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Le scenario kirghize "impossible en Armenie"

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    Le scénario kirghize "impossible en Arménie"

    Arménie


    jeudi15 avril 2010, par Marion/armenews


    Le chef de la police arménienne, Alik Sargsian, a mis en garde les
    membres de l'opposition arménienne contre l'organisation d'une révolte
    populaire similaire à celle du Kirghizistan, entraînant la chute du
    gouvernement.

    « Ce n'est pas possible en Arménie, a déclaré Sargsian. Celui qui
    réflichit à orchestrer cela est naïf et irréfléchi. Les gens ont
    meilleur temps de mener leur lutte d'une manière civilisée et calme. »

    « Je ne conseillerais à personne de nourrir de telles pensées »,
    a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse.

    « Je ne permettrai pas à 100 ou 2 000 personnes de se rassembler pour
    porter atteinte aux édifices du gouvernement », a-t-il ajouté.

    Plus de 80 personnes ont été tuées et des centaines d'autres blessées
    dans la capitale kirghize, Bichkek, la semaine dernière lors des
    affrontements entre les forces de l'ordre et les manifestants opposés
    au président de l'État d'Asie centrale, Kourmanbek Bakiev. Ce dernier
    a été contraint de fuir vers le sud du pays après le pillage des
    btiments gouvernementaux.

    Sargsian a noté avec satisfaction que les forces de l'opposition
    arméniennes sont favorables à des méthodes de lutte politique plus «
    civilisées ».

    La principale force d'opposition, le Congrès national arménien (HAK),
    a condamné le soulèvement populaire au Kirghizistan, jeudi, tout en
    établissant des liens entre le régime de Bakiev et les autorités
    d'Erevan.

    Erevan a déjà été le thétre d'affrontements meurtriers entre la
    police et les manifestants de l'opposition à la suite de l'élection
    présidentielle contestée de février 2008.

    Sargsian a également évoqué les révolutions pacifiques qui ont eu lieu
    dans plusieurs ex-républiques soviétiques, dont le Kirghizistan, entre
    2003 et 2005. Il a affirmé qu'elles ont été organisées par de « très
    grands pays » et ont conduit à « l'anarchie ». « Que personne ne se
    laisser séduire par ces révolutions de "couleurs" », a conclu le chef
    de la police.

    From: Emil Lazarian | Ararat NewsPress
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