LE CAHIER D'ARAM
Stephane
armenews
vendredi9 avril 2010
Aram a quinze ans lorsqu'il doit fuir son Armenie cherie avec sa mère,
Maryk, pour echapper a la mort. Nous sommes en 1915, annee où le
gouvernement turc a decrete l'extermination du peuple armenien. Ils
marchent des jours et des jours dans un pays devaste par la guerre,
pour echouer en Armenie russe où ils seront finalement a l'abri. Puis
c'est l'exil : d'abord la Grèce, sur la petite île de Symi où Aram
devient pecheur de corail, puis Marseille, lieu de refuge pour la
communaute ; il faut fuir les fantômes. La-bas, la vie continue :
Maryk finira par refaire sa vie et Aram par rencontrer l'amour. Il va
alors tout consigner dans un carnet que lui avait offert son père,
Vahe, un grand poète connu et respecte de tous, mort aux mains des
Turcs. Pour perpetuer sa memoire. La memoire d'un peuple marque a
jamais. La memoire d'une tuerie sans precedent.
Après Le violon d'Auschwitz, Maria Àngels Anglada s'attaque a un autre
grand drame humain du xxe siècle : le genocide armenien. Melant
encore une fois fiction et realite, en s'inspirant de la vie
du grand poète Daniel Varoujan et en inserant des poèmes et des
temoignages authentiques, elle brouille la frontière entre l'histoire
et l'Histoire. Noble et sensible, sa plume saisit l'horreur et
la tempete avec justesse, montrant comment la poesie peut parfois
eloigner l'ignominie, mais ne peut pas toujours lutter contre la haine.
Stephane
armenews
vendredi9 avril 2010
Aram a quinze ans lorsqu'il doit fuir son Armenie cherie avec sa mère,
Maryk, pour echapper a la mort. Nous sommes en 1915, annee où le
gouvernement turc a decrete l'extermination du peuple armenien. Ils
marchent des jours et des jours dans un pays devaste par la guerre,
pour echouer en Armenie russe où ils seront finalement a l'abri. Puis
c'est l'exil : d'abord la Grèce, sur la petite île de Symi où Aram
devient pecheur de corail, puis Marseille, lieu de refuge pour la
communaute ; il faut fuir les fantômes. La-bas, la vie continue :
Maryk finira par refaire sa vie et Aram par rencontrer l'amour. Il va
alors tout consigner dans un carnet que lui avait offert son père,
Vahe, un grand poète connu et respecte de tous, mort aux mains des
Turcs. Pour perpetuer sa memoire. La memoire d'un peuple marque a
jamais. La memoire d'une tuerie sans precedent.
Après Le violon d'Auschwitz, Maria Àngels Anglada s'attaque a un autre
grand drame humain du xxe siècle : le genocide armenien. Melant
encore une fois fiction et realite, en s'inspirant de la vie
du grand poète Daniel Varoujan et en inserant des poèmes et des
temoignages authentiques, elle brouille la frontière entre l'histoire
et l'Histoire. Noble et sensible, sa plume saisit l'horreur et
la tempete avec justesse, montrant comment la poesie peut parfois
eloigner l'ignominie, mais ne peut pas toujours lutter contre la haine.