DES KIOSQUIERS MANIFESTENT A EREVAN
Laetitia
armenews.com
mardi 23 aout 2011
Un grand passage souterrain dans le centre d'Erevan pourrait bientôt
devenir un nouveau point critique parmi les efforts controverses du
maire Karen Karapetian pour reguler et limiter le commerce de rue.
Les proprietaires de plus de 40 kiosques situes dans la zone ont
manifeste vendredi en dehors du bureau du president Serge Sarkissian
pour exprimer leur preoccupation a propos des rumeurs selon lesquelles
l'administration municipale voudrait vendre la zone entière a un
seul investisseur.
Ils ont affirme qu'ils seraient obliges de fermer leurs activites
debutees en 1990 en toute legalite. Ils ont egalement ajoute qu'il
y a moins d'un an, la mairie leur a demande 22 millions de drachmes
(60000$) pour financer le renouvellement du passage situe au carrefour
des deux plus grandes avenues d'Erevan.
" Chaque kiosque embauche cinq ou six personnes ", a dit une dame. "
Cinq ou six familles vivent autour d'un kiosque. Comment peuvent-elles
faire sans ces revenus ? "
" S'ils nous volent les magasins, on devra quitter le pays ", a averti
un boutiquier.
Deux representants des manifestants ont ete recus par Hovannes
Hovsepian, le chef du Service de surveillance de Sarkissian. Peu après,
l'un d'entre eux a affirme, lors d'une interview accordee a RFE/RL
que Hovsepian a effectivement confirme la vente prevue de la zone
commerciale et il a encourage les patrons des kiosques a participer
a l'appel d'offres qui sera annonce par la mairie.
" Hovsepian a affirme que des negociations seront sans aucun doute
organisees avec nous et que rien ne sera fait sans des negotiations,
quel que soit le nouveau proprietaire du passage souterrain ",
a-t-il dit.
Les garanties n'ont pas satisfait les petits entrepreneurs qui sont
dans le commerce et qui vendent des fleurs, vetements ou des telephones
mobiles. " Cela signifie que la situation n'est pas sûre et que nous
pourrions tout perdre en quelques jours ", a affirme l'un d'entre
eux d'un ton grave.
La municipalite a deja fait face aux manifestations des proprietaires
des kiosques dans la rue. Elle a commence recemment a ordonner a
Karapetian de les demanteler.
Le maire a promis la semaine dernière de revenir sur les decision
de les demolir après que le premier ministre Tigran Sarkissian est
intervenu sur la question.
Plus tôt dans l'annee, Karapetian a ferme les marchees de rues dans
la ville. Entre 3000 et 10 000 personnes sont soupconnees d'avoir
travaille la-bas.
Laetitia
armenews.com
mardi 23 aout 2011
Un grand passage souterrain dans le centre d'Erevan pourrait bientôt
devenir un nouveau point critique parmi les efforts controverses du
maire Karen Karapetian pour reguler et limiter le commerce de rue.
Les proprietaires de plus de 40 kiosques situes dans la zone ont
manifeste vendredi en dehors du bureau du president Serge Sarkissian
pour exprimer leur preoccupation a propos des rumeurs selon lesquelles
l'administration municipale voudrait vendre la zone entière a un
seul investisseur.
Ils ont affirme qu'ils seraient obliges de fermer leurs activites
debutees en 1990 en toute legalite. Ils ont egalement ajoute qu'il
y a moins d'un an, la mairie leur a demande 22 millions de drachmes
(60000$) pour financer le renouvellement du passage situe au carrefour
des deux plus grandes avenues d'Erevan.
" Chaque kiosque embauche cinq ou six personnes ", a dit une dame. "
Cinq ou six familles vivent autour d'un kiosque. Comment peuvent-elles
faire sans ces revenus ? "
" S'ils nous volent les magasins, on devra quitter le pays ", a averti
un boutiquier.
Deux representants des manifestants ont ete recus par Hovannes
Hovsepian, le chef du Service de surveillance de Sarkissian. Peu après,
l'un d'entre eux a affirme, lors d'une interview accordee a RFE/RL
que Hovsepian a effectivement confirme la vente prevue de la zone
commerciale et il a encourage les patrons des kiosques a participer
a l'appel d'offres qui sera annonce par la mairie.
" Hovsepian a affirme que des negociations seront sans aucun doute
organisees avec nous et que rien ne sera fait sans des negotiations,
quel que soit le nouveau proprietaire du passage souterrain ",
a-t-il dit.
Les garanties n'ont pas satisfait les petits entrepreneurs qui sont
dans le commerce et qui vendent des fleurs, vetements ou des telephones
mobiles. " Cela signifie que la situation n'est pas sûre et que nous
pourrions tout perdre en quelques jours ", a affirme l'un d'entre
eux d'un ton grave.
La municipalite a deja fait face aux manifestations des proprietaires
des kiosques dans la rue. Elle a commence recemment a ordonner a
Karapetian de les demanteler.
Le maire a promis la semaine dernière de revenir sur les decision
de les demolir après que le premier ministre Tigran Sarkissian est
intervenu sur la question.
Plus tôt dans l'annee, Karapetian a ferme les marchees de rues dans
la ville. Entre 3000 et 10 000 personnes sont soupconnees d'avoir
travaille la-bas.