PRESSE
Les 25 ans de « Papier d'Arménie », la rubrique dominicale du «
Dauphiné Libéré » de Valence (Drôme)
La rubrique dominicale « Papier d'Arménie » du « Dauphiné Libéré » qui
fête ses 25 ans. Au centre de cette réussite, un homme, André
Haïrabédian, un journaliste à « la plume rare » et aux formules
donnant au verbe une dimension attachante. En 1986, André Haïrabédian
rédacteur valentinois du « Dauphiné Libéré », propose à la rédaction
de son journal, une rubrique régulière qui se désirait comme un miroir
de la vitalité de la communauté arménienne de la région. Une
communauté arménienne forte de 8 000 à 10 000 personnes érigée à juste
titre comme un « modèle d'intégration réussie » selon les propos même
de Jean-Pierre Souchon le rédacteur en chef du titre.
A la demande d'André Haïrabédian, une grande signature du « Dauphiné
Libéré », Pierre Vallier, un humaniste proche des Arméniens, proposera
le terme « Papier d'Arménie » comme titre de la rubrique dominicale.
Aujourd'hui 25 ans et 1 250 numéros plus tard, la page « Papier
d'Arménie » est devenue un incontournable pour le lectorat de la
communauté arménienne de la région et leurs amis qui sont fort
nombreux.
Il y a cinq ans à l'occasion du 20ème anniversaire de « Papier
d'Arménie » une réception était organisée au Centre du Patrimoine
arménien de Valence en compagnie des personnalités du monde associatif
arménien de la région. Visiblement très ému par la consécration qui
lui était faite André Haïrabédian, un homme à la modestie exemplaire,
évoquant « Papier d'Arménie » il confia que cette rubrique était « une
bonne école pour apprendre sur l'Arménie, une sorte de retour aux
sources pour redécouvrir ses origines » et d'ajouter « la force de
l'arbre est dans les racines ». Une phrase prononcée avec beaucoup
d'émotion et qui sonnait juste dans l'enceinte du Centre du patrimoine
arménien, dédié justement à ces racines arméniennes de près d'un
dixième de la population de la cité.
« Beaucoup de villes nous envient pour nos « Papiers d'Arménie » qui
est chaque dimanche un rendez-vous précieux et presque incontournable
pour les milliers d'Arméniens de la région et de leurs amis » nous
confie aujourd'hui, Haïg, un lecteur assidu du seul quotidien de la
région. Près de lui, Jacques, un français de souche ajoute « je ne
suis pas d'origine arménienne, mais je compte de nombreux amis dans la
communauté arménienne. Je lis chaque dimanche la rubrique « Papier
d'Arménie » et j'apprends beaucoup de choses sur la culture et
l'histoire de l'Arménie ». Peut-on faire un meilleur hommage au rôle
et à l'utilité de cette rubrique de l'édition valentinoise du «
Dauphiné Libéré » née il y a vingt ans et qui savoure les joies de la
maturité et d'une vie qui espérons-le sera encore longue et riche pour
ses milliers d'inconditionnels ? Krikor Amirzayan notre rédacteur
valentinois a interrogé André Haïrabédian pour « Nouvelles d'Arménie
Magazine ».
« Nouvelles d'Arménie Magazine » : 25 ans après sa naissance en 1986,
la rubrique « Papier d'Arménie » que vous aviez initié au « Dauphiné
Libéré » continue de plus belle. Une surprise ?
André Haïrabédian : Une bonne surprise ! Car même avec les meilleures
volontés du monde nous n'étions sûrs de rien. Et aujourd'hui, un quart
de siècle après sa naissance, la rubrique continue son chemin en
donnant chaque dimanche un contenu sur les activités associatives
arméniennes, la culture et l'histoire.
« Nouvelles d'Arménie Magazine » : on dit que « Papier d'Arménie » est
devenue une rubrique incontournable pour la communauté...
André Haïrabédian : C'est cette communauté qui est la principale
source de cette page dominicale et sans l'activité associative
dynamique, je ne sais pas ce que serait devenue cette page fort
appréciée non seulement des quelque 8 000 à 10 000 lecteurs de la
région d'origine arménienne mais également de leurs nombreux amis qui
découvrent par les articles les facettes culturelles et historiques de
l'Arménie. Ainsi ils disposent d'informations plus détaillées sur les
originaires d'Arménie qu'ils côtoient à Valence et dans la région
depuis 90 ans déjà !
