LE CHEF DE LA POLICE ARMENIENNE RECUSE LES ALLEGATIONS SUR LES MOTIVATIONS POLITIQUES DES RECENTES ARRESTATIONS DE PARTISANS DU BHK
Gari
armenews.com
vendredi 2 decembre 2011
Le chef de la police armenienne, Vladimir Gasparian, a tenu a refuter
les allegations selon lesquelles la vague d'arrestations de membres ou
partisans du parti de la coalition gouvernementale Armenie prospère
(BHK), en mauvais termes avec le Parti republicain au pouvoir,
aurait des motivations politiques. Le mercredi 30 novembre, le BHK
avait laisse entendre que ces arrestations, notamment pour trafic de
drogue, s'inscrivaient dans le cadre d'une politique d'intimidation
menee par le Parti republicain (HHK) du president Serge Sarkissian,
qui viserait a exercer des pressions sur son partenaire de la coalition
qui a refuse de soutenir la candidature du chef de l'Etat pour les
presidentielles de 2013. Naira Zohrabian, deputee du BHK, a suggere
cette piste dans un entretien accorde au service armenien de RFE/RL,
mais sans pretendre en tirer de " conclusions hâtives ". Il n'en
reste pas moins que cette vague d'arrestations parmi les proches
du BHK ont realimente les speculations sur une eventuelle rupture
entre le BHK et le HHK, a l'approche des legislatives de 2012. Un
tel scenario avait ete renforce par l'offre de collaboration avec le
BHK faite quelques jours avant lors d'une manifestation a Erevan par
Levon Ter Petrossian, le leader du Congrès national armenien (HAK),
alliance de partis d'opposition non parlementaires. Sans l'accepter,
le BHK n'avait pas non plus rejete cette offre, affirmant attendre le
retour de son leader, Dzaroukian, de Dubaï, où il passe actuellement
ses vacances. Sur ce point comme sur l'arrestation de certains de ses
proches, Dzaroukian a garde le silence. Quant au chef de la police
armenienne Gasparian, il a dementi avoir ete somme par Dzaroukian de
lui fournir des explications concernant les arrestations en question.
"Je n'ai de comptes a rendre a personne, sauf au peuple ", a declare
Gasparian avec emphase sur les ondes de RFE/RL, en ajoutant que lorsque
les policiers procedaient a des arrestations, ils ne se souciaient
pas de l'appartenance politique des suspects.
Gari
armenews.com
vendredi 2 decembre 2011
Le chef de la police armenienne, Vladimir Gasparian, a tenu a refuter
les allegations selon lesquelles la vague d'arrestations de membres ou
partisans du parti de la coalition gouvernementale Armenie prospère
(BHK), en mauvais termes avec le Parti republicain au pouvoir,
aurait des motivations politiques. Le mercredi 30 novembre, le BHK
avait laisse entendre que ces arrestations, notamment pour trafic de
drogue, s'inscrivaient dans le cadre d'une politique d'intimidation
menee par le Parti republicain (HHK) du president Serge Sarkissian,
qui viserait a exercer des pressions sur son partenaire de la coalition
qui a refuse de soutenir la candidature du chef de l'Etat pour les
presidentielles de 2013. Naira Zohrabian, deputee du BHK, a suggere
cette piste dans un entretien accorde au service armenien de RFE/RL,
mais sans pretendre en tirer de " conclusions hâtives ". Il n'en
reste pas moins que cette vague d'arrestations parmi les proches
du BHK ont realimente les speculations sur une eventuelle rupture
entre le BHK et le HHK, a l'approche des legislatives de 2012. Un
tel scenario avait ete renforce par l'offre de collaboration avec le
BHK faite quelques jours avant lors d'une manifestation a Erevan par
Levon Ter Petrossian, le leader du Congrès national armenien (HAK),
alliance de partis d'opposition non parlementaires. Sans l'accepter,
le BHK n'avait pas non plus rejete cette offre, affirmant attendre le
retour de son leader, Dzaroukian, de Dubaï, où il passe actuellement
ses vacances. Sur ce point comme sur l'arrestation de certains de ses
proches, Dzaroukian a garde le silence. Quant au chef de la police
armenienne Gasparian, il a dementi avoir ete somme par Dzaroukian de
lui fournir des explications concernant les arrestations en question.
"Je n'ai de comptes a rendre a personne, sauf au peuple ", a declare
Gasparian avec emphase sur les ondes de RFE/RL, en ajoutant que lorsque
les policiers procedaient a des arrestations, ils ne se souciaient
pas de l'appartenance politique des suspects.