GENOCIDE ARMENIEN : EGEMEN BAGIS MALMENE PAR L'HEBDOMADAIRE DER SPIEGEL
Stephane
avril 20, 2010
armenews
Le ministre turc des affaires europeennes face au Genocide armenien
Dans une interview donnee au magazine SPIEGEL, le Ministre turc des
affaires europeennes Egemen Bagis a evoque la question du genocide
armenien.
Extraits
SPIEGEL : Ataturk, le fondateur de la Turquie moderne, a dit :
"les Turcs ne sont alles que vers une direction - vers l'Ouest."
Bagis : Et c'est toujours vrai. Mais en meme temps, nous sommes aussi
un pont et avons quatre piliers forts, un dans chaque direction ...
SPIEGEL : ... dont vous avez recemment retire deux en rappelant
vos ambassadeurs aux Etats-Unis et en Suède. Ce mouvement a ete
declenche par la decision d'une commission du Congrès de passer une
resolution reconnaissant la mort de plus d'un million d'armeniens
dans 1915-16 comme un genocide. Le Parlement suedois a passe une
resolution semblable.
Bagis : Avec cette decision, la Suède est devenue l'esclave d'une
thèse qui, malheureusement, est basee sur des mensonges. Le vote aux
Etats-Unis sur le pretendu genocide avait un succès pour la Turquie.
Le membre du Congrès de Californie, qui a obtenu l'appui du lobby
armenien, est apparu comme un imbecile. Il a essaye de griffer le dos
de chaque Representant dans les couloirs du Congrès pour obtenir leur
vote. Mais alors il a seulement gagne par une simple voix.
SPIEGEL : cependant, une commission du Congrès a approuve la
resolution.
Bagis : la Secretaire d'Etat Hillary Clinton plus tard a declare
que la Chambre des Representants dans son entier ne passera pas la
resolution. Comme vous savez, le Parlement francais a passe une loi
semblable sur le pretendu genocide armenien en 2006. Ensuite il y a
eu une interdiction pour les forces aeriennes francaises de survoler
la Turquie. Nous sommes très sensibles sur cette question.
SPIEGEL : Quelles options avez-vous si les Americains, a la fin,
reconnaissent le genocide officiellement ? Voudriez-vous fermer la
base aerienne d'Incirlik ? prendre conge de l'OTAN ?
Bagis : je laisserai cela a l'imagination de vos lecteurs. Mais
permettez-moi de vous rappeler une chose : Soixante-dix pour cent de
l'appui logistique pour le deploiement de l'Irak passent a travers
Incirlik.
SPIEGEL : Pourquoi est-ce si difficile pour la Turquie de reconnaître
le genocide des armeniens ?
Bagis : C'est aux historiens, pas aux politiciens, de juger ce qui est
arrive dans le passe. Les politiciens examinent l'avenir. Nous avons
offert de creer une commission commune d'historiens avec la Republique
d'Armenie - jusqu'ici sans succès. En plus, vous devez savoir que
l'Empire Ottoman etait un allie du Reich Allemand. Rien qui est arrive
dans le passe alors n'est arrive sans consultations avec les Allemands.
SPIEGEL : si vous n'accepter pas le mot "genocide", donc comment
pouvez-vous avoir "un Musee du Genocide" dans la ville d'Igdir en
Turquie orientale, consacree aux Turcs qui sont morts en 1915 ?
Bagis : c'est très facile : Chaque action mène a une reaction. Mais
je ne veux pas exclure la possibilite que, un jour, ce musee pourrait
etre transforme en "un Musee de la Coexistence" ou "un Musee de la
douleur mutuelle." Je ne veux pas nier que les armeniens ont passe
des temps très difficiles ...
SPIEGEL : Vous appelez cela "des temps difficiles" ? Nous parlons
d'environ 1.5 million d'armeniens qui ont peri entre 1915 et 1917.
Bagis : Selon l'historien americain Justin McCarthy, 600000 armeniens
sont morts a ce temps la- et en meme temps, 2 millions de Kurdes et
de Turcs. Il y avait une guerre civile en Turquie, directement au
milieu de la Première guerre mondiale.
SPIEGEL : le ministre de l'Interieur en ce temps-la, Talat Pascha, a
dit a l'ambassadeur americain present a cette epoque, Henry Morgenthau,
que "l'extermination physique" des Armerniens etait un but necessaire
de la guerre.
