ARMENIE-PAUVRETE
Un mauvais conte de Noël à Gumri en Arménie
Alors qu'Erévan semble montrer des images d'opulence d'une minorité de
la population qui affichent leur richesse nouvelle, dans certains
quartiers de la capitale arménienne ainsi que dans les régions la vie
est parfois très dure pour les quelque 40% de pauvres que compte le
pays. Pire, l'extrême-pauvreté semble également toucher des milliers
de citoyens d'Arménie. L'Arménie a enregistré cette année son premier
malheureux mort de froid dans une rue de Gumri. Justement à Gumri, la
deuxième ville d'Arménie ravagée par le séisme de 1988 l'économie
semble également à l'agonie. Anahid Vartanian vit depuis six ans dans
une cabane isolée dans les environs de la ville, près d'une décharge.
Sans domicile, victime du gel, elle fut découverte agonisante dans une
rue de Gumri. Soignée pour des mains et pieds gelés elle ne vécut que
par miracle. Ses quatre enfants furent depuis, confiés à des familles
d'accueil. Depuis, elle vit seule dans sa cabane gracieusement confiée
par un citoyen. Sans électricité, elle s'éclaire à la bougie. « Je
n'ai aucun moyen pour vivre, m'habiller et la pension mensuelle que je
touche ne sert qu'à me procure des médicaments. J'ai frappé à de
nombreuses portes pour obtenir une aide. En vain. Même la ville de
Gumri ne me donne pas le statut de sans domicile fixe. Etant inscrite
à Akhourian. » dit Anahid Vartanian dont le seul rêve est d'obtenir un
appartement et récupérer ses enfants. Avec le temps, deux de ses
filles sont mariées et son fils Haroutioun a été adopté par une
famille. Son autre fils qui a des problèmes de santé a également
trouvé une famille d'accueil. Anahid est donc seule. Toute seule.
Krikor Amirzayan
dimanche 18 décembre 2011,
Krikor Amirzayan ©armenews.com
From: Emil Lazarian | Ararat NewsPress
Un mauvais conte de Noël à Gumri en Arménie
Alors qu'Erévan semble montrer des images d'opulence d'une minorité de
la population qui affichent leur richesse nouvelle, dans certains
quartiers de la capitale arménienne ainsi que dans les régions la vie
est parfois très dure pour les quelque 40% de pauvres que compte le
pays. Pire, l'extrême-pauvreté semble également toucher des milliers
de citoyens d'Arménie. L'Arménie a enregistré cette année son premier
malheureux mort de froid dans une rue de Gumri. Justement à Gumri, la
deuxième ville d'Arménie ravagée par le séisme de 1988 l'économie
semble également à l'agonie. Anahid Vartanian vit depuis six ans dans
une cabane isolée dans les environs de la ville, près d'une décharge.
Sans domicile, victime du gel, elle fut découverte agonisante dans une
rue de Gumri. Soignée pour des mains et pieds gelés elle ne vécut que
par miracle. Ses quatre enfants furent depuis, confiés à des familles
d'accueil. Depuis, elle vit seule dans sa cabane gracieusement confiée
par un citoyen. Sans électricité, elle s'éclaire à la bougie. « Je
n'ai aucun moyen pour vivre, m'habiller et la pension mensuelle que je
touche ne sert qu'à me procure des médicaments. J'ai frappé à de
nombreuses portes pour obtenir une aide. En vain. Même la ville de
Gumri ne me donne pas le statut de sans domicile fixe. Etant inscrite
à Akhourian. » dit Anahid Vartanian dont le seul rêve est d'obtenir un
appartement et récupérer ses enfants. Avec le temps, deux de ses
filles sont mariées et son fils Haroutioun a été adopté par une
famille. Son autre fils qui a des problèmes de santé a également
trouvé une famille d'accueil. Anahid est donc seule. Toute seule.
Krikor Amirzayan
dimanche 18 décembre 2011,
Krikor Amirzayan ©armenews.com
From: Emil Lazarian | Ararat NewsPress