« Nouvelles d'Arménie Magazine » : en France cette régularité d'une
page consacrée à la communauté arménienne par un titre de la presse
locale et régionale est quasiment unique. Mais certains peuvent
évoquer le danger de favoriser le communautarisme.
André Haïrabédian : je crois que pour ce qui concerne les Français
d'origine arménienne, il n'y a pas danger de communautarisme. Car
cette communauté très bien intégrée et vouée en exemple d'une «
intégration réussie » vit en harmonie avec les valeurs de la
République. Et ce qu'elle dégage dans son particularisme culturel,
associatif et historique, n'est qu'une richesse de plus au service de
tout le monde. Je crois qu'à travers les pages « Papier d'Arménie »
cette communauté s'exprime en direction des membres de la communauté
et surtout vers l'extérieur. C'est aussi cela le partage culturel et
l'enrichissement. Enfin, je dirai que nos lecteurs en général ont la
chance de disposer dans leur région d'une communauté chaleureuse,
attachante et qui a des choses à partager.
« Nouvelles d'Arménie Magazine » : Patrick Labaune, l'ancien Maire de
Valence disait dans l'un de ses discours que « Valence a la chance
d'avoir ses Arméniens, une véritable richesse pour la ville ». Qu'en
pensez-vous ?
André Haïrabédian : Valence a la particularité d'avoir une très forte
population d'origine arménienne. C'est effectivement une chance pour
toute la ville qui dispose ainsi d'une porte vers d'autres horizons
culturels avec sa cuisine, ses saveurs, ses couleurs, source
d'enrichissement pour tous. L'origine de notre rubrique dominicale du
« Dauphiné Libéré » sur les Arméniens n'est que le reflet de cette
particularité valentinoise.
« Nouvelles d'Arménie Magazine » : rendez-vous dans 25 ans ? André
Haïrabédian : pourquoi pas ? Si je ne suis pas en retraite...(rires)
car dans 25 ans ou dans 50 ans, cette communauté arménienne aura
encore des choses à dire à faire connaître et faire partager à nos
lecteurs.
Interview réalisée à Valence par Krikor Amirzayan
samedi 27 août 2011,
Krikor [email protected]
Les 25 ans de « Papier d'Arménie », la rubrique dominicale du «
Dauphiné Libéré » de Valence (Drôme)
La rubrique dominicale « Papier d'Arménie » du « Dauphiné Libéré » qui
fête ses 25 ans. Au centre de cette réussite, un homme, André
Haïrabédian, un journaliste à « la plume rare » et aux formules
donnant au verbe une dimension attachante. En 1986, André Haïrabédian
rédacteur valentinois du « Dauphiné Libéré », propose à la rédaction
de son journal, une rubrique régulière qui se désirait comme un miroir
de la vitalité de la communauté arménienne de la région. Une
communauté arménienne forte de 8 000 à 10 000 personnes érigée à juste
titre comme un « modèle d'intégration réussie » selon les propos même
de Jean-Pierre Souchon le rédacteur en chef du titre.
A la demande d'André Haïrabédian, une grande signature du « Dauphiné
Libéré », Pierre Vallier, un humaniste proche des Arméniens, proposera
le terme « Papier d'Arménie » comme titre de la rubrique dominicale.
Aujourd'hui 25 ans et 1 250 numéros plus tard, la page « Papier
d'Arménie » est devenue un incontournable pour le lectorat de la
communauté arménienne de la région et leurs amis qui sont fort
nombreux.
Il y a cinq ans à l'occasion du 20ème anniversaire de « Papier
d'Arménie » une réception était organisée au Centre du Patrimoine
arménien de Valence en compagnie des personnalités du monde associatif
arménien de la région. Visiblement très ému par la consécration qui
lui était faite André Haïrabédian, un homme à la modestie exemplaire,
évoquant « Papier d'Arménie » il confia que cette rubrique était « une
bonne école pour apprendre sur l'Arménie, une sorte de retour aux
sources pour redécouvrir ses origines » et d'ajouter « la force de
l'arbre est dans les racines ». Une phrase prononcée avec beaucoup
d'émotion et qui sonnait juste dans l'enceinte du Centre du patrimoine
arménien, dédié justement à ces racines arméniennes de près d'un
dixième de la population de la cité.