Bagis : Selon McCarthy, cette citation n'est pas entièrement precise.
Mais je ne suis pas un historien. Je n'etais pas la, vous n'etiez
pas la. Pourquoi ne laissons nous pas cette question a une commission
commune d'historiens comprenant des armeniens et des turcs ?
SPIEGEL : Il y a un temps où la Turquie a semble plus proche de la
route vers la confrontation de son passe. En 1919, les trois principaux
hommes responsables du genocide armenien - Talat Pasha, Enver Pasha et
Cemal Pasha - ont tous ete condamnes a la mort par contumace. Ataturk
n'a voulu rien avoir a faire avec eux. Neanmoins, il y a toujours
trois grandes pierres tombales magnifiques pour ces hommes a Istanbul.
Bagis : c'est traditionnel dans notre culture de commemorer les morts.
Comme chacun d'entre nous, ces hommes ont sûrement fait quelque chose
de bon et quelques mauvaises choses dans leurs vies et pour leur pays.
SPIEGEL : la Turquie est-elle inquietee que les armeniens exigeront
des reparations ?
Bagis : Vous savez, on estime a 100000 les immigrants illegaux
armeniens dans notre pays, qui travaille ici fournissant des soins
pour les personnes âges et ldes enfants. Pour moi, cela montre qu'il
n'y a aucune haine entre nos peuples. Au contraire : Nous essayons
de realiser le rapprochement, il y a un processus de paix entre nos
pays ...
SPIEGEL : ... qui stagne a l'heure actuelle.
Bagis : ce n'est pas notre faute. Nous avons essaye de rapprocher
nos differences ; nous voulons ouvrir toutes les archives. Mais quand
vous voyez que l'autre côte bloque toutes vos tentatives, cela vous
rend sceptique.
SPIEGEL : Cette question represente un point sur lequel le gouvernement
AKP, les militaires et l'elite seculaire sont tous a la meme page. Cela
ne vous derange pas ?
Bagis : Non. Mon gouvernement vise a resoudre les problèmes. Nous
voulons de bonnes relations amicales, aussi avec l'Armenie.
From: Emil Lazarian | Ararat NewsPress
Stephane
avril 20, 2010
armenews
Le ministre turc des affaires europeennes face au Genocide armenien
Dans une interview donnee au magazine SPIEGEL, le Ministre turc des
affaires europeennes Egemen Bagis a evoque la question du genocide
armenien.
Extraits
SPIEGEL : Ataturk, le fondateur de la Turquie moderne, a dit :
"les Turcs ne sont alles que vers une direction - vers l'Ouest."
Bagis : Et c'est toujours vrai. Mais en meme temps, nous sommes aussi
un pont et avons quatre piliers forts, un dans chaque direction ...
SPIEGEL : ... dont vous avez recemment retire deux en rappelant
vos ambassadeurs aux Etats-Unis et en Suède. Ce mouvement a ete
declenche par la decision d'une commission du Congrès de passer une
resolution reconnaissant la mort de plus d'un million d'armeniens
dans 1915-16 comme un genocide. Le Parlement suedois a passe une
resolution semblable.
Bagis : Avec cette decision, la Suède est devenue l'esclave d'une
thèse qui, malheureusement, est basee sur des mensonges. Le vote aux
Etats-Unis sur le pretendu genocide avait un succès pour la Turquie.
Le membre du Congrès de Californie, qui a obtenu l'appui du lobby
armenien, est apparu comme un imbecile. Il a essaye de griffer le dos
de chaque Representant dans les couloirs du Congrès pour obtenir leur
vote. Mais alors il a seulement gagne par une simple voix.
SPIEGEL : cependant, une commission du Congrès a approuve la
resolution.
Bagis : la Secretaire d'Etat Hillary Clinton plus tard a declare
que la Chambre des Representants dans son entier ne passera pas la
resolution. Comme vous savez, le Parlement francais a passe une loi
semblable sur le pretendu genocide armenien en 2006. Ensuite il y a
eu une interdiction pour les forces aeriennes francaises de survoler
la Turquie. Nous sommes très sensibles sur cette question.
SPIEGEL : Quelles options avez-vous si les Americains, a la fin,
reconnaissent le genocide officiellement ? Voudriez-vous fermer la
base aerienne d'Incirlik ? prendre conge de l'OTAN ?
