TURQUIE-ARMENIE : ERDOGAN MAINTIENT SES CONDITIONS POUR UN RAPPROCHEMENT
Stephane
armenews
23 avril 2010
TURQUIE
Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a declare jeudi qu'il
restait attache a un rapprochement avec l'Armenie, mais a repete que
le succès de ce processus dependait des progrès entre l'Armenie et
l'Azerbaïdjan dans le conflit du Nagorny-Karabakh.
M. Erdogan a fait cette declaration peu après l'annonce, par les trois
partis formant la majorite au Parlement armenien, qu'ils allaient
"stopper le processus" de reconciliation turco-armenienne, puisque
la Turquie continue a "poser des conditions prealables".
"Nous avons exprime a plusieurs reprises notre engagement au regard
de la lettre et de l'esprit des protocoles (de reconciliation) et
l'objectif de les mettre en pratique", a dit M. Erdogan a la presse.
"Nous avons aussi explique a plusieurs reprises... comment le processus
de ratification (des protocoles) peut avancer et comment nous pouvons
atteindre l'objectif d'une paix globale dans la region.
Notre determination reste inchangee", a-t-il ajoute.
La reference a une "paix globale dans la region" signifie pour les
responsables turcs que la normalisation avec Erevan ne peut se faire
sans des progrès sur le conflit du Nagorny-Karabakh entre l'Armenie
et l'Azerbaïdjan, pays allie de la Turquie.
Les deux protocoles de normalisation qui doivent etre approuves par
les deux parlements turc et armenien prevoient d'etablir des relations
diplomatiques et de rouvrir la frontière commune.
La Turquie a ferme sa frontière avec l'Armenie en 1993, en
solidarite avec l'Azerbaïdjan après que des separatistes d'origine
armenienne, appuyes par Erevan, eurent pris le contrôle de la region
azerbaïdjanaise du Nagorny-Karabakh, dans un conflit qui a fait
environ 30.000 morts.
L'Armenie refuse de lier le dossier du Nagorny-Karabakh a celui d'une
normalisation avec la Turquie.
Turquie et Armenie tentent, par ce processus de reconciliation, de
tirer un trait sur près d'un siècle d'animosite, du fait des massacres
d'Armeniens par les Ottomans (1915-17), massacres qu'Erevan qualifie de
"genocide", terme rejete par Ankara.
Stephane
armenews
23 avril 2010
TURQUIE
Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a declare jeudi qu'il
restait attache a un rapprochement avec l'Armenie, mais a repete que
le succès de ce processus dependait des progrès entre l'Armenie et
l'Azerbaïdjan dans le conflit du Nagorny-Karabakh.
M. Erdogan a fait cette declaration peu après l'annonce, par les trois
partis formant la majorite au Parlement armenien, qu'ils allaient
"stopper le processus" de reconciliation turco-armenienne, puisque
la Turquie continue a "poser des conditions prealables".
"Nous avons exprime a plusieurs reprises notre engagement au regard
de la lettre et de l'esprit des protocoles (de reconciliation) et
l'objectif de les mettre en pratique", a dit M. Erdogan a la presse.
"Nous avons aussi explique a plusieurs reprises... comment le processus
de ratification (des protocoles) peut avancer et comment nous pouvons
atteindre l'objectif d'une paix globale dans la region.
Notre determination reste inchangee", a-t-il ajoute.
La reference a une "paix globale dans la region" signifie pour les
responsables turcs que la normalisation avec Erevan ne peut se faire
sans des progrès sur le conflit du Nagorny-Karabakh entre l'Armenie
et l'Azerbaïdjan, pays allie de la Turquie.
Les deux protocoles de normalisation qui doivent etre approuves par
les deux parlements turc et armenien prevoient d'etablir des relations
diplomatiques et de rouvrir la frontière commune.
La Turquie a ferme sa frontière avec l'Armenie en 1993, en
solidarite avec l'Azerbaïdjan après que des separatistes d'origine
armenienne, appuyes par Erevan, eurent pris le contrôle de la region
azerbaïdjanaise du Nagorny-Karabakh, dans un conflit qui a fait
environ 30.000 morts.
L'Armenie refuse de lier le dossier du Nagorny-Karabakh a celui d'une
normalisation avec la Turquie.
Turquie et Armenie tentent, par ce processus de reconciliation, de
tirer un trait sur près d'un siècle d'animosite, du fait des massacres
d'Armeniens par les Ottomans (1915-17), massacres qu'Erevan qualifie de
"genocide", terme rejete par Ankara.