LE CANADA ET LA FRANCE EN OUTSIDERS POUR UNE CENTRALE NUCLEAIRE
Ara
armenews.com
vendredi 5 aout 2011
ANKARA, (AFP) - Le ministre turc de l'Energie Taner Yildiz a affirme
jeudi a Ankara qu'un partenariat avec le Canada ou la France pourrait
etre envisage pour la construction d'une centrale nucleaire dans le
nord de la Turquie en cas d'echec de negociations avec le Japon après
le retrait de Tepco.
Interroge par des journalistes, le ministre a explique que la compagnie
japonaise Tokyo Electric Power (Tepco), dont il a annonce mercredi le
retrait des negociations, etait l'operateur pressenti pour la nouvelle
centrale, dans un plan japonais comprenant egalement la construction
et le financement. Les negociateurs japonais tentent maintenant de
"renforcer une offre dont un des trois piliers est ebranle, qui
reste sans operateur", a declare M. Yildiz, cite par l'agence de
presse Anatolie.
"Est-ce que cette offre pourra etre renforcee ou pas ? Dans quelle
mesure ? C'est ce que nous allons constater avec nos evaluations au
cours de la periode a venir", a-t-il ajoute.
Interroge sur ses intentions en cas d'echec de la proposition
japonaise, le ministre a repondu : "Dans ce cas la, des pays
producteurs (d'energie nucleaire, ndlr) comme le Canada ou la France
evalueront la situation." La Turquie projette de construire trois
centrales nucleaires d'ici cinq ans. Elle a conclu un accord en 2010
avec la Russie pour construire une première centrale a Akkuyu, dans
la province de Mersin (sud).
Pour la deuxième centrale, prevue a Sinop (nord), elle a d'abord eu des
tractations infructueuse avec la Coree du Sud, puis a signe en decembre
2010 avec le Japon un protocole d'accord sur la cooperation dans le
nucleaire civil, premier pas non contraignant vers la construction
de la centrale. Le violent seisme suivi d'un tsunami qui a frappe
le Japon le 11 mars, provoquant un grave accident nucleaire dans la
centrale Fukushima Daiichi (220 km au nord-est de Tokyo), n'a pas
remis en cause son projet.
Il a en revanche plonge Tepco, la première compagnie d'electricite
du Japon, qui exploitait la centrale, dans une crise sans precedent.
Ara
armenews.com
vendredi 5 aout 2011
ANKARA, (AFP) - Le ministre turc de l'Energie Taner Yildiz a affirme
jeudi a Ankara qu'un partenariat avec le Canada ou la France pourrait
etre envisage pour la construction d'une centrale nucleaire dans le
nord de la Turquie en cas d'echec de negociations avec le Japon après
le retrait de Tepco.
Interroge par des journalistes, le ministre a explique que la compagnie
japonaise Tokyo Electric Power (Tepco), dont il a annonce mercredi le
retrait des negociations, etait l'operateur pressenti pour la nouvelle
centrale, dans un plan japonais comprenant egalement la construction
et le financement. Les negociateurs japonais tentent maintenant de
"renforcer une offre dont un des trois piliers est ebranle, qui
reste sans operateur", a declare M. Yildiz, cite par l'agence de
presse Anatolie.
"Est-ce que cette offre pourra etre renforcee ou pas ? Dans quelle
mesure ? C'est ce que nous allons constater avec nos evaluations au
cours de la periode a venir", a-t-il ajoute.
Interroge sur ses intentions en cas d'echec de la proposition
japonaise, le ministre a repondu : "Dans ce cas la, des pays
producteurs (d'energie nucleaire, ndlr) comme le Canada ou la France
evalueront la situation." La Turquie projette de construire trois
centrales nucleaires d'ici cinq ans. Elle a conclu un accord en 2010
avec la Russie pour construire une première centrale a Akkuyu, dans
la province de Mersin (sud).
Pour la deuxième centrale, prevue a Sinop (nord), elle a d'abord eu des
tractations infructueuse avec la Coree du Sud, puis a signe en decembre
2010 avec le Japon un protocole d'accord sur la cooperation dans le
nucleaire civil, premier pas non contraignant vers la construction
de la centrale. Le violent seisme suivi d'un tsunami qui a frappe
le Japon le 11 mars, provoquant un grave accident nucleaire dans la
centrale Fukushima Daiichi (220 km au nord-est de Tokyo), n'a pas
remis en cause son projet.
Il a en revanche plonge Tepco, la première compagnie d'electricite
du Japon, qui exploitait la centrale, dans une crise sans precedent.