Augmentation du prix du pain et du blé
Economie
samedi 31 juillet 2010, par Marion/armenews
Le prix du pain et de la farine ont augmenté en Arménie d'environ 20%
ces derniers jours, à la suite de l'annonce d'une diminution
significative de la production mondiale de blé attendue pour cet
automne.
Le ministre de l'Agriculture, Gerasim Alaverdian, a déclaré, jeudi 29
juillet, que la baisse sera particulièrement forte en Russie,
principal fournisseur de blé de l'Arménie, qui doit faire face à sa
pire sécheresse depuis des décennies.
« Nos hommes d'affaires qui travaillent avec ces États producteurs de
blé, disposent d'informations crédibles selon lesquelles les prix du
blé vont augmenter. Ils vont donc adapter leur politique de prix en
conséquence », a déclaré le ministre.
Les opposant au gouvernement ont rejeté cette explication, en
dénonçant la monopolisation de l'importation de blé par deux sociétés.
La plus grande, Aleks - Grig, est contrôlée par Samvel Aleksanian, un
riche homme d'affaires proche du gouvernement. Aleksanian contrôle
également l'importation lucrative d'autres denrées alimentaires de
base dans le pays.
« Nos hommes d'affaires accusent souvent la hausse des prix
internationaux, tout en vendant leurs camelotte, a critiqué Hrach
Berberian, président de l'Union arménienne agraire et paysanne. Ils
génèrent juste d'énormes profits. »
Berberian a avancé que la Commission d'État sur la protection de la
concurrence économique (SCPEC) devrait immédiatement intervenir et
imposer des sanctions anti-trust prévues par la législation
arménienne.
Toutefois, le président de la SCPEC, Artak Shaboyan , a indiqué,
mercredi 28 juillet, que l'organisme de réglementation n'a pas prévu
de prendre de mesures répressives à l'encontre les importateurs.
« La Commission n'est pas un organisme de réglementation des prix, a
déclaré Shaboyan. Notre travail consiste seulement à s'attaquer aux
abus du droit de la concurrence. »
Alaverdian a pour sa part affirmé que le meilleur moyen de se prémunir
contre les fluctuations des prix sur les marchés internationaux est
d'alléger la forte dépendance de l'Arménie vis-à-vis de l'importation
de blé.
Selon le Service statistique national, les agriculteurs arméniens ont
augmenté d'un peu plus d'un tiers leur consommation de blé l'an
dernier, soit environ 600 000 tonnes.
Le gouvernement arménien a officiellement approuvé un plan de cinq ans
qui vise à stimuler la production intérieure de blé pour atteindre
plus de 350 000 tonnes d'ici 2013. Le programme met l'accent sur
l'utilisation de nouveaux types plus productifs de semences.
Le ministère de l'Agriculture est sur le point d'importer 1 000 tonnes
de semence de Russie pour les distribuer aux agriculteurs cette année.
Le gouvernement a alloué 558 millions de drams (1,5 millions de
dollars ) à cette fin.
From: A. Papazian
Economie
samedi 31 juillet 2010, par Marion/armenews
Le prix du pain et de la farine ont augmenté en Arménie d'environ 20%
ces derniers jours, à la suite de l'annonce d'une diminution
significative de la production mondiale de blé attendue pour cet
automne.
Le ministre de l'Agriculture, Gerasim Alaverdian, a déclaré, jeudi 29
juillet, que la baisse sera particulièrement forte en Russie,
principal fournisseur de blé de l'Arménie, qui doit faire face à sa
pire sécheresse depuis des décennies.
« Nos hommes d'affaires qui travaillent avec ces États producteurs de
blé, disposent d'informations crédibles selon lesquelles les prix du
blé vont augmenter. Ils vont donc adapter leur politique de prix en
conséquence », a déclaré le ministre.
Les opposant au gouvernement ont rejeté cette explication, en
dénonçant la monopolisation de l'importation de blé par deux sociétés.
La plus grande, Aleks - Grig, est contrôlée par Samvel Aleksanian, un
riche homme d'affaires proche du gouvernement. Aleksanian contrôle
également l'importation lucrative d'autres denrées alimentaires de
base dans le pays.
« Nos hommes d'affaires accusent souvent la hausse des prix
internationaux, tout en vendant leurs camelotte, a critiqué Hrach
Berberian, président de l'Union arménienne agraire et paysanne. Ils
génèrent juste d'énormes profits. »
Berberian a avancé que la Commission d'État sur la protection de la
concurrence économique (SCPEC) devrait immédiatement intervenir et
imposer des sanctions anti-trust prévues par la législation
arménienne.
Toutefois, le président de la SCPEC, Artak Shaboyan , a indiqué,
mercredi 28 juillet, que l'organisme de réglementation n'a pas prévu
de prendre de mesures répressives à l'encontre les importateurs.
« La Commission n'est pas un organisme de réglementation des prix, a
déclaré Shaboyan. Notre travail consiste seulement à s'attaquer aux
abus du droit de la concurrence. »
Alaverdian a pour sa part affirmé que le meilleur moyen de se prémunir
contre les fluctuations des prix sur les marchés internationaux est
d'alléger la forte dépendance de l'Arménie vis-à-vis de l'importation
de blé.
Selon le Service statistique national, les agriculteurs arméniens ont
augmenté d'un peu plus d'un tiers leur consommation de blé l'an
dernier, soit environ 600 000 tonnes.
Le gouvernement arménien a officiellement approuvé un plan de cinq ans
qui vise à stimuler la production intérieure de blé pour atteindre
plus de 350 000 tonnes d'ici 2013. Le programme met l'accent sur
l'utilisation de nouveaux types plus productifs de semences.
Le ministère de l'Agriculture est sur le point d'importer 1 000 tonnes
de semence de Russie pour les distribuer aux agriculteurs cette année.
Le gouvernement a alloué 558 millions de drams (1,5 millions de
dollars ) à cette fin.
From: A. Papazian