TURQUIE : OCALAN MENACE DE METTRE FIN A SON DIALOGUE AVEC LE GOUVERNEMENT
Stephane
armenews.com
vendredi 5 aout 2011
Le chef rebelle kurde Abdullah Ocalan, emprisonne a vie, a affirme
vouloir terminer son dialogue avec le gouvernement turc qu'il a accuse
d'intransigeance dans le conflit kurde et demande sa liberation,
rapporte vendredi l'agence pro-kurde Firat.
"Ce que j'avais a faire est termine. Je ne ferai rien sans que l'on
m'assure ma securite, ma sante et un espace de liberte", a indique
le leader kurde qui dirige le PKK de sa prison et fait passer ses
messages par l'intermediaire de ses avocats.
Ce n'est pas la première fois que le chef historique du Parti des
travailleurs du Kurdistan (PKK), emprisonne depuis 1999, menace
d'arreter ses efforts de dialogue avec le gouvernement. Cependant
cette fois il semble plus decide et accuse aussi ses rebelles, de
l'avis des observateurs.
"Les deux parties (gouvernement et PKK) se servent de moi pour leurs
propres interets. Je mets fin a ce rôle d'intermediaire (...) Il ne
peut y avoir de discussions de paix dans les conditions actuelles",
souligne Ocalan qui ne precise pas quand le contact avec Ankara
sera rompu.
Le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan a lance en 2009 une nouvelle
initiative visant a resoudre la question kurde. Les autorites ont
associe Ocalan a cette initiative -qui n'a pour l'instant debouche
sur aucun progrès- par le biais de ses avocats ou par un contact
direct avec des responsables de securite.
Mercredi de retour d'une visite en Azerbaïdjan, M. Erdogan a evoque des
"dissensions" dans la direction du PKK, affirmant qu'Ocalan n'avait
plus un contrôle total sur ses rebelles.
Les combats dans le sud-est anatolien, theâtre de la rebellion du
PKK depuis 1984, ont considerablement augmente depuis les dernières
elections legislatives de juin.
Le 16 juillet, treize soldats et sept rebelles ont peri dans des
combats dans le sud-est de la Turquie, region peuplee en majorite de
Kurdes. Quatre militaires ont ete tues dans les jours prochains dans
des accrochages.
Cet incident, le plus meurtrier pour l'armee turque depuis octobre
2008, a suscite une vive emotion et M. Erdogan a prevenu que l'armee
turque allait faire payer "un prix eleve" aux rebelles.
Le PKK est considere par de nombreux pays comme une organisation
terroriste.
Stephane
armenews.com
vendredi 5 aout 2011
Le chef rebelle kurde Abdullah Ocalan, emprisonne a vie, a affirme
vouloir terminer son dialogue avec le gouvernement turc qu'il a accuse
d'intransigeance dans le conflit kurde et demande sa liberation,
rapporte vendredi l'agence pro-kurde Firat.
"Ce que j'avais a faire est termine. Je ne ferai rien sans que l'on
m'assure ma securite, ma sante et un espace de liberte", a indique
le leader kurde qui dirige le PKK de sa prison et fait passer ses
messages par l'intermediaire de ses avocats.
Ce n'est pas la première fois que le chef historique du Parti des
travailleurs du Kurdistan (PKK), emprisonne depuis 1999, menace
d'arreter ses efforts de dialogue avec le gouvernement. Cependant
cette fois il semble plus decide et accuse aussi ses rebelles, de
l'avis des observateurs.
"Les deux parties (gouvernement et PKK) se servent de moi pour leurs
propres interets. Je mets fin a ce rôle d'intermediaire (...) Il ne
peut y avoir de discussions de paix dans les conditions actuelles",
souligne Ocalan qui ne precise pas quand le contact avec Ankara
sera rompu.
Le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan a lance en 2009 une nouvelle
initiative visant a resoudre la question kurde. Les autorites ont
associe Ocalan a cette initiative -qui n'a pour l'instant debouche
sur aucun progrès- par le biais de ses avocats ou par un contact
direct avec des responsables de securite.
Mercredi de retour d'une visite en Azerbaïdjan, M. Erdogan a evoque des
"dissensions" dans la direction du PKK, affirmant qu'Ocalan n'avait
plus un contrôle total sur ses rebelles.
Les combats dans le sud-est anatolien, theâtre de la rebellion du
PKK depuis 1984, ont considerablement augmente depuis les dernières
elections legislatives de juin.
Le 16 juillet, treize soldats et sept rebelles ont peri dans des
combats dans le sud-est de la Turquie, region peuplee en majorite de
Kurdes. Quatre militaires ont ete tues dans les jours prochains dans
des accrochages.
Cet incident, le plus meurtrier pour l'armee turque depuis octobre
2008, a suscite une vive emotion et M. Erdogan a prevenu que l'armee
turque allait faire payer "un prix eleve" aux rebelles.
Le PKK est considere par de nombreux pays comme une organisation
terroriste.