Bagis : je laisserai cela a l'imagination de vos lecteurs. Mais
permettez-moi de vous rappeler une chose : Soixante-dix pour cent de
l'appui logistique pour le deploiement de l'Irak passent a travers
Incirlik.
SPIEGEL : Pourquoi est-ce si difficile pour la Turquie de reconnaître
le genocide des armeniens ?
Bagis : C'est aux historiens, pas aux politiciens, de juger ce qui est
arrive dans le passe. Les politiciens examinent l'avenir. Nous avons
offert de creer une commission commune d'historiens avec la Republique
d'Armenie - jusqu'ici sans succès. En plus, vous devez savoir que
l'Empire Ottoman etait un allie du Reich Allemand. Rien qui est arrive
dans le passe alors n'est arrive sans consultations avec les Allemands.
SPIEGEL : si vous n'accepter pas le mot "genocide", donc comment
pouvez-vous avoir "un Musee du Genocide" dans la ville d'Igdir en
Turquie orientale, consacree aux Turcs qui sont morts en 1915 ?
Bagis : c'est très facile : Chaque action mène a une reaction. Mais
je ne veux pas exclure la possibilite que, un jour, ce musee pourrait
etre transforme en "un Musee de la Coexistence" ou "un Musee de la
douleur mutuelle." Je ne veux pas nier que les armeniens ont passe
des temps très difficiles ...
SPIEGEL : Vous appelez cela "des temps difficiles" ? Nous parlons
d'environ 1.5 million d'armeniens qui ont peri entre 1915 et 1917.
Bagis : Selon l'historien americain Justin McCarthy, 600000 armeniens
sont morts a ce temps la- et en meme temps, 2 millions de Kurdes et
de Turcs. Il y avait une guerre civile en Turquie, directement au
milieu de la Première guerre mondiale.
SPIEGEL : le ministre de l'Interieur en ce temps-la, Talat Pascha, a
dit a l'ambassadeur americain present a cette epoque, Henry Morgenthau,
que "l'extermination physique" des Armerniens etait un but necessaire
de la guerre.
Bagis : Selon McCarthy, cette citation n'est pas entièrement precise.
Mais je ne suis pas un historien. Je n'etais pas la, vous n'etiez
pas la. Pourquoi ne laissons nous pas cette question a une commission
commune d'historiens comprenant des armeniens et des turcs ?
SPIEGEL : Il y a un temps où la Turquie a semble plus proche de la
route vers la confrontation de son passe. En 1919, les trois principaux
hommes responsables du genocide armenien - Talat Pasha, Enver Pasha et
Cemal Pasha - ont tous ete condamnes a la mort par contumace. Ataturk
n'a voulu rien avoir a faire avec eux. Neanmoins, il y a toujours
trois grandes pierres tombales magnifiques pour ces hommes a Istanbul.
Bagis : c'est traditionnel dans notre culture de commemorer les morts.
Comme chacun d'entre nous, ces hommes ont sûrement fait quelque chose
de bon et quelques mauvaises choses dans leurs vies et pour leur pays.
SPIEGEL : la Turquie est-elle inquietee que les armeniens exigeront
des reparations ?
Bagis : Vous savez, on estime a 100000 les immigrants illegaux
armeniens dans notre pays, qui travaille ici fournissant des soins
pour les personnes âges et ldes enfants. Pour moi, cela montre qu'il
n'y a aucune haine entre nos peuples. Au contraire : Nous essayons
de realiser le rapprochement, il y a un processus de paix entre nos
pays ...
SPIEGEL : ... qui stagne a l'heure actuelle.
Bagis : ce n'est pas notre faute. Nous avons essaye de rapprocher
nos differences ; nous voulons ouvrir toutes les archives. Mais quand
vous voyez que l'autre côte bloque toutes vos tentatives, cela vous
rend sceptique.
SPIEGEL : Cette question represente un point sur lequel le gouvernement
AKP, les militaires et l'elite seculaire sont tous a la meme page. Cela
ne vous derange pas ?
Bagis : Non. Mon gouvernement vise a resoudre les problèmes. Nous
voulons de bonnes relations amicales, aussi avec l'Armenie.
From: Emil Lazarian | Ararat NewsPress