Announcement

Collapse
No announcement yet.

De l'histoire de l'Arménie à l'histoire des Noirs d'Amérique

Collapse
X
 
  • Filter
  • Time
  • Show
Clear All
new posts

  • De l'histoire de l'Arménie à l'histoire des Noirs d'Amérique

    USA
    De l'histoire de l'Arménie à l'histoire des Noirs d'Amérique :
    Elizabeth Cann Kambourian


    De l'histoire de l'Arménie à l'histoire des Noirs d'Amérique :
    Elizabeth Cann Kambourian

    par Aram Arkun

    The Armenian Mirror-Spectator, 03.12.2011

    RICHMOND, Virginie - Elizabeth Cann Kambourian étudiait à l'université
    de Virginie à Richmond, plus particulièrement l'histoire, lorsqu'elle
    décida de consacrer son mémoire de licence à la première république
    d'Arménie. Bien des années plus tard, elle devint une spécialiste
    reconnue sur une importante révolte d'esclaves américains à Richmond.
    Dans les deux cas, sa curiosité quant aux gens et aux choses qui
    l'entourent ont stimulé ses recherches.

    Kambourian avait 28 ans lorsqu'elle entama des études supérieures,
    après s'être mariée et avoir fondé une famille. Elle travaillait dans
    une bijouterie gérée par la famille de son mari, les Kambourian, et
    alternait cours et activité professionnelle. L'histoire de la famille
    de son mari, explique-t-elle, est intéressante. Les Kambourian étaient
    une famille aisée d'Erzeroum. Suite à un différend, un de leurs jeunes
    fils, Manuel, fut envoyé à l'étranger au début des années 1880, tout
    d'abord en France. Il partit ensuite pour New York et devint bijoutier
    comme son père. Connaissant des difficultés commerciales, il émigra à
    Richmond et se lança dans un négoce de tapis. Il eut trois fils, dont
    deux reprirent cette affaire - qui est toujours prospère aujourd'hui
    entre les mains de la quatrième génération Kambourian -, tandis que le
    plus jeune s'orienta vers la joaillerie.

    Un de leurs parents, Dikran Najarian, marié à une Kambourian, était
    tachnag, membre de la Fédération Révolutionnaire Arménienne. Il revint
    dans l'empire ottoman au début du 20ème siècle, fut arrêté et exécuté.
    Ses derniers écrits de prison sont conservés par la famille.

    Tandis que Kambourian s'intéressait à l'histoire de la famille, un des
    oncles de son mari lui remit divers documents familiaux, dont des
    photographies, des documents de voyage et un permis de travail
    ottomans au nom dudit Najarian.

    Kambourian consacra son mémoire de licence à la première république
    d'Arménie, mais reprit des données remontant à 1870. Sa professeure
    lui fut de bon conseil et elle utilisa des journaux français et
    anglais contemporains, entre autres sources.

    Paradoxalement, souligne-t-elle, à l'université, « je suis totalement
    passée à côté de l'histoire américaine, mais j'ai fini par m'y
    intéresser. » Il s'avéra que la maison qu'elle et sa famille avaient
    achetée en 1974 joua un rôle clé à ce propos. La vieille dame qui
    vendait la maison lui remit un titre de propriété, datant de 1918, qui
    retraçait les origines du domaine jusqu'en 1745, où celui-ci faisait
    partie d'un domaine beaucoup plus vaste. Finalement, à la fin des
    années 1980, poussée par la curiosité, Kambourian se rendit aux
    archives du comté d'Henrico et découvrit le plan d'une plantation,
    Quincy Plantation, qui incluait son terrain.

    Traduction : © Georges Festa - 12.2011

    http://armeniantrends.blogspot.com/2011/12/elizabeth-cann-kambourian.html

    dimanche 11 décembre 2011,
    Stéphane ©armenews.com

Working...
X