L'OMBUDSMAN CONDAMNE LA FERMETURE DES KIOSQUES
Marion
armenews.com
mercredi 17 aout 2011
L'ombudsman, Karen Andreasian, a condamne, mardi 16 août, la
fermeture controversee des kiosques a Erevan ordonne par le maire
Karen Karapetian.
Dans un communique, K. Andreasian a accuse les fonctionnaires
municipaux et la police anti-emeute de commettre des " violations
flagrantes vis-a-vis des droits de l'homme " la semaine dernière,
en demontant plusieurs de petits commerces dans le district d'Arabkir.
Le 10 août, la police a utilise la force face a la forte resistance
des proprietaires de kiosques. Suite au tolle public provoque par
cette intervention, le Premier ministre Tigran Sarkissian a lui-meme
exige des explications a K. Karapetian lors d'une reunion le lendemain.
K. Karapetian a fait valoir que les autorites municipales ne
demantèlent que les kiosques qui n'ont pas de permis valide du
gouvernement ou sont situees sur des " voies centrales ".
K. Andreasian a insiste sur le fait que de nombreux commercants qui
ont recu un avis de fermeture du bureau du maire sont legalement
proprietaires de leurs locaux. Les tentatives visant a les spolier
de leurs biens consitituent une grave violation de la constitution
et des lois de l'Armenie, a-t-il accuse.
" En outre, les faits en notre possession montrent que, durant son
intervention, la police a utilise la force contre des femmes ",
a-t-il ajoute.
Dans une interview accordee a RFE/RL, K. Andreasian appelle a ce que
l'administration municipale cesse de demolir les kiosques. " Soit
tous les kiosques demontes qui operaient legalement sont restitues,
soit leurs proprietaires doivent recevoir une compensation adequate
", a-t-il avance.
La police armenienne a, pour sa part, declare qu'elle se penche sur
la question. Un porte-parole a affirme a RFE / RL que le chef de
police, Alik Sarkissian, a ordonne a ses subordonnes de clarifier "
les circonstances mentionnees ".
K. Karapetian et T. Sarkissian ont declare la semaine dernière que
plusieurs milliers de kiosques a Erevan ne seront pas fermes. " Nous
traiterons les dossiers au cas par cas et les kiosques demanteles ne le
seront qu'en cas d'extreme necessite ", a indique le Premier ministre.
Neanmoins, des dizaines de commercants se sont rassembles devant le
bureau du president Serge Sarkissian, mardi 16 août, pour condamner
les actions du maire et faire appel a l'intervention personnelle du
president armenien.
Certains des manifestants ont ete recus par Hovannes Hovsepian,
a la tete du service presidentiel de surveillance. " Il a dit qu'il
etait personnellement d'accord avec le maire, que la ville doit etre
en ordre, que les kiosques entravent cela ", a rapporte une femme.
" A notre question de savoir de quelle facon les proprietaires des
kiosques vont vivre a present... il a repondu que l'allure de la
ville est plus importante ", a-t-elle affirme.
Marion
armenews.com
mercredi 17 aout 2011
L'ombudsman, Karen Andreasian, a condamne, mardi 16 août, la
fermeture controversee des kiosques a Erevan ordonne par le maire
Karen Karapetian.
Dans un communique, K. Andreasian a accuse les fonctionnaires
municipaux et la police anti-emeute de commettre des " violations
flagrantes vis-a-vis des droits de l'homme " la semaine dernière,
en demontant plusieurs de petits commerces dans le district d'Arabkir.
Le 10 août, la police a utilise la force face a la forte resistance
des proprietaires de kiosques. Suite au tolle public provoque par
cette intervention, le Premier ministre Tigran Sarkissian a lui-meme
exige des explications a K. Karapetian lors d'une reunion le lendemain.
K. Karapetian a fait valoir que les autorites municipales ne
demantèlent que les kiosques qui n'ont pas de permis valide du
gouvernement ou sont situees sur des " voies centrales ".
K. Andreasian a insiste sur le fait que de nombreux commercants qui
ont recu un avis de fermeture du bureau du maire sont legalement
proprietaires de leurs locaux. Les tentatives visant a les spolier
de leurs biens consitituent une grave violation de la constitution
et des lois de l'Armenie, a-t-il accuse.
" En outre, les faits en notre possession montrent que, durant son
intervention, la police a utilise la force contre des femmes ",
a-t-il ajoute.
Dans une interview accordee a RFE/RL, K. Andreasian appelle a ce que
l'administration municipale cesse de demolir les kiosques. " Soit
tous les kiosques demontes qui operaient legalement sont restitues,
soit leurs proprietaires doivent recevoir une compensation adequate
", a-t-il avance.
La police armenienne a, pour sa part, declare qu'elle se penche sur
la question. Un porte-parole a affirme a RFE / RL que le chef de
police, Alik Sarkissian, a ordonne a ses subordonnes de clarifier "
les circonstances mentionnees ".
K. Karapetian et T. Sarkissian ont declare la semaine dernière que
plusieurs milliers de kiosques a Erevan ne seront pas fermes. " Nous
traiterons les dossiers au cas par cas et les kiosques demanteles ne le
seront qu'en cas d'extreme necessite ", a indique le Premier ministre.
Neanmoins, des dizaines de commercants se sont rassembles devant le
bureau du president Serge Sarkissian, mardi 16 août, pour condamner
les actions du maire et faire appel a l'intervention personnelle du
president armenien.
Certains des manifestants ont ete recus par Hovannes Hovsepian,
a la tete du service presidentiel de surveillance. " Il a dit qu'il
etait personnellement d'accord avec le maire, que la ville doit etre
en ordre, que les kiosques entravent cela ", a rapporte une femme.
" A notre question de savoir de quelle facon les proprietaires des
kiosques vont vivre a present... il a repondu que l'allure de la
ville est plus importante ", a-t-elle affirme.