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RSF - Arménie : 101 sur 178 dans le dernier classement mondial

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    RSF - Arménie : 101 sur 178 dans le dernier classement mondial
    Publié le : 19-08-2011

    Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous
    invite à lire ce rapport sur la liberté de la presse en Arménie publié
    sur le site des Reporters Sans Frontières.

    Arménie : 101 sur 178 dans le dernier classement mondial

    Reporters Sans Frontières

    Superficie : 29 743 km2

    Population : 3 260 600 habitants

    Langue : arménien

    Chef de l'Etat : Serge Sargsian

    La situation des médias arméniens s'est relativement stabilisée depuis
    2008. Mais les plaintes judiciaires abusives contre les titres
    indépendants restent un facteur d'intimidation majeur. Par ailleurs,
    la couverture médiatique de certains sujets, tels que les
    manifestations de l'opposition ou le conflit du Haut-Karabagh, reste
    sensible.

    En 2008, suite à une élection présidentielle contestée qui avait
    violemment dégénéré, l'Arménie avait connu un pic de tension politique
    dont les professionnels des médias avaient pti. Malgré un regain de
    tension récent marqué par des manifestations régulières de
    l'opposition emmenée par l'ancien président (1991-1996) Levon
    Ter-Petrossian, la situation politique est globalement stabilisée. Cet
    apaisement a profité aux médias indépendants, qui font l'objet
    d'attaques moins virulentes que par le passé. Les agressions physiques
    contre les journalistes sont nettement plus rares et même le contrôle
    des médias, par l'attribution des licences et des accréditations,
    s'est atténué. Les journaux d'opposition comme Haïkakan Jamanak ou
    Hraparak, les programmes de Radio Azatutyun (le service arménien de
    Radio Free Europe/ Radio Liberty) ou de la chaîne de télévision A1+,
    régulièrement attaqués par l'ancien président Robert Katcharian,
    disposent désormais d'une relative liberté d'exercer leur activité.
    Mais le pluralisme des médias reste fragile.

    Sous des aspects plus policés, les tentatives de censure se
    poursuivent, notamment à travers l'acharnement judiciaire visant les
    médias indépendants et d'opposition. La multiplication des procès en
    2011 contribue à maintenir la pression sur les journalistes critiquant
    le personnel politique, enquêtant sur l'activité de grands groupes
    économiques ou touchant à la corruption. Les sommes réclamées sont le
    plus souvent hors de toute proportion avec le dommage allégué, et vont
    jusqu'à mettre en péril la survie financière des titres mis en cause.
    Les plaignants sont pour la plupart des hommes politiques, inquiets de
    voir leur image `ternie' dans les médias, avec à leur tête l'ancien
    président Kotcharian et sa famille.

    Sortir de cette logique judiciaire pour parvenir à une plus grande
    autorégulation de la profession est un enjeu majeur, qui doit
    s'accompagner d'une sensibilisation des magistrats et du personnel
    politique, tout comme de progrès dans l'éthique journalistique. Un pas
    dans cette direction a été fait avec la création, promue par
    l'ombudsman de la République d'Arménie et encouragée par Reporters
    sans frontières, d'un Conseil d'arbitrage des différends liés à
    l'information. Cet organisme consultatif, né le 1er mai 2011,
    rassemble des journalistes et des membres de la société civile chargés
    d'émettre une opinion d'experts quant aux plaintes intentées dans des
    affaires de presse.

    Les relations avec la Turquie et l'Azerbaïdjan, gangrénées par les
    discussions autour de la reconnaissance du génocide arménien d'une
    part, et par le conflit du Haut-Karabagh (région rattachée à
    l'Azerbaïdjan mais habitée par une majorité d'Arméniens,
    auto-proclamée indépendante en 1991) d'autre part, sont sources de
    conflits médiatico-politiques dans lesquels les journalistes se
    retrouvent pris en otage. Le regain de tension diplomatique autour du
    Haut-Karabagh, en particulier, s'est accompagné d'un raidissement
    d'Erevan et de Bakou quant à la couverture de ce conflit, qui
    n'épargne pas les journalistes étrangers.

    Fiche réactualisée en août 2011






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    Source/Lien : Reporters Sans Frontières

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