Génocide Arménien : La FIDH soutient la déclaration commune de ses
organisations membres en Turquie et en Arménie.
ARMENIE
dimanche11 avril 2010, par Stéphane/armenews
Le 37ème Congrès de la FIDH salue la mémoire des victimes du génocide
arménien et soutient les efforts des ligues membres de la FIDH en
Arménie et en Turquie.
Dans le cadre du 37ème congrès de la FIDH, les organisations membres
de la FIDH en Arménie (le Civil Society Institute, CSI) et en Turquie
(Human Rights Foundation of Turkey, HRFT et Insan Haklari Derneg, IHD)
ont finalisé une déclaration commune :
Déclaration conjointe des organisations membres de la FIDH en Arménie
et en Turquie
Nous sommes fermement convaincus que la protection des droits de
l'Homme en Turquie et dans le Sud Caucase est fondamentale dans le
processus de construction de la paix, de réconciliation et de
relations de bon voisinage entre les pays de la région, pour garantir
la sécurité, le bien être et la dignité des peuples dans la région.
Nous appelons les deux pays et sociétés à joindre leurs efforts et
créer l'environnement et le processus nécessaires pour résorber les
conséquences négatives des violations des droits de l'Homme commises
par le passé, y compris les discriminations fondées sur l'origine
ethnique, la religion, etc, et à se conformer aux normes
internationales de protection des droits de l'Homme.
Nous appelons au respect de la liberté d'expression dans tous les
pays, vecteur essentiel du respect des droits de l'Homme dans la
région, et à l'abrogation de toutes les lois et pratiques qui
constituent des obstacles à la liberté d'expression, y compris celles
imposant des contraintes au dialogue entre Arméniens et Turcs, tel
l'article 301 du Code pénal turc.
Nous appelons les partis politiques en Turquie et en Arménie, qu'ils
soient au gouvernement ou dans l'opposition, à se conformer à leur
devoir de prendre toutes les mesures nécessaires pour normaliser les
relations entre les deux pays et sociétés. Cela inclut l'impérieuse
nécessité de mettre en `uvre les Protocoles bilatéraux sur la
normalisation des relations diplomatiques et l'ouverture de leurs
frontières respectives. Des progrès en ce sens, et le processus de
démocratisation en Turquie, généreront un environnement favorable pour
aborder à la question douloureuse du génocide arménien.
Nous dénonçons toutes les formes d'hostilité entre les nations de la
région, alimentées par les structures et ambitions militaires.
Afin d'assurer une paix durable entre l'Arménie et la Turquie et de
prévenir toute hostilité mutuelle à l'avenir, nous appelons les deux
gouvernements à ratifier et mettre en `uvre le Statut de Rome de la
Cour pénale internationale.
Dans l'objectif de construire des ponts entre les deux sociétés, nous
appelons les deux pays à mettre en `uvre des politiques inclusives et
à abandonner les approches exclusives dans toutes les domaines. Nous
appelons les gouvernements et les sociétés civiles des deux pays à
promouvoir un traitement égalitaire et juste dans toutes les sphères
de la vie, y compris les médias, l'éducation, l'administration, les
pratiques juridiques et la vie publique.
organisations membres en Turquie et en Arménie.
ARMENIE
dimanche11 avril 2010, par Stéphane/armenews
Le 37ème Congrès de la FIDH salue la mémoire des victimes du génocide
arménien et soutient les efforts des ligues membres de la FIDH en
Arménie et en Turquie.
Dans le cadre du 37ème congrès de la FIDH, les organisations membres
de la FIDH en Arménie (le Civil Society Institute, CSI) et en Turquie
(Human Rights Foundation of Turkey, HRFT et Insan Haklari Derneg, IHD)
ont finalisé une déclaration commune :
Déclaration conjointe des organisations membres de la FIDH en Arménie
et en Turquie
Nous sommes fermement convaincus que la protection des droits de
l'Homme en Turquie et dans le Sud Caucase est fondamentale dans le
processus de construction de la paix, de réconciliation et de
relations de bon voisinage entre les pays de la région, pour garantir
la sécurité, le bien être et la dignité des peuples dans la région.
Nous appelons les deux pays et sociétés à joindre leurs efforts et
créer l'environnement et le processus nécessaires pour résorber les
conséquences négatives des violations des droits de l'Homme commises
par le passé, y compris les discriminations fondées sur l'origine
ethnique, la religion, etc, et à se conformer aux normes
internationales de protection des droits de l'Homme.
Nous appelons au respect de la liberté d'expression dans tous les
pays, vecteur essentiel du respect des droits de l'Homme dans la
région, et à l'abrogation de toutes les lois et pratiques qui
constituent des obstacles à la liberté d'expression, y compris celles
imposant des contraintes au dialogue entre Arméniens et Turcs, tel
l'article 301 du Code pénal turc.
Nous appelons les partis politiques en Turquie et en Arménie, qu'ils
soient au gouvernement ou dans l'opposition, à se conformer à leur
devoir de prendre toutes les mesures nécessaires pour normaliser les
relations entre les deux pays et sociétés. Cela inclut l'impérieuse
nécessité de mettre en `uvre les Protocoles bilatéraux sur la
normalisation des relations diplomatiques et l'ouverture de leurs
frontières respectives. Des progrès en ce sens, et le processus de
démocratisation en Turquie, généreront un environnement favorable pour
aborder à la question douloureuse du génocide arménien.
Nous dénonçons toutes les formes d'hostilité entre les nations de la
région, alimentées par les structures et ambitions militaires.
Afin d'assurer une paix durable entre l'Arménie et la Turquie et de
prévenir toute hostilité mutuelle à l'avenir, nous appelons les deux
gouvernements à ratifier et mettre en `uvre le Statut de Rome de la
Cour pénale internationale.
Dans l'objectif de construire des ponts entre les deux sociétés, nous
appelons les deux pays à mettre en `uvre des politiques inclusives et
à abandonner les approches exclusives dans toutes les domaines. Nous
appelons les gouvernements et les sociétés civiles des deux pays à
promouvoir un traitement égalitaire et juste dans toutes les sphères
de la vie, y compris les médias, l'éducation, l'administration, les
pratiques juridiques et la vie publique.