MOUVEMENT POUR LA FRANCE : PREMIERE COMMEMORATION DU GENOCIDE ARMENIEN
Stephane
armenews
30 avril 2010
FRANCE
Dimanche a Paris plusieurs milliers de personnes se sont reunies
place du Canada et autour de la tombe du soldat inconnu pour la
première commemoration du genocide armenien a l'occasion de son 95e
anniversaire, en souvenir des 1 million et demi d'armeniens massacres
par les turcs ottomans pendant la Première Guerre mondiale. On
pouvait noter la presence du Primat du diocèse armenien de France,
Monseigneur Norvan Zakarian et du chanteur Charles Aznavour.
Après le rapprochement de l'Armenie avec la Turquie en octobre
dernier lors de la signature d'une entente officielle par les deux
ministres des affaires etrangères concernes, on aurait pu croire a un
processus de reconciliation opere entre les deux pays, notamment au
sujet du genocide.Pourtant, la Turquie ne plie pas : le pays ne veut
pas reconnaître le terme de genocide pour qualifier le massacre qui a
eut lieu en Armenie et parle seulement de 300 000 a 500 000 victimes
armeniennes et turques.
En Armenie, des dizaines de milliers de personnes se sont rassemblees,
une longue procession s'est dirigee vers un memorial au sommet
d'une colline de la capitale armenienne pour y deposer des fleurs en
souvenir des victimes des persecutions. Enfin a Istanbul une centaine
de manifestants s'est aussi rassemblee devant la gare d'Haydarpasa,
d'où est parti le premier convoi de deportation d'armeniens en 1915.
La police a dû ecarter quelques contre-manifestants qui aroboraient
des drapeaux turcs.
Ainsi, un peu partout dans le monde, la communaute armenienne s'est
rassemblee pour rappeler la memoire des massacres operes par la
Turquie. En France, pays parmi les premiers a avoir reconnu le
genocide, une delegation de la communaute armenienne reclame une
loi pour penaliser la negation du genocide armenien, en echo a une
proposition de loi deja en navette au Parlement en 2006.
Il s'agit d'une injustice qui tente donc d'etre reconnue et sanctionnee
afin de pouvoir soulager des milliers voire des millions d'armeniens
endeuilles et delaisses par la Turquie.
Ce pays qui voudrait accelerer les processus de negociations de son
adhesion a l'Union europeenne malgre le fait que, a la barbe de tous,
elle ne fait aucun effort de rapprochement avec l'Armenie et nie
tout genocide.
Le Mouvement Pour la France demande a ce que la peine et les
revendications des armeniens soient entendues par le Gouvernement
francais et l'Union europeenne afin que soit adoptees des resolutions
de loi penalisant l'attitude de la Turquie.
Le Mouvement accuse les processus de negociation d'adhesion de
la Turquie a l'Union europeenne, beaucoup trop rapides et inegaux
par rapport a l'effort fourni par le gouvernement turc. La France,
qui a deja ouvert, en decembre dernier, le douzième chapitre des
negociations europeennes, a le devoir de prendre en consideration
les enjeux primordiaux de justice qui se doivent d'etre assures
et preserves pour l'equilibre des peuples europeens. Le refus de
reconnaitre un fait historiquement prouve est le signe que la Turquie
ne partage pas les valeurs fondamentales de la culture Europeenne.
Stephane
armenews
30 avril 2010
FRANCE
Dimanche a Paris plusieurs milliers de personnes se sont reunies
place du Canada et autour de la tombe du soldat inconnu pour la
première commemoration du genocide armenien a l'occasion de son 95e
anniversaire, en souvenir des 1 million et demi d'armeniens massacres
par les turcs ottomans pendant la Première Guerre mondiale. On
pouvait noter la presence du Primat du diocèse armenien de France,
Monseigneur Norvan Zakarian et du chanteur Charles Aznavour.
Après le rapprochement de l'Armenie avec la Turquie en octobre
dernier lors de la signature d'une entente officielle par les deux
ministres des affaires etrangères concernes, on aurait pu croire a un
processus de reconciliation opere entre les deux pays, notamment au
sujet du genocide.Pourtant, la Turquie ne plie pas : le pays ne veut
pas reconnaître le terme de genocide pour qualifier le massacre qui a
eut lieu en Armenie et parle seulement de 300 000 a 500 000 victimes
armeniennes et turques.
En Armenie, des dizaines de milliers de personnes se sont rassemblees,
une longue procession s'est dirigee vers un memorial au sommet
d'une colline de la capitale armenienne pour y deposer des fleurs en
souvenir des victimes des persecutions. Enfin a Istanbul une centaine
de manifestants s'est aussi rassemblee devant la gare d'Haydarpasa,
d'où est parti le premier convoi de deportation d'armeniens en 1915.
La police a dû ecarter quelques contre-manifestants qui aroboraient
des drapeaux turcs.
Ainsi, un peu partout dans le monde, la communaute armenienne s'est
rassemblee pour rappeler la memoire des massacres operes par la
Turquie. En France, pays parmi les premiers a avoir reconnu le
genocide, une delegation de la communaute armenienne reclame une
loi pour penaliser la negation du genocide armenien, en echo a une
proposition de loi deja en navette au Parlement en 2006.
Il s'agit d'une injustice qui tente donc d'etre reconnue et sanctionnee
afin de pouvoir soulager des milliers voire des millions d'armeniens
endeuilles et delaisses par la Turquie.
Ce pays qui voudrait accelerer les processus de negociations de son
adhesion a l'Union europeenne malgre le fait que, a la barbe de tous,
elle ne fait aucun effort de rapprochement avec l'Armenie et nie
tout genocide.
Le Mouvement Pour la France demande a ce que la peine et les
revendications des armeniens soient entendues par le Gouvernement
francais et l'Union europeenne afin que soit adoptees des resolutions
de loi penalisant l'attitude de la Turquie.
Le Mouvement accuse les processus de negociation d'adhesion de
la Turquie a l'Union europeenne, beaucoup trop rapides et inegaux
par rapport a l'effort fourni par le gouvernement turc. La France,
qui a deja ouvert, en decembre dernier, le douzième chapitre des
negociations europeennes, a le devoir de prendre en consideration
les enjeux primordiaux de justice qui se doivent d'etre assures
et preserves pour l'equilibre des peuples europeens. Le refus de
reconnaitre un fait historiquement prouve est le signe que la Turquie
ne partage pas les valeurs fondamentales de la culture Europeenne.