RISQUES AUX FRONTIERES DE L'UE EN CAS D'ADHESION DE LA TURQUIE
Ara
armenews.com
mardi 2 aoit 2011
LONDRES, 1 août 2011 (AFP) - Les deputes britanniques ont fait part
lundi de leur inquietude sur les risques aux nouvelles frontières de
l'UE en cas d'entree de la Turquie dans l'Union europeenne, estimant
cependant que l'adhesion de ce pays apporterait a long terme des
avantages. L'entree de la Turquie dans l'UE repousserait les frontières
orientales de l'Union europeenne a la Syrie, l'Iran et l'Irak, "ce
qui pose un risque considerable en termes de securite", affirme la
commission de l'Interieur de la Chambre des Communes britannique.
Selon la commission, les trafiquants de drogue et les passeurs
d'immigrants illegaux, actifs notamment en Turquie, representent "une
menace substantielle" pour la securite interne de l'Union europeenne.
Bruxelles doit appliquer "une serie de conditions très rigoureuses
pour la securite aux frontières" que la Turquie doit remplir avant
son accession a l'UE, estime la commission.
"Si aucune mesure n'est prise maintenant, il deviendra encore plus
simple pour les migrants de pays comme l'Afghanistan et l'Iran d'entrer
dans l'UE une fois que la Turquie en fera partie", a mis en garde le
president de la commission, Keith Vaz.
Mais sur le long terme, les "benefices potentiels (d'une adhesion
de la Turquie) l'emporteront" sur les questions de securite, selon
le rapport qui cite notamment la possibilite d'une collaboration
accrue entre la Turquie et l'organisation europeenne de cooperation
policière Europol. Si la Turquie n'entre pas dans l'UE, il existe
aussi "un risque" que les autorites turques ne fassent plus de la
lutte contre la criminalite une priorite, alors que la criminalite
"affecte davantage les pays membres de l'UE que la population" turque,
previent la commission. Le rapport cite notamment le cas des migrants
illegaux qui arrivent en Turquie mais ne font que transiter par ce
pays avant de rejoindre un Etat de l'UE. Les negociations d'adhesion
de la Turquie avec l'UE ont debute en 2005.
Elles pietinent en raison de l'opposition de la France et de
l'Allemagne a une pleine adhesion turque, mais aussi du blocage
politique sur l'île divisee de Chypre, Ankara refusant d'ouvrir ses
ports et aeroports a la Republique de Chypre, pourtant membre de l'UE.
Ara
armenews.com
mardi 2 aoit 2011
LONDRES, 1 août 2011 (AFP) - Les deputes britanniques ont fait part
lundi de leur inquietude sur les risques aux nouvelles frontières de
l'UE en cas d'entree de la Turquie dans l'Union europeenne, estimant
cependant que l'adhesion de ce pays apporterait a long terme des
avantages. L'entree de la Turquie dans l'UE repousserait les frontières
orientales de l'Union europeenne a la Syrie, l'Iran et l'Irak, "ce
qui pose un risque considerable en termes de securite", affirme la
commission de l'Interieur de la Chambre des Communes britannique.
Selon la commission, les trafiquants de drogue et les passeurs
d'immigrants illegaux, actifs notamment en Turquie, representent "une
menace substantielle" pour la securite interne de l'Union europeenne.
Bruxelles doit appliquer "une serie de conditions très rigoureuses
pour la securite aux frontières" que la Turquie doit remplir avant
son accession a l'UE, estime la commission.
"Si aucune mesure n'est prise maintenant, il deviendra encore plus
simple pour les migrants de pays comme l'Afghanistan et l'Iran d'entrer
dans l'UE une fois que la Turquie en fera partie", a mis en garde le
president de la commission, Keith Vaz.
Mais sur le long terme, les "benefices potentiels (d'une adhesion
de la Turquie) l'emporteront" sur les questions de securite, selon
le rapport qui cite notamment la possibilite d'une collaboration
accrue entre la Turquie et l'organisation europeenne de cooperation
policière Europol. Si la Turquie n'entre pas dans l'UE, il existe
aussi "un risque" que les autorites turques ne fassent plus de la
lutte contre la criminalite une priorite, alors que la criminalite
"affecte davantage les pays membres de l'UE que la population" turque,
previent la commission. Le rapport cite notamment le cas des migrants
illegaux qui arrivent en Turquie mais ne font que transiter par ce
pays avant de rejoindre un Etat de l'UE. Les negociations d'adhesion
de la Turquie avec l'UE ont debute en 2005.
Elles pietinent en raison de l'opposition de la France et de
l'Allemagne a une pleine adhesion turque, mais aussi du blocage
politique sur l'île divisee de Chypre, Ankara refusant d'ouvrir ses
ports et aeroports a la Republique de Chypre, pourtant membre de l'UE.