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étude sur le génocide arménien «inacceptable» pour Serge Sarkissian

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    ARMENIE
    Une étude sur le génocide arménien est « inacceptable » pour Serge Sarkissian


    Le président Serge Sarkissian a catégoriquement nié jeudi les
    affirmations persistantes de ses opposants indiquant qu'à la
    différence de son prédécesseur Robert Kocharian, il a embrassé l'idée
    d'Ankara d'une étude commune turco-arménienne sur les massacres et la
    déportation en 1915 des arméniens dans l'Empire Ottoman.

    Dans une rare et exceptionnellement réaction rapide à un article, son
    porte-parole pour la presse, Armen Arzumanian, a exigé qu'un journal
    arménien en ligne, Lragir.am, « corrige » un article disant que «
    Serge Sarkissian a accepté quelque chose qui a été rejeté par Robert
    Kocharian ». Armen Arzumanian a décrit cette phrase comme « de la
    désinformation manifeste » dans une lettre rendue publique par le
    service de presse présidentiel.

    L'article de Lragir.am, posté plus tôt le jour même, s'est référé à
    l'une des dispositions les plus controversées des deux protocoles de
    normalisation turco-arméniens qui ont été signés à Zurich en octobre
    2009.

    Elle prévoyait la création « d'une sous-commission » d'experts nommés
    par les gouvernements turc et arménien qui s'engageraient dans « un
    examen scientifique impartial de documents historiques et des archives
    ». Cela a été vu comme un euphémisme officiel pour un examen commun
    des massacres des Arméniens que beaucoup d'historiens internationaux
    considèrent comme le premier génocide du 20ème siècle.

    L'idée d'une telle étude a été d'abord lancée par le Premier ministre
    turc Recep Tayyip Erdogan dans une lettre adressée en 2005 à Robert
    Kocharian. Dans ce temps-là le président arménien l'a rejeté comme un
    stratagème turc conçu pour faire échouer une plus grande
    reconnaissance internationale du génocide.

    Peu de temps après son entrée en fonction en avril 2008, Serge
    Sarkisian a indiqué qu'il est prêt, en principe, à accepter la
    proposition. « Nous ne sommes pas contre la création d'une telle
    commission, mais seulement si la frontière entre nos pays est ouverte
    » avait-t-il déclaré pendant le mois de juin 2008 lors d'une visite à
    Moscou.

    Le chef arménien a clairement changé sa rhétorique après le tumulte
    causé par les protocoles en Arménie et au sein de la diaspora. Les
    critiques arméniens de sa politique de rapprochement avec la Turquie
    ont dit que l'existence même de la sous-commission d'histoire mettrait
    en question le génocide arménien et aiderait Ankara à décourager les
    pays voulant reconnaître officiellement le génocide.

    Le gouvernement Sarkissian a rejeté la critique, disant que la
    commission turco-arménienne ne chercherait pas à déterminer si le
    massacre au cours de la 1ère guerre mondiale d'environ 1,5 million
    d'arméniens constituait un génocide.

    Serge Sarkisian a semblé s'écarter de sa position initiale en avril
    2010 dans une interview avec le magazine allemand Der Spiegel. « La
    création de la commission [d'histoire turco-arménienne] aurait eu du
    sens seulement si la Turquie avait finalement avoué sa culpabilité »
    a-t-il déclaré. « Après cela les savants seront capables de
    conjointement déterminer les causes de cette tragédie ».

    « L'installation d'une telle commission pourrait signifier remettre en
    question le génocide commis contre notre peuple » a-t-il dit,
    répercutant un argument clef de ses opposants.

    Le porte-parole présidentiel a de la même façon insisté jeudi pour que
    l'on ne suppose pas que la sous-commission en question allait aborder
    « des questions historiques se rapportant au génocide ».

    dimanche 28 août 2011,
    Sté[email protected]

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