MORT EN PRISON D'UN CONDAMNE DANS L'AFFAIRE DE LA FUSILLADE DU PARLEMENT
Marion
armenews
19 mai 2010
Armenie
L'un des sept hommes condamnes pour la fusillade meurtrière du
Parlement armenien en 1999 a ete retrouve mort dans sa cellule samedi
15 mai.
Les autorites penitentiaires armeniennes ont declare avoir ouvert
une enquete pour determiner la cause de la mort.
Stepanian purgeait une peine de prison de 14 ans pour avoir aide
cinq hommes armes a s'introduire dans l'Assemblee nationale le 27
octobre 1999.
Le Premier ministre Vazgen Sarkisian, le president du Parlement,
Karen Demirchian, et six autres deputes ont ete tues dans la fusillade.
Les hommes armes menes par Naïri Hunanian, un ancien journaliste, se
sont par la suite rendus a la police après une nuit de negociations
avec le president Robert Kotcharian. Tous ont ete juges, avec
Stepanian, et condamnes a la reclusion a perpetuite en decembre 2003.
Dans une courte declaration, le ministère de la Justice a indique
qu'un premier examen du corps de Stepanian n'a decele aucune " trace
de la violence ".
Dans le cadre de cette enquete, quatre membres d'un conseil non
gouvernementales de contrôle des conditions de detention en Armenie,
ont ete autorises a assister a une autopsie realisee par des experts
legistes. L'un d'eux, Laura Galstian, a suggere lundi que Stepanian
est decede d'une crise cardiaque.
Galstian, qui est elle-meme medecin, s'est referee aux medecins de la
prison affirmant que Stepanian n'avait aucun antecedent de troubles
cardiaques graves.
Galstian a declare qu'elle et les trois autres membres du conseil de
surveillance ont egalement parle aux 16 autres detenus de la prison
Nubarashen qui ont partage la meme cellule de prison que Stepanian.
" Ils nous ont dit qu'ils avaient dîner ensemble samedi soir et qu'une
demi-heure plus tard, Stepanian a dit qu'il se sentait malade et est
alle se coucher. Ensuite, ils ont entendu un sifflement, mais ont
ete incapables de l'aider. "
S'adressant a RFE / RL, Aghasi Atabekian, l'avocat qui a defendu
Stepanian au cours du procès entre 2001 et 2003, a refuse d'exclure
la possibilite d'un assassinat. Atabekian a cite les deux autres cas
de decès de suspects dans l'attaque du Parlement.
L'un d'eux, Norayr Yeghiazarian, a ete retrouve mort lors de sa
detention provisoire en 2000, plusieurs mois après avoir ete accuse
d'avoir fourni des armes aux hommes.
Les autorites policières ont declare a l'epoque que Yeghiazarian,
electricien de profession, s'est accidentellement electrocute a mort
lors de l'utilisation d'un poele de chauffage dans sa cellule.
En 2004, Vram Galstian a ete retrouve pendu a Nubarashen.
L'administration penitentiaire affirme qu'il s'est suicide.
Ces deux decès en prison ont alimente les allegations des proches et
des partisans des deputes assassines selon lesquelles on tenterait
de camoufler la fusillade du Parlement.
Certains d'entre eux suspectent Kotcharian et l'actuel president
Serge Sarkissian (aucune relation avec Vazgen), alors ministre de
la Securite nationale, d'avoir commandite les meurtres pour eliminer
les rivaux du gouvernement.
Marion
armenews
19 mai 2010
Armenie
L'un des sept hommes condamnes pour la fusillade meurtrière du
Parlement armenien en 1999 a ete retrouve mort dans sa cellule samedi
15 mai.
Les autorites penitentiaires armeniennes ont declare avoir ouvert
une enquete pour determiner la cause de la mort.
Stepanian purgeait une peine de prison de 14 ans pour avoir aide
cinq hommes armes a s'introduire dans l'Assemblee nationale le 27
octobre 1999.
Le Premier ministre Vazgen Sarkisian, le president du Parlement,
Karen Demirchian, et six autres deputes ont ete tues dans la fusillade.
Les hommes armes menes par Naïri Hunanian, un ancien journaliste, se
sont par la suite rendus a la police après une nuit de negociations
avec le president Robert Kotcharian. Tous ont ete juges, avec
Stepanian, et condamnes a la reclusion a perpetuite en decembre 2003.
Dans une courte declaration, le ministère de la Justice a indique
qu'un premier examen du corps de Stepanian n'a decele aucune " trace
de la violence ".
Dans le cadre de cette enquete, quatre membres d'un conseil non
gouvernementales de contrôle des conditions de detention en Armenie,
ont ete autorises a assister a une autopsie realisee par des experts
legistes. L'un d'eux, Laura Galstian, a suggere lundi que Stepanian
est decede d'une crise cardiaque.
Galstian, qui est elle-meme medecin, s'est referee aux medecins de la
prison affirmant que Stepanian n'avait aucun antecedent de troubles
cardiaques graves.
Galstian a declare qu'elle et les trois autres membres du conseil de
surveillance ont egalement parle aux 16 autres detenus de la prison
Nubarashen qui ont partage la meme cellule de prison que Stepanian.
" Ils nous ont dit qu'ils avaient dîner ensemble samedi soir et qu'une
demi-heure plus tard, Stepanian a dit qu'il se sentait malade et est
alle se coucher. Ensuite, ils ont entendu un sifflement, mais ont
ete incapables de l'aider. "
S'adressant a RFE / RL, Aghasi Atabekian, l'avocat qui a defendu
Stepanian au cours du procès entre 2001 et 2003, a refuse d'exclure
la possibilite d'un assassinat. Atabekian a cite les deux autres cas
de decès de suspects dans l'attaque du Parlement.
L'un d'eux, Norayr Yeghiazarian, a ete retrouve mort lors de sa
detention provisoire en 2000, plusieurs mois après avoir ete accuse
d'avoir fourni des armes aux hommes.
Les autorites policières ont declare a l'epoque que Yeghiazarian,
electricien de profession, s'est accidentellement electrocute a mort
lors de l'utilisation d'un poele de chauffage dans sa cellule.
En 2004, Vram Galstian a ete retrouve pendu a Nubarashen.
L'administration penitentiaire affirme qu'il s'est suicide.
Ces deux decès en prison ont alimente les allegations des proches et
des partisans des deputes assassines selon lesquelles on tenterait
de camoufler la fusillade du Parlement.
Certains d'entre eux suspectent Kotcharian et l'actuel president
Serge Sarkissian (aucune relation avec Vazgen), alors ministre de
la Securite nationale, d'avoir commandite les meurtres pour eliminer
les rivaux du gouvernement.