sur la voie de la guerre parce que l'Azerbaïdjan
a l'imprudence de tout demander et de refuser de renoncer a quoi que
ce soit ", a declare Babayan lors d'une conference de presse.
" La situation est vraiment dangereuse. La guerre peut eclater
n'importe quand. "
Babayan, qui a dirige les forces armeniennes du Karabagh pendant
la guerre avec l'Azerbaïdjan entre 1991 et 1994, a fait valoir que
le seul facteur empechant la reprise des combats est un manque de
confiance en soi de l'Azerbaïdjan.
" L'Azerbaïdjan se rend compte que si elle reprend la guerre et echoue
sur le champ de bataille, elle perdra non seulement 13 a 20 % de son
territoire, mais peut-etre 50 %, et qu'alors, aucun mediateur ne sera
en mesure d'arreter le conflit ", a-t-il ajoute. " Consciente de cela,
elle se rend compte qu'elle doit très bien se preparer a la bataille.
"
Ces remarques contrastent avec une declaration faite par le ministre
de la Defense armenien, Seyran Ohanian, la semaine dernière. Ohanian,
egalement chef militaire pendant la guerre du Karabagh, a declare a
RFE / RL qu'une autre guerre avec l'Azerbaïdjan semble peu probable
a ce stade.
par Marion
armenews
31 mars 2010
Diplomatie
Samvel Babayan, ancien chef militaire du Haut-Karabagh, a
averti, mardi, contre la menace croissante d'une nouvelle guerre
armeno-azerbaïdjanaise qui, selon lui pourrait eclater " a tout moment
".
" Les choses evoluent sur la voie de la guerre parce que l'Azerbaïdjan
a l'imprudence de tout demander et de refuser de renoncer a quoi que
ce soit ", a declare Babayan lors d'une conference de presse.
" La situation est vraiment dangereuse. La guerre peut eclater
n'importe quand. "
Babayan, qui a dirige les forces armeniennes du Karabagh pendant
la guerre avec l'Azerbaïdjan entre 1991 et 1994, a fait valoir que
le seul facteur empechant la reprise des combats est un manque de
confiance en soi de l'Azerbaïdjan.
" L'Azerbaïdjan se rend compte que si elle reprend la guerre et echoue
sur le champ de bataille, elle perdra non seulement 13 a 20 % de son
territoire, mais peut-etre 50 %, et qu'alors, aucun mediateur ne sera
en mesure d'arreter le conflit ", a-t-il ajoute. " Consciente de cela,
elle se rend compte qu'elle doit très bien se preparer a la bataille.
"
Ces remarques contrastent avec une declaration faite par le ministre
de la Defense armenien, Seyran Ohanian, la semaine dernière. Ohanian,
egalement chef militaire pendant la guerre du Karabagh, a declare a
RFE / RL qu'une autre guerre avec l'Azerbaïdjan semble peu probable
a ce stade.