« Beaucoup de villes nous envient pour nos « Papiers d'Arménie » qui
est chaque dimanche un rendez-vous précieux et presque incontournable
pour les milliers d'Arméniens de la région et de leurs amis » nous
confie aujourd'hui, Haïg, un lecteur assidu du seul quotidien de la
région. Près de lui, Jacques, un français de souche ajoute « je ne
suis pas d'origine arménienne, mais je compte de nombreux amis dans la
communauté arménienne. Je lis chaque dimanche la rubrique « Papier
d'Arménie » et j'apprends beaucoup de choses sur la culture et
l'histoire de l'Arménie ». Peut-on faire un meilleur hommage au rôle
et à l'utilité de cette rubrique de l'édition valentinoise du «
Dauphiné Libéré » née il y a vingt ans et qui savoure les joies de la
maturité et d'une vie qui espérons-le sera encore longue et riche pour
ses milliers d'inconditionnels ? Krikor Amirzayan notre rédacteur
valentinois a interrogé André Haïrabédian pour « Nouvelles d'Arménie
Magazine ».
« Nouvelles d'Arménie Magazine » : 25 ans après sa naissance en 1986,
la rubrique « Papier d'Arménie » que vous aviez initié au « Dauphiné
Libéré » continue de plus belle. Une surprise ?
André Haïrabédian : Une bonne surprise ! Car même avec les meilleures
volontés du monde nous n'étions sûrs de rien. Et aujourd'hui, un quart
de siècle après sa naissance, la rubrique continue son chemin en
donnant chaque dimanche un contenu sur les activités associatives
arméniennes, la culture et l'histoire.
« Nouvelles d'Arménie Magazine » : on dit que « Papier d'Arménie » est
devenue une rubrique incontournable pour la communauté...
André Haïrabédian : C'est cette communauté qui est la principale
source de cette page dominicale et sans l'activité associative
dynamique, je ne sais pas ce que serait devenue cette page fort
appréciée non seulement des quelque 8 000 à 10 000 lecteurs de la
région d'origine arménienne mais également de leurs nombreux amis qui
découvrent par les articles les facettes culturelles et historiques de
l'Arménie. Ainsi ils disposent d'informations plus détaillées sur les
originaires d'Arménie qu'ils côtoient à Valence et dans la région
depuis 90 ans déjà !
« Nouvelles d'Arménie Magazine » : en France cette régularité d'une
page consacrée à la communauté arménienne par un titre de la presse
locale et régionale est quasiment unique. Mais certains peuvent
évoquer le danger de favoriser le communautarisme.
André Haïrabédian : je crois que pour ce qui concerne les Français
d'origine arménienne, il n'y a pas danger de communautarisme. Car
cette communauté très bien intégrée et vouée en exemple d'une «
intégration réussie » vit en harmonie avec les valeurs de la
République. Et ce qu'elle dégage dans son particularisme culturel,
associatif et historique, n'est qu'une richesse de plus au service de
tout le monde. Je crois qu'à travers les pages « Papier d'Arménie »
cette communauté s'exprime en direction des membres de la communauté
et surtout vers l'extérieur. C'est aussi cela le partage culturel et
l'enrichissement. Enfin, je dirai que nos lecteurs en général ont la
chance de disposer dans leur région d'une communauté chaleureuse,
attachante et qui a des choses à partager.
« Nouvelles d'Arménie Magazine » : Patrick Labaune, l'ancien Maire de
Valence disait dans l'un de ses discours que « Valence a la chance
d'avoir ses Arméniens, une véritable richesse pour la ville ». Qu'en
pensez-vous ?
André Haïrabédian : Valence a la particularité d'avoir une très forte
population d'origine arménienne. C'est effectivement une chance pour
toute la ville qui dispose ainsi d'une porte vers d'autres horizons
culturels avec sa cuisine, ses saveurs, ses couleurs, source
d'enrichissement pour tous. L'origine de notre rubrique dominicale du
« Dauphiné Libéré » sur les Arméniens n'est que le reflet de cette
particularité valentinoise.
« Nouvelles d'Arménie Magazine » : rendez-vous dans 25 ans ? André
Haïrabédian : pourquoi pas ? Si je ne suis pas en retraite...(rires)
car dans 25 ans ou dans 50 ans, cette communauté arménienne aura
encore des choses à dire à faire connaître et faire partager à nos
lecteurs.
Interview réalisée à Valence par Krikor Amirzayan
samedi 27 août 2011,
Krikor [email protected]