Collectif des Démocrates Arméniens d'Europe
19 Nov 2010
Devedjian contre Sarkozy père et fils
vendredi 19 novembre 2010, par Stéphane Barkarian
Dans un entretien au Monde, Patrick Devedjian raconte ce qu'il appelle
"la véritable histoire" de sa défaite à la présidence de l'UMP des
Hauts-de-Seine.
L'ex-ministre de la relance a été battu, le 15 novembre, par 319 voix
contre 180 par Jean-Jacques Guillet, maire UMP de Chaville. De son
récit, il ressort que Nicolas Sarkozy serait intervenu par téléphone
auprès de plusieurs élus du département en faveur de M. Guillet. "Le
15 octobre, j'ai été convoqué de toute urgence par Nicolas Sarkozy à
l'Elysée. Il m'a dit que j'aurais bientôt 'une surprise'".
M. Devedjian met en cause le cabinet du chef de l'Etat et des
responsables nationaux de l'UMP qui ont, selon lui, donné des
"consignes" en faveur de M. Guillet. "J'ai appris qu'Olivier
Biancarelli, attaché parlementaire de l'Elysée, et Eric Cesari,
directeur général de l'UMP, téléphonaient aux principaux responsables
politiques des Hauts-de-Seine pour leur dire de voter pour
Jean-Jacques Guillet", déclare-t-il.
Le président du conseil général des Hauts-de-Seine rapporte le
témoignage d'un élu UMP de Colombes auprès de qui Jean Sarkozy aurait
exercé des "pressions" pour les dissuader de voter en sa faveur.
Candidat à sa propre réélection en mars 2011, à la tête de l'assemblée
départementale, M. Devedjian confie : "Je ne doute pas que pour me
faire battre à la présidence du conseil général, ils utiliseront la
même méthode qu'aujourd'hui."
Béatrice Jérôme
Lire l'intégralité de l'entretien avec Patrick Devedjian dans
l'édition Abonnés du site et dans Le Monde daté du samedi 20 novembre
et disponible dans les kiosques ce vendredi à partir de 14 heures.
http://www.armeniens.net/spip.php?article681
From: A. Papazian
19 Nov 2010
Devedjian contre Sarkozy père et fils
vendredi 19 novembre 2010, par Stéphane Barkarian
Dans un entretien au Monde, Patrick Devedjian raconte ce qu'il appelle
"la véritable histoire" de sa défaite à la présidence de l'UMP des
Hauts-de-Seine.
L'ex-ministre de la relance a été battu, le 15 novembre, par 319 voix
contre 180 par Jean-Jacques Guillet, maire UMP de Chaville. De son
récit, il ressort que Nicolas Sarkozy serait intervenu par téléphone
auprès de plusieurs élus du département en faveur de M. Guillet. "Le
15 octobre, j'ai été convoqué de toute urgence par Nicolas Sarkozy à
l'Elysée. Il m'a dit que j'aurais bientôt 'une surprise'".
M. Devedjian met en cause le cabinet du chef de l'Etat et des
responsables nationaux de l'UMP qui ont, selon lui, donné des
"consignes" en faveur de M. Guillet. "J'ai appris qu'Olivier
Biancarelli, attaché parlementaire de l'Elysée, et Eric Cesari,
directeur général de l'UMP, téléphonaient aux principaux responsables
politiques des Hauts-de-Seine pour leur dire de voter pour
Jean-Jacques Guillet", déclare-t-il.
Le président du conseil général des Hauts-de-Seine rapporte le
témoignage d'un élu UMP de Colombes auprès de qui Jean Sarkozy aurait
exercé des "pressions" pour les dissuader de voter en sa faveur.
Candidat à sa propre réélection en mars 2011, à la tête de l'assemblée
départementale, M. Devedjian confie : "Je ne doute pas que pour me
faire battre à la présidence du conseil général, ils utiliseront la
même méthode qu'aujourd'hui."
Béatrice Jérôme
Lire l'intégralité de l'entretien avec Patrick Devedjian dans
l'édition Abonnés du site et dans Le Monde daté du samedi 20 novembre
et disponible dans les kiosques ce vendredi à partir de 14 heures.
http://www.armeniens.net/spip.php?article681
From: A. Papazian