Le président Sarkissian annule son discours lors d'une conférence de la FIDH
ARMENIE
vendredi9 avril 2010, par Gari/armenews
Le président arménien Serge Sarkissian a annulé sans donner aucune
raison le discours qu'il devait prononcer lors d'une conférence
organisée à Erevan par la Fédération internationale des droits de
l'homme (FIDH). La conférence de deux jours de la FIDH, qui a débuté
le 6 avril, rassemble plus de 300 militants des droits de l'homme
venus de 140 pays, dont l'Iranienne prix Nobel de la paix Shirin
Ebadi. Le président de la Cour constitutionnelle d'Arménie Gagik
Harutiunian ainsi que le ministre de la justice Gevorg Danielian
devraient quant à eux prendre la parole lors de la conférence.
Certaines associations arméniennes de défense des droits de l'homme
qui ont été invités à participer à l'événement ont menacé de le
boycotter, arguant de ce la FIDH émettait des réticences à discuter
des conséquences politiques et judiciaires de la répression qui avait
sanctionné le mouvement de contestation des élections présidentielles
du 19 février 2008 à Erevan. La présidente de la FIDH, Souhayr
Belhassen, a toutefois rendu hommage le 5 avril, aux huit manifestants
qui avaient été tués lors des violences du 1er mars 2008 à Erevan.
Elle a assuré les familles des victimes que l'organisation basée à
Paris s'efforcera de faire traduire en justice les « criminels »
responsables de leur mort. Mme Abadi a pour sa part pris publiquement
la défense des militants emprisonnés depuis lors en Arménie, en
lançant un appel aux autorités arméniennes pour qu'elles libèrent ceux
qui sont toujours détenus.
ARMENIE
vendredi9 avril 2010, par Gari/armenews
Le président arménien Serge Sarkissian a annulé sans donner aucune
raison le discours qu'il devait prononcer lors d'une conférence
organisée à Erevan par la Fédération internationale des droits de
l'homme (FIDH). La conférence de deux jours de la FIDH, qui a débuté
le 6 avril, rassemble plus de 300 militants des droits de l'homme
venus de 140 pays, dont l'Iranienne prix Nobel de la paix Shirin
Ebadi. Le président de la Cour constitutionnelle d'Arménie Gagik
Harutiunian ainsi que le ministre de la justice Gevorg Danielian
devraient quant à eux prendre la parole lors de la conférence.
Certaines associations arméniennes de défense des droits de l'homme
qui ont été invités à participer à l'événement ont menacé de le
boycotter, arguant de ce la FIDH émettait des réticences à discuter
des conséquences politiques et judiciaires de la répression qui avait
sanctionné le mouvement de contestation des élections présidentielles
du 19 février 2008 à Erevan. La présidente de la FIDH, Souhayr
Belhassen, a toutefois rendu hommage le 5 avril, aux huit manifestants
qui avaient été tués lors des violences du 1er mars 2008 à Erevan.
Elle a assuré les familles des victimes que l'organisation basée à
Paris s'efforcera de faire traduire en justice les « criminels »
responsables de leur mort. Mme Abadi a pour sa part pris publiquement
la défense des militants emprisonnés depuis lors en Arménie, en
lançant un appel aux autorités arméniennes pour qu'elles libèrent ceux
qui sont toujours détenus.