SIX GROUPES DE PRESSE RECLAMENT LA LIBERATION D'ANI GEVORGIAN
Marion
armenews
mercredi2 juin 2010
Armenie
Les principales associations armeniennes de medias ont reclame, mardi
1er juin, la liberation immediate d'une jeune reporter arretee alors
qu'elle couvrait une manifestation de l'opposition a Erevan.
La police armenienne accuse Ani Gevorgian, une correspondant de 23 ans
pour les quotidien d'opposition Haykakan Zhamanak, d'avoir agresse
un policier lors d'un affrontement dimanche 30 mai entre les forces
de l'ordre et des militants de l'opposition a l'entree du Liberty
Square d'Erevan.
Gevorgian a ete arretee le lendemain, avec une quinzaine de militants,
au cours d'un incident similaire a l'entree de ce meme parc. Lusine
Sahakian, l'un de ses avocats, a declare a RFE / RL qu'elle est
accusee d'avoir frappe un policier au visage.
" Ani Gevorgian n'a frappe personne. Nous pensons qu'elle a ete
privee de sa liberte en raison de ses activites journalistiques ",
a-t-elle affirme.
" Le simple fait qu'une femme de 23 ans ait recours a la force contre
des policiers paraît douteux ", peut-on lire dans un communique
emanant de six groupes de presse armeniens.
Ces derniers exigent la liberation immediate de la journaliste et la
" sanction des policiers qui ont outrepasse leurs pouvoirs ".
La declaration, egalement signee par deux organisations de defense
des droits de l'homme, a en outre condamne la mise en detention de
deux autres journalistes lors des evenements du 31 mai.
Haykakan Zhamanak a pour sa part denonce la poursuite de sa
correspondante comme un acte de " vengeance personnelle " du commandant
en chef de la police nationale, Alik Sargsian.
Le redacteur en chef du journal, Hayk Gevorgian, a lie l'arrestation
a un recent article dans lequel elle ridiculise un clip de promotion
de la police diffuse sur les chaînes de television.
Quotidien le plus vendu, Haykakan Zhamanak a longtemps ete en desaccord
avec les autorites. L'ancien redacteur en chef, Nikol Pashinian,
purge actuellement une peine de trois ans et demi de prison pour son
rôle presume dans les troubles post-electoraux de mars 2008 a Erevan.
From: A. Papazian
Marion
armenews
mercredi2 juin 2010
Armenie
Les principales associations armeniennes de medias ont reclame, mardi
1er juin, la liberation immediate d'une jeune reporter arretee alors
qu'elle couvrait une manifestation de l'opposition a Erevan.
La police armenienne accuse Ani Gevorgian, une correspondant de 23 ans
pour les quotidien d'opposition Haykakan Zhamanak, d'avoir agresse
un policier lors d'un affrontement dimanche 30 mai entre les forces
de l'ordre et des militants de l'opposition a l'entree du Liberty
Square d'Erevan.
Gevorgian a ete arretee le lendemain, avec une quinzaine de militants,
au cours d'un incident similaire a l'entree de ce meme parc. Lusine
Sahakian, l'un de ses avocats, a declare a RFE / RL qu'elle est
accusee d'avoir frappe un policier au visage.
" Ani Gevorgian n'a frappe personne. Nous pensons qu'elle a ete
privee de sa liberte en raison de ses activites journalistiques ",
a-t-elle affirme.
" Le simple fait qu'une femme de 23 ans ait recours a la force contre
des policiers paraît douteux ", peut-on lire dans un communique
emanant de six groupes de presse armeniens.
Ces derniers exigent la liberation immediate de la journaliste et la
" sanction des policiers qui ont outrepasse leurs pouvoirs ".
La declaration, egalement signee par deux organisations de defense
des droits de l'homme, a en outre condamne la mise en detention de
deux autres journalistes lors des evenements du 31 mai.
Haykakan Zhamanak a pour sa part denonce la poursuite de sa
correspondante comme un acte de " vengeance personnelle " du commandant
en chef de la police nationale, Alik Sargsian.
Le redacteur en chef du journal, Hayk Gevorgian, a lie l'arrestation
a un recent article dans lequel elle ridiculise un clip de promotion
de la police diffuse sur les chaînes de television.
Quotidien le plus vendu, Haykakan Zhamanak a longtemps ete en desaccord
avec les autorites. L'ancien redacteur en chef, Nikol Pashinian,
purge actuellement une peine de trois ans et demi de prison pour son
rôle presume dans les troubles post-electoraux de mars 2008 a Erevan.
From: A. Papazian