LAURENCE PARISOT, PREOCCUPEE, MET EN GARDE CONTRE TOUT BOYCOTT COMMERCIAL
Jean Eckian
armenews.com
mercredi 21 decembre 2011
La tournure qu'ont pris les evenements lies a la proposition de loi
condamnant tous les genocides reconnus par la France, dont celui des
Armeniens, a atteint un tel degre dans la violence des propos des
responsables turcs envers la Republique francaise, que desormais la
population apprehende d'une autre facon le partenaire commercial turc.
La rhetorique turque ne tient evidemment pas la route devant les faits
patents que constitue le crime de genocide sur la population armenienne
durant l'empire ottoman en 1915. L'argumentaire qui consiste a dire,
a qui veut l'entendre, qu'il faut laisser regler la question par
les historiens, est un ecran de fumee distille depuis des annees,
que seuls des naïfs peuvent croire tandis que les dirigeants turcs
avouent sans vergogne qu'"il n'y a jamais eu de genocide en Turquie",
que "la Turquie n'a commis aucun genocide", et qu'enfin, "la Turquie
ne reconnaîtra jamais des evenements lies aux aleas de la guerre".
Toujours est-il que la France, malgre quelques voix discordantes,
se tient droit dans ses bottes, comptant bien aller au terme positif
de la proposition de Valerie Boyer, comme le laisse entendre Axel
Poniatowski, President de la Commission des Affaires etrangères.
Elle ne semble pas, par ailleurs, vouloir se laisser intimider au
plan commercial, puisque selon les responsables de la question, il n'y
aurait aucune menace sur les interets francais ; car si tel etait le
cas, avec 12 milliards d'investissement francais, et des dizaines de
milliers d'emplois turcs pourvus par les societes francaises, "cela se
retournerait contre la Turquie elle-meme," indiquent-ils. Les mesures
de boycott sur les produits francais auraient egalement pour effet
de retourner l'opinion publique francaise envers la Turquie, qui avec
plus d'un million de touristes se rendant chaque annee dans ce pays,
aurait aussi des consequences sur son economie. C'est ce que semble
vouloir exprimer Laurence Parisot qui, se disant "très preoccupee
par la question", met "en garde contre tout boycott commercial".
Jean Eckian
armenews.com
mercredi 21 decembre 2011
La tournure qu'ont pris les evenements lies a la proposition de loi
condamnant tous les genocides reconnus par la France, dont celui des
Armeniens, a atteint un tel degre dans la violence des propos des
responsables turcs envers la Republique francaise, que desormais la
population apprehende d'une autre facon le partenaire commercial turc.
La rhetorique turque ne tient evidemment pas la route devant les faits
patents que constitue le crime de genocide sur la population armenienne
durant l'empire ottoman en 1915. L'argumentaire qui consiste a dire,
a qui veut l'entendre, qu'il faut laisser regler la question par
les historiens, est un ecran de fumee distille depuis des annees,
que seuls des naïfs peuvent croire tandis que les dirigeants turcs
avouent sans vergogne qu'"il n'y a jamais eu de genocide en Turquie",
que "la Turquie n'a commis aucun genocide", et qu'enfin, "la Turquie
ne reconnaîtra jamais des evenements lies aux aleas de la guerre".
Toujours est-il que la France, malgre quelques voix discordantes,
se tient droit dans ses bottes, comptant bien aller au terme positif
de la proposition de Valerie Boyer, comme le laisse entendre Axel
Poniatowski, President de la Commission des Affaires etrangères.
Elle ne semble pas, par ailleurs, vouloir se laisser intimider au
plan commercial, puisque selon les responsables de la question, il n'y
aurait aucune menace sur les interets francais ; car si tel etait le
cas, avec 12 milliards d'investissement francais, et des dizaines de
milliers d'emplois turcs pourvus par les societes francaises, "cela se
retournerait contre la Turquie elle-meme," indiquent-ils. Les mesures
de boycott sur les produits francais auraient egalement pour effet
de retourner l'opinion publique francaise envers la Turquie, qui avec
plus d'un million de touristes se rendant chaque annee dans ce pays,
aurait aussi des consequences sur son economie. C'est ce que semble
vouloir exprimer Laurence Parisot qui, se disant "très preoccupee
par la question", met "en garde contre tout boycott commercial".