EDOUARD NALBANDIAN - LE GENOCIDE ARMENIEN N'EST PAS NEGOCIABLE
Stephane
armenews.com
mercredi 30 novembre 2011
Les autorites armeniennes ont declare a plusieurs reprises que
le fait du Genocide armenien et l'importance de sa reconnaissance
internationale et de sa condamnation n'a jamais ete, ne pourra jamais
etre non plus mis en question, a dit le Ministre armenien des Affaires
Etrangères Edouard Nalbandian en visite a la Haye aux Pays-Bas.
Dans un interview avec le prestigieux periodique hollandais
Volkskrant, Edouard Nalbandian (qui est en plein tour europeen du
21 au 26 novembre, avec des arrets projetes en Republique tchèque,
au Danemark, en Belgique et en Lithuanie), a particulièrement rejete
la recente declaration du Ministre turc des Affaires Etrangères Ahmet
Davutoglu proposant l'etablissement d'une commission d'historiens
pour examiner " les evenements de 1915 " lors d'une reunion avec son
homologue francais.
Edouard Nalbandian a qualifie la declaration de tentative de
compromettre la position de la France et d'autres etats et
organisations internationales sur la reconnaissance du genocide
armenien.
Ahmet Davutoglu a eu une reunion avec Alain Juppe a Ankara le 18
novembre. Les declarations en question ont ete faites lors d'une
conference de presse commune après la reunion.
" Ce n'est rien d'autre, mais la suite d'une politique de negation
dangereuse, dont le president francais Nicolas Sarkozy a fait une
declaration claire en Armenie " a ajoute Nalbandian.
Quant aux revendications du ministre turc que le Premier ministre
Recep Tayyip Erdogan a adresse une lettre a l'ancien president armenien
Robert Kocharian restee sans reponse en 2005, Edouard Nalbandian a dit
que la reponse de Kocharian a ete envoyee et publiee le 25 avril 2005.
" Et la communaute internationale et la Turquie - peut-etre a
l'exception de quelques personne comme on peut le conclure de la
declaration d'Ahmet Davutoglu - sont bien conscients du contenu de
cette reponse " a conclu Nalbandian.
Dans cette reponse Kocharian rejettait l'offre de la Turquie d'une
etude commune des meurtres de masse d'armeniens dans l'Empire Ottoman.
Stephane
armenews.com
mercredi 30 novembre 2011
Les autorites armeniennes ont declare a plusieurs reprises que
le fait du Genocide armenien et l'importance de sa reconnaissance
internationale et de sa condamnation n'a jamais ete, ne pourra jamais
etre non plus mis en question, a dit le Ministre armenien des Affaires
Etrangères Edouard Nalbandian en visite a la Haye aux Pays-Bas.
Dans un interview avec le prestigieux periodique hollandais
Volkskrant, Edouard Nalbandian (qui est en plein tour europeen du
21 au 26 novembre, avec des arrets projetes en Republique tchèque,
au Danemark, en Belgique et en Lithuanie), a particulièrement rejete
la recente declaration du Ministre turc des Affaires Etrangères Ahmet
Davutoglu proposant l'etablissement d'une commission d'historiens
pour examiner " les evenements de 1915 " lors d'une reunion avec son
homologue francais.
Edouard Nalbandian a qualifie la declaration de tentative de
compromettre la position de la France et d'autres etats et
organisations internationales sur la reconnaissance du genocide
armenien.
Ahmet Davutoglu a eu une reunion avec Alain Juppe a Ankara le 18
novembre. Les declarations en question ont ete faites lors d'une
conference de presse commune après la reunion.
" Ce n'est rien d'autre, mais la suite d'une politique de negation
dangereuse, dont le president francais Nicolas Sarkozy a fait une
declaration claire en Armenie " a ajoute Nalbandian.
Quant aux revendications du ministre turc que le Premier ministre
Recep Tayyip Erdogan a adresse une lettre a l'ancien president armenien
Robert Kocharian restee sans reponse en 2005, Edouard Nalbandian a dit
que la reponse de Kocharian a ete envoyee et publiee le 25 avril 2005.
" Et la communaute internationale et la Turquie - peut-etre a
l'exception de quelques personne comme on peut le conclure de la
declaration d'Ahmet Davutoglu - sont bien conscients du contenu de
cette reponse " a conclu Nalbandian.
Dans cette reponse Kocharian rejettait l'offre de la Turquie d'une
etude commune des meurtres de masse d'armeniens dans l'Empire Ottoman.