Collectif des Démocrates Arméniens d'Europe - ?
20 déc. 2010?
La motion sur le génocide arménien divise les villes PS
lundi 20 décembre 2010, par Stéphane Barkarian
Ce matin (7 décembre 2010), Philippe Haroutiounian, conseiller
municipal de Gonesse, et Daniel Auguste, son collègue de
Villiers-le-Bel se rendent au conseil général. Ces deux socialistes
vont évoquer avec son président, Didier Arnal (PS), le vote d'une
motion demandant une loi sur la "négation du génocide arménien" pour
lequel ils n'ont de faire pression sur les élus.
Ce rendez-vous n'est qu'une étape supplémentaire dans les activités de
lobbying de ces deux élus. Samedi, ils ont rencontré Alain Richard, le
maire de Saint-Ouen-l'Aumône, tête de liste du PS aux prochaines
sénatoriales. Hier soir, ils se sont rendus au conseil régional
d'Ile-de-France, accompagnés de l'ambassadeur d'Arménie en France.
« Nous pensions que cela serait simple, mais nous sommes confrontés au
lobby des associations turques qui véhicule des positions
négationnistes dans ces assemblées, affirme Philippe Haroutiounian.
C'est du clientélisme électoral. » L'homme ne semble pas manquer
d'humour. Les organisations turques sont les principales absentes de
ce débat sur la scène associatives. Peu actives sur le sujet et
incapables de s'organiser pour faire entendre leurs positions sur
cette loi. Pour ce qui est du clientélisme électoral, l'électorat turc
n'a jamais représenté une priorité pour les élus PS, il serait
étonnant que cela ait brusquement changé.
En 2006, l'Assemblée nationale a voté la loi de "pénalisation du
négationnisme du génocide arménien de 1915". Une revendication
réclamée depuis des années par les officines arméniennes et
assyro-chaldéennes, grandes activistes dans cette affaire. Mais
depuis, la loi est bloquée et n'a toujours pas été votée par le Sénat.
Sans ce vote, la mesure est caduque. « Ces motions permettent de
remettre la pression sur les sénateurs pour qu'ils inscrivent la loi Ã
l'ordre du jour, explique Philippe Haroutiounian. Nous voulons
réenclencher le processus parlementaire. » La polémique s'est
cristallisée autour de Goussainville, où l'on attribue à une adjointe
socialiste « des propos tendancieux à la limite du négationnisme »
tenus dans un journal turc en 2007, rapporte Philippe Haroutiounian. «
Personne n'a jamais été capable de rapporter ces propos, s'offusque
Luc Broussy, adjoint (PS) au maire de Goussainville. En réalité,
l'exception, ce sont les villes qui ont voté cette motion. Je ne vois
pas pourquoi elles ne seraient pas plus suspectes de faire de
l'électoralisme que celles qui la refusent ! » Un tacle pour Sarcelles
et Gonesse, où la motion a été votée. « On ne délibère que sur des
affaires communales ou sur des motions qui ont un lien avec une
affaire locale », se défend également Didier Vaillant, le maire (PS)
de Villiers-le-Bel.
Une lettre à Martine Aubry
La motion ne sera pas non plus à l'ordre du jour du conseil municipal
d'Ecouen mené par un sénateur-maire PS, ou encore de celui de
Garges-lès-Gonesse, ville dirigée par l'UMP. Mais les deux élus
continuent leur combat. Une lettre a été envoyée à Martine Aubry, la
première secrétaire du PS pour mettre en exergue la situation
val-d'oisienne.
Avec Le Parisien
http://www.armeniens.net/spip.php?article683&lang=fr
From: A. Papazian
20 déc. 2010?
La motion sur le génocide arménien divise les villes PS
lundi 20 décembre 2010, par Stéphane Barkarian
Ce matin (7 décembre 2010), Philippe Haroutiounian, conseiller
municipal de Gonesse, et Daniel Auguste, son collègue de
Villiers-le-Bel se rendent au conseil général. Ces deux socialistes
vont évoquer avec son président, Didier Arnal (PS), le vote d'une
motion demandant une loi sur la "négation du génocide arménien" pour
lequel ils n'ont de faire pression sur les élus.
Ce rendez-vous n'est qu'une étape supplémentaire dans les activités de
lobbying de ces deux élus. Samedi, ils ont rencontré Alain Richard, le
maire de Saint-Ouen-l'Aumône, tête de liste du PS aux prochaines
sénatoriales. Hier soir, ils se sont rendus au conseil régional
d'Ile-de-France, accompagnés de l'ambassadeur d'Arménie en France.
« Nous pensions que cela serait simple, mais nous sommes confrontés au
lobby des associations turques qui véhicule des positions
négationnistes dans ces assemblées, affirme Philippe Haroutiounian.
C'est du clientélisme électoral. » L'homme ne semble pas manquer
d'humour. Les organisations turques sont les principales absentes de
ce débat sur la scène associatives. Peu actives sur le sujet et
incapables de s'organiser pour faire entendre leurs positions sur
cette loi. Pour ce qui est du clientélisme électoral, l'électorat turc
n'a jamais représenté une priorité pour les élus PS, il serait
étonnant que cela ait brusquement changé.
En 2006, l'Assemblée nationale a voté la loi de "pénalisation du
négationnisme du génocide arménien de 1915". Une revendication
réclamée depuis des années par les officines arméniennes et
assyro-chaldéennes, grandes activistes dans cette affaire. Mais
depuis, la loi est bloquée et n'a toujours pas été votée par le Sénat.
Sans ce vote, la mesure est caduque. « Ces motions permettent de
remettre la pression sur les sénateurs pour qu'ils inscrivent la loi Ã
l'ordre du jour, explique Philippe Haroutiounian. Nous voulons
réenclencher le processus parlementaire. » La polémique s'est
cristallisée autour de Goussainville, où l'on attribue à une adjointe
socialiste « des propos tendancieux à la limite du négationnisme »
tenus dans un journal turc en 2007, rapporte Philippe Haroutiounian. «
Personne n'a jamais été capable de rapporter ces propos, s'offusque
Luc Broussy, adjoint (PS) au maire de Goussainville. En réalité,
l'exception, ce sont les villes qui ont voté cette motion. Je ne vois
pas pourquoi elles ne seraient pas plus suspectes de faire de
l'électoralisme que celles qui la refusent ! » Un tacle pour Sarcelles
et Gonesse, où la motion a été votée. « On ne délibère que sur des
affaires communales ou sur des motions qui ont un lien avec une
affaire locale », se défend également Didier Vaillant, le maire (PS)
de Villiers-le-Bel.
Une lettre à Martine Aubry
La motion ne sera pas non plus à l'ordre du jour du conseil municipal
d'Ecouen mené par un sénateur-maire PS, ou encore de celui de
Garges-lès-Gonesse, ville dirigée par l'UMP. Mais les deux élus
continuent leur combat. Une lettre a été envoyée à Martine Aubry, la
première secrétaire du PS pour mettre en exergue la situation
val-d'oisienne.
Avec Le Parisien
http://www.armeniens.net/spip.php?article683&lang=fr
From: A. Papazian