BAKOU S'ENFONCE DANS L'AUTORITARISME TOTAL ET MENACE LA PAIX REGIONALE
Ara
armenews
mercredi10 novembre 2010
Le Conseil de Coordinations des Organisations Armeniennes de France
(CCAF) exprime sa plus vive inquietude au lendemain de la tenue des
elections legislatives en Azerbaïdjan, le dimanche 7 novembre 2010. A
l'issue d'un scrutin marque par un taux de participation officiel
d'a peine 50%, le pouvoir en place remporte largement la majorite
des sièges au Parlement. A cette occasion, le CCAF prend acte de la
decision officielle des observateurs internationaux et europeens (OSCE,
Parlement Europeen, Conseil de l'Europe) selon laquelle " la conduite
globale des elections ne represente pas un progrès significatif pour
la democratisation du pays ". La mission d'observation a enregistre
l'absence de concurrence loyale entre candidats, des restrictions
a la liberte de la presse et d'assemblee, des irregularites dans le
comptage des voix et des operations de bourrages d'urnes.
Les Etats-Unis ont estime que les conditions du vote etaient "
eloignees des standards internationaux ". La Russie et la France,
les deux autres co-presidents du Groupe de Minsk de l'OSCE, charge de
la paix dans le Haut-Karabakh ne se sont pas prononcees a cette heure.
Par consequent, le CCAF et tous les Francais d'origine armenienne
demandent a notre gouvernement de prendre publiquement position a
propos de ce scrutin dont les consequences risquent d'aggraver la
situation dans le processus de resolution du conflit du Haut-Karabakh.
Nous demandons egalement a la Presidence de la Republique francaise
de dementir les declarations des autorites azerbaïdjanaises sur un
eventuel voyage du President Nicolas Sarkozy a Bakou entre novembre
2010 et janvier 2011. Notre Republique et ses valeurs humanistes et
democratiques ne pourraient cautionner un tel regime autoritaire,
raciste et adepte de la rhetorique guerrière la plus implacable.
Nous attirons egalement l'attention de la communaute internationale
sur la volonte inebranlable des Armeniens du Haut-Karabakh a vivre
en toute liberte et sans la tutelle de l'Azerbaïdjan. Imaginer
le moindre retour du Haut-Karabakh sous administration de Bakou,
revient a renvoyer 150 000 Armeniens a la mort ou a prendre le risque
de creer les conditions d'une nouvelle guerre. du Haut Karabagh est
une realite incontournable dans le Caucase du Sud. C'est le premier
rempart de la securite des Armeniens face a la menace turco-azerie
qui ne cesse de croître en toute impunite et sans le moindre serieux
avertissement de la part de la communaute internationale. La securite
des Armeniens, victimes du genocide de 1915 et de plusieurs pogroms en
Azerbaïdjan Sovietique entre 1988 et 1990 - les premiers dans l'Europe
post-sovietique - est la priorite de notre combat pour la justice,
la verite et la democratie.
Le CCAF Paris, le 10 novembre 2010
From: A. Papazian
Ara
armenews
mercredi10 novembre 2010
Le Conseil de Coordinations des Organisations Armeniennes de France
(CCAF) exprime sa plus vive inquietude au lendemain de la tenue des
elections legislatives en Azerbaïdjan, le dimanche 7 novembre 2010. A
l'issue d'un scrutin marque par un taux de participation officiel
d'a peine 50%, le pouvoir en place remporte largement la majorite
des sièges au Parlement. A cette occasion, le CCAF prend acte de la
decision officielle des observateurs internationaux et europeens (OSCE,
Parlement Europeen, Conseil de l'Europe) selon laquelle " la conduite
globale des elections ne represente pas un progrès significatif pour
la democratisation du pays ". La mission d'observation a enregistre
l'absence de concurrence loyale entre candidats, des restrictions
a la liberte de la presse et d'assemblee, des irregularites dans le
comptage des voix et des operations de bourrages d'urnes.
Les Etats-Unis ont estime que les conditions du vote etaient "
eloignees des standards internationaux ". La Russie et la France,
les deux autres co-presidents du Groupe de Minsk de l'OSCE, charge de
la paix dans le Haut-Karabakh ne se sont pas prononcees a cette heure.
Par consequent, le CCAF et tous les Francais d'origine armenienne
demandent a notre gouvernement de prendre publiquement position a
propos de ce scrutin dont les consequences risquent d'aggraver la
situation dans le processus de resolution du conflit du Haut-Karabakh.
Nous demandons egalement a la Presidence de la Republique francaise
de dementir les declarations des autorites azerbaïdjanaises sur un
eventuel voyage du President Nicolas Sarkozy a Bakou entre novembre
2010 et janvier 2011. Notre Republique et ses valeurs humanistes et
democratiques ne pourraient cautionner un tel regime autoritaire,
raciste et adepte de la rhetorique guerrière la plus implacable.
Nous attirons egalement l'attention de la communaute internationale
sur la volonte inebranlable des Armeniens du Haut-Karabakh a vivre
en toute liberte et sans la tutelle de l'Azerbaïdjan. Imaginer
le moindre retour du Haut-Karabakh sous administration de Bakou,
revient a renvoyer 150 000 Armeniens a la mort ou a prendre le risque
de creer les conditions d'une nouvelle guerre. du Haut Karabagh est
une realite incontournable dans le Caucase du Sud. C'est le premier
rempart de la securite des Armeniens face a la menace turco-azerie
qui ne cesse de croître en toute impunite et sans le moindre serieux
avertissement de la part de la communaute internationale. La securite
des Armeniens, victimes du genocide de 1915 et de plusieurs pogroms en
Azerbaïdjan Sovietique entre 1988 et 1990 - les premiers dans l'Europe
post-sovietique - est la priorite de notre combat pour la justice,
la verite et la democratie.
Le CCAF Paris, le 10 novembre 2010
From: A. Papazian