SARGSIAN RECONNAIT AVOIR MENTI SUR L'AFFAIRE KHALAFIAN
Marion
armenews
3 mai 2010
Dans une declaration publique sans precedent, Alik Sargsian, chef de
la police de armenienne, a reconnu, vendredi, avoir menti a la nation
au sujet de la mort d'un jeune homme en garde a vue.
Il s'est declare " decu " par ses subordonnes et a indique qu'il
croyait que Vahan Khalafian n'avait pas ete maltraite au poste de
police de Tcharentsavan.
" Je vais punir tous les employes qui m'ont donne des informations
inexactes et m'ont ainsi place dans une situation delicate ", a-t-il
assure dans un communique envoye a RFE / RL.
Cette declaration intervient le lendemain de la mise en examen d'Ashot
Harutiunian, un officier de la police de Tcharentsavan arrete plus
tôt cette semaine. Il est accuse d'avoir torture Khalafian pour lui
extorquer des aveux au sujet d'un vol commis dans la ville.
Le Service special d'Investigation (SSI) a declare que l'accusation
se fondait sur le temoignage d'autres agents de police.
La police a categoriquement nie avoir maltraite Khalafian jusque-la. "
Je tiens a preciser qu'il n'y a pas eu de cas de torture ", avait
insiste Sargsian, le 20 avril.
Le chef de la police, promu au grade de lieutenant-general par le
president Serge Sarkissian peu de temps après les incidents du 13
avril, a declare vendredi, qu'il avait fonde ses allegations sur les
garanties que lui a fourni le service de police de la region de Kotayk.
" Je ne vais pas defendre tout le monde et tous les coupables seront
punis, a menace Sargsian. Je n'ai jamais encourage les coups, il
existe des moyens plus propres de faire le travail. "
" Que les gens que j'ai mal informes me pardonnent, a-t-il ajoute. "
Quant a ceux qui m'ont trompe, ils seront punis avec toute la rigueur
de la loi. Je ne vais pardonner a personne. "
Sargsian a neanmoins maintenu les affirmations de la police selon
lesquelles Khalafian aurait saisi un couteau dans le tiroir
d'un policier et se serait lui-meme poignarde a mort après
l'interrogatoire. " Je continue d'affirmer que c'etait un suicide. "
Le SSI n'a pas encore eclairci ce point et attend la conclusion
definitive des examens medico-legaux pour se prononcer.
Les parents du defunt ont insiste sur le fait que le jeune homme de
24 ans a ete torture a mort - une affirmation reprise vendredi par
Artur Sakunts, militant des droits de l'homme.
" Comment un homme torture et battu pourrait-il trouver un couteau dans
une salle qui lui est totalement etrangère ?, a declare Sakunts a RFE /
RL. Comment savait-il où il a etait ? N'auraient-ils pas plutôt mis
le couteau sur la table en lui disant de se tuer ? ... Je crois que
ce qui s'est passe est un meurtre. "
Tout en se felicitant des excuses de la police, Sakunts a affirme
que Sargsian devait aller plus loin et demissionner. " Ce n'est pas
un incident ordinaire. Une personne est morte en garde a vue. Dans
les pays normaux, le chef de la police demissionne dans de telles
circonstances. Sans parler des responsabilites individuelles des
subordonnes pour leurs abus. "
" De simples excuses ne peuvent pas changer la situation ", a-t-il
ajoute.
From: Emil Lazarian | Ararat NewsPress
Marion
armenews
3 mai 2010
Dans une declaration publique sans precedent, Alik Sargsian, chef de
la police de armenienne, a reconnu, vendredi, avoir menti a la nation
au sujet de la mort d'un jeune homme en garde a vue.
Il s'est declare " decu " par ses subordonnes et a indique qu'il
croyait que Vahan Khalafian n'avait pas ete maltraite au poste de
police de Tcharentsavan.
" Je vais punir tous les employes qui m'ont donne des informations
inexactes et m'ont ainsi place dans une situation delicate ", a-t-il
assure dans un communique envoye a RFE / RL.
Cette declaration intervient le lendemain de la mise en examen d'Ashot
Harutiunian, un officier de la police de Tcharentsavan arrete plus
tôt cette semaine. Il est accuse d'avoir torture Khalafian pour lui
extorquer des aveux au sujet d'un vol commis dans la ville.
Le Service special d'Investigation (SSI) a declare que l'accusation
se fondait sur le temoignage d'autres agents de police.
La police a categoriquement nie avoir maltraite Khalafian jusque-la. "
Je tiens a preciser qu'il n'y a pas eu de cas de torture ", avait
insiste Sargsian, le 20 avril.
Le chef de la police, promu au grade de lieutenant-general par le
president Serge Sarkissian peu de temps après les incidents du 13
avril, a declare vendredi, qu'il avait fonde ses allegations sur les
garanties que lui a fourni le service de police de la region de Kotayk.
" Je ne vais pas defendre tout le monde et tous les coupables seront
punis, a menace Sargsian. Je n'ai jamais encourage les coups, il
existe des moyens plus propres de faire le travail. "
" Que les gens que j'ai mal informes me pardonnent, a-t-il ajoute. "
Quant a ceux qui m'ont trompe, ils seront punis avec toute la rigueur
de la loi. Je ne vais pardonner a personne. "
Sargsian a neanmoins maintenu les affirmations de la police selon
lesquelles Khalafian aurait saisi un couteau dans le tiroir
d'un policier et se serait lui-meme poignarde a mort après
l'interrogatoire. " Je continue d'affirmer que c'etait un suicide. "
Le SSI n'a pas encore eclairci ce point et attend la conclusion
definitive des examens medico-legaux pour se prononcer.
Les parents du defunt ont insiste sur le fait que le jeune homme de
24 ans a ete torture a mort - une affirmation reprise vendredi par
Artur Sakunts, militant des droits de l'homme.
" Comment un homme torture et battu pourrait-il trouver un couteau dans
une salle qui lui est totalement etrangère ?, a declare Sakunts a RFE /
RL. Comment savait-il où il a etait ? N'auraient-ils pas plutôt mis
le couteau sur la table en lui disant de se tuer ? ... Je crois que
ce qui s'est passe est un meurtre. "
Tout en se felicitant des excuses de la police, Sakunts a affirme
que Sargsian devait aller plus loin et demissionner. " Ce n'est pas
un incident ordinaire. Une personne est morte en garde a vue. Dans
les pays normaux, le chef de la police demissionne dans de telles
circonstances. Sans parler des responsabilites individuelles des
subordonnes pour leurs abus. "
" De simples excuses ne peuvent pas changer la situation ", a-t-il
ajoute.
From: Emil Lazarian | Ararat NewsPress