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KIVIRIAN ACCUSE LA POLICE GEORGIENNE D'AVOIR ORGANISE SON AGRESSION
Marion
armenews
4 mai 2010
Arguichti Kivirian, redacteur en chef armenien roue de coups a Erevan
l'annee dernière, a accuse vendredi, un policier d'origine armenienne
georgien d'avoir orchestre son agression qui n'est pas encore resolue.
Kivirian a ete agresse devant son appartement du centre-ville, le 30
avril 2009. Il a ete transporte a l'hôpital et garde en soins intensifs
pendant plusieurs jours. Les assaillants lui ont inflige des blessures
graves a la tete et sur le corps, avec des bâtons de bois.
L'enquete criminelle a, dans un premier temps, ete menee par la
police armenienne. Mais face au tolle mediatique, le Service de
securite nationale (SSN) a repris l'affaire en suivant la piste de
la tentative d'assassinat.
Le SSN a par la suite arrete deux hommes, Vladik Serobian et Gurgen
Kilikian, en juillet. Selon Kivirian, ils ont tous les deux ete
liberes le mois dernier. Contacte par RFE / RL, le porte-parole du
SSN a refuse de confirmer ou d'infirmer cette information.
S'exprimant lors d'une conference de presse a l'occasion du premier
anniversaire de l'agression, Kivirian a pointe du doigt Samvel
Petrossian, chef de la police du district d'Akhalkalaki dans le sud
de la Georgie, peuple majoritairement d'Armeniens.
Il a fait valoir qu'Armenia Today et Bagin, ses sites Internet
d'information, ont accuse a plusieurs reprises les autorites
georgiennes et la police d'Akhalkalaki en particulier, de mettre en
oeuvre une repression contre les activistes armeniens revendiquant
une plus grande autonomie de la region.
Petrossian a ete personnellement implique dans les arrestations de
certains militants en 2008. Trois d'entre eux ont ensuite ete juges
et condamnes a des peines de prison sur des accusations controversees.
Kivirian, originaire de la republique separatiste georgienne
d'Abkhazie, a affirme que Serobian et Kilikian, les suspects liberes,
ont apparemment rencontre Petrossian et ont recu des instructions de
lui deux jours avant l'agression d'avril 2009.
" Je n'ai pas d'ennemis personnels. Et donc je lie
[l'agression]seulement a mes activites journalistiques ", a declare
le redacteur en chef.
" Le service de presse presidentiel dit que l'affaire est sous
contrôle strict du president. La remise en liberte de ces deux
individus resulterait-elle donc de ce contrôle strict ? "
" Bientôt, cette affaire criminelle sera suspendue et classee ",
a-t-il ajoute.
L'attaque de Kivirian est l'un des cas les plus graves de violence
jamais commis contre un journaliste armenien. Elle a ete condamnee par
plus d'une douzaine d'organisations non gouvernementales armeniennes
de defense de la liberte de la presse et des droits de l'homme.
Marion
armenews
4 mai 2010
Arguichti Kivirian, redacteur en chef armenien roue de coups a Erevan
l'annee dernière, a accuse vendredi, un policier d'origine armenienne
georgien d'avoir orchestre son agression qui n'est pas encore resolue.
Kivirian a ete agresse devant son appartement du centre-ville, le 30
avril 2009. Il a ete transporte a l'hôpital et garde en soins intensifs
pendant plusieurs jours. Les assaillants lui ont inflige des blessures
graves a la tete et sur le corps, avec des bâtons de bois.
L'enquete criminelle a, dans un premier temps, ete menee par la
police armenienne. Mais face au tolle mediatique, le Service de
securite nationale (SSN) a repris l'affaire en suivant la piste de
la tentative d'assassinat.
Le SSN a par la suite arrete deux hommes, Vladik Serobian et Gurgen
Kilikian, en juillet. Selon Kivirian, ils ont tous les deux ete
liberes le mois dernier. Contacte par RFE / RL, le porte-parole du
SSN a refuse de confirmer ou d'infirmer cette information.
S'exprimant lors d'une conference de presse a l'occasion du premier
anniversaire de l'agression, Kivirian a pointe du doigt Samvel
Petrossian, chef de la police du district d'Akhalkalaki dans le sud
de la Georgie, peuple majoritairement d'Armeniens.
Il a fait valoir qu'Armenia Today et Bagin, ses sites Internet
d'information, ont accuse a plusieurs reprises les autorites
georgiennes et la police d'Akhalkalaki en particulier, de mettre en
oeuvre une repression contre les activistes armeniens revendiquant
une plus grande autonomie de la region.
Petrossian a ete personnellement implique dans les arrestations de
certains militants en 2008. Trois d'entre eux ont ensuite ete juges
et condamnes a des peines de prison sur des accusations controversees.
Kivirian, originaire de la republique separatiste georgienne
d'Abkhazie, a affirme que Serobian et Kilikian, les suspects liberes,
ont apparemment rencontre Petrossian et ont recu des instructions de
lui deux jours avant l'agression d'avril 2009.
" Je n'ai pas d'ennemis personnels. Et donc je lie
[l'agression]seulement a mes activites journalistiques ", a declare
le redacteur en chef.
" Le service de presse presidentiel dit que l'affaire est sous
contrôle strict du president. La remise en liberte de ces deux
individus resulterait-elle donc de ce contrôle strict ? "
" Bientôt, cette affaire criminelle sera suspendue et classee ",
a-t-il ajoute.
L'attaque de Kivirian est l'un des cas les plus graves de violence
jamais commis contre un journaliste armenien. Elle a ete condamnee par
plus d'une douzaine d'organisations non gouvernementales armeniennes
de defense de la liberte de la presse et des droits de l'homme.