L'OPPOSITION INTERROMPT LE DIALOGUE AVEC LE GOUVERNEMENT
Laetitia
armenews.com
lundi 29 aout 2011
ARMENIE
Le Congres national armenien (HAK) a interrompu les negociations avec
le gouvernement vendredi pour protester contre l'emprisonnement d'un
des militants arretes au debut du mois d'aout.
Le HAK a accuse lors d'une declaration le gouvernement de coalition de
ne pas tenir sa promesse concernant la liberation du jeune militant,
Tigran Arakelian.
" Nous ne pouvons pas continuer le dialogue tant qu'il y aura des
militants politiques en prison ", a affirme le HAK, ajoutant qu'il
reprendrait les nogociations dès qu'Arakelian serait libere.
Cette declaration a ete faite après que les representants du HAK n'ont
pas pu convenir d'une prochaine reunion - prevue pour vendredi matin-
avec les negociateurs de la coalition prevue.
Le chef negociateur de la coalition, Davit Harutiunian a deplore cette
decision. " Cela ne signifie pas que le HAK dicte ses conditions,
cela signifie que le HAK n'a pas la volonte politique de poursuivre
le processus ", a -t-il declare aux journalistes.
Harutiunian s'est egalement plaint que le HAK, dirige par Levon
Zurabian, ne l'a pas tenu informer de sa decision ne pas vouloir
participer a la septième table ronde des pourparlers.
Selon Zurabian, la decision a ete prise a la dernière minute car le
HAK esperait qu'Arakelian serait libere au prealable.
Arakelian est l'un des sept membres militants du HAK qui a ete arrete
le 9 août après un affrontement avec la police. Il risque dix ans de
prison pour avoir agresse des officiers de police.
Les six autres ont ete liberes après investigation.
Après avoir parle avec la delegation d'Harutiunian lors de la dernière
reunion mardi, Zurabian avait exprime sa confiance concernant la
liberation du jeune militant. Il insinuait que les cinq membres de
la delegation avaient negocie avec les membres de la coalition.
Harutiunian n'a pas confirme ces declarations. Il a seulement affirme
que la police armenienne et que la cour " avaient agi de manière
non-discriminatoire " envers Arakelian.
Cependant, la declaration du HAK insiste sur le fait qu'Arakelian
aurait dû sortir de prison et que son maintien en prison est "
contraire aux ententes mutuelles entre le HAK et le gouvernement
". " Les autorites utilisent cette arrestation comme un levier pour
conclure un accord politique avec le Congrès ".
" Les autorites sont en train de demontrer qu'elles ne sont pas
pretes a bâtir des relations sur la base de la verite et remettent
en question toute possibilite de trouver un accord en matière de
politique interne qui demande davantage de transparence ".
Le HAK a egalement ecarte les declarations de la police qui accusent
Arakelian et les jeunes militants d'avoir verbalement et physiquement
agresse la police a Erevan.
Meme avant de suspendre le dialogue, le bloc dirige par l'ancien
president Levon Ter-Petrosian a averti qu'il va lancer une campagne de
" desobeissance civile " si les autorites refusent finalement de mettre
en place des elections parlementaire et presidentielle avant octobre.
Lors d'une conference, Zurabian a de nouveau aborde cette question
mais n'a pas souhaite donner une date specifique pour une prochaine
offensive. " Cela nous donne une certaine souplesse ", a-t-il dit. "
Cela donne un peu de flexibilite aux autorites egalement. Nous avons
encore du temps et eux aussi. "
Laetitia
armenews.com
lundi 29 aout 2011
ARMENIE
Le Congres national armenien (HAK) a interrompu les negociations avec
le gouvernement vendredi pour protester contre l'emprisonnement d'un
des militants arretes au debut du mois d'aout.
Le HAK a accuse lors d'une declaration le gouvernement de coalition de
ne pas tenir sa promesse concernant la liberation du jeune militant,
Tigran Arakelian.
" Nous ne pouvons pas continuer le dialogue tant qu'il y aura des
militants politiques en prison ", a affirme le HAK, ajoutant qu'il
reprendrait les nogociations dès qu'Arakelian serait libere.
Cette declaration a ete faite après que les representants du HAK n'ont
pas pu convenir d'une prochaine reunion - prevue pour vendredi matin-
avec les negociateurs de la coalition prevue.
Le chef negociateur de la coalition, Davit Harutiunian a deplore cette
decision. " Cela ne signifie pas que le HAK dicte ses conditions,
cela signifie que le HAK n'a pas la volonte politique de poursuivre
le processus ", a -t-il declare aux journalistes.
Harutiunian s'est egalement plaint que le HAK, dirige par Levon
Zurabian, ne l'a pas tenu informer de sa decision ne pas vouloir
participer a la septième table ronde des pourparlers.
Selon Zurabian, la decision a ete prise a la dernière minute car le
HAK esperait qu'Arakelian serait libere au prealable.
Arakelian est l'un des sept membres militants du HAK qui a ete arrete
le 9 août après un affrontement avec la police. Il risque dix ans de
prison pour avoir agresse des officiers de police.
Les six autres ont ete liberes après investigation.
Après avoir parle avec la delegation d'Harutiunian lors de la dernière
reunion mardi, Zurabian avait exprime sa confiance concernant la
liberation du jeune militant. Il insinuait que les cinq membres de
la delegation avaient negocie avec les membres de la coalition.
Harutiunian n'a pas confirme ces declarations. Il a seulement affirme
que la police armenienne et que la cour " avaient agi de manière
non-discriminatoire " envers Arakelian.
Cependant, la declaration du HAK insiste sur le fait qu'Arakelian
aurait dû sortir de prison et que son maintien en prison est "
contraire aux ententes mutuelles entre le HAK et le gouvernement
". " Les autorites utilisent cette arrestation comme un levier pour
conclure un accord politique avec le Congrès ".
" Les autorites sont en train de demontrer qu'elles ne sont pas
pretes a bâtir des relations sur la base de la verite et remettent
en question toute possibilite de trouver un accord en matière de
politique interne qui demande davantage de transparence ".
Le HAK a egalement ecarte les declarations de la police qui accusent
Arakelian et les jeunes militants d'avoir verbalement et physiquement
agresse la police a Erevan.
Meme avant de suspendre le dialogue, le bloc dirige par l'ancien
president Levon Ter-Petrosian a averti qu'il va lancer une campagne de
" desobeissance civile " si les autorites refusent finalement de mettre
en place des elections parlementaire et presidentielle avant octobre.
Lors d'une conference, Zurabian a de nouveau aborde cette question
mais n'a pas souhaite donner une date specifique pour une prochaine
offensive. " Cela nous donne une certaine souplesse ", a-t-il dit. "
Cela donne un peu de flexibilite aux autorites egalement. Nous avons
encore du temps et eux aussi. "