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Genocide Armenien : Un Peu Electoraliste De S'En Occuper Maintenant

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    GENOCIDE ARMENIEN : UN PEU ELECTORALISTE DE S'EN OCCUPER MAINTENANT
    Stephane

    armenews.com
    jeudi 22 decembre 2011

    Faire "maintenant" la proposition de loi condamnant la negation
    du genocide armenien relève de "la volonte personnelle" de Nicolas
    Sarkozy, a juge mercredi Pierre Moscovici (PS), directeur de campagne
    de Francois Hollande, Bruno Le Roux evoquant "un peu d'electoralisme".

    "Le groupe socialiste fera son devoir et votera le texte. En meme
    temps, c'est la responsabilite de l'UMP, du gouvernement et la volonte
    personnelle de Nicolas Sarkozy que de le faire maintenant", a-t-il
    souligne dans les couloirs de l'Assemblee.

    Affirmant que "chacun sait que cette decision a ete prise a l'Elysee
    par Nicolas Sarkozy, prise, paraît-il, de surcroît contre Francois
    Fillon et Alain Juppe", M. Moscovici a juge que le chef de l'Etat
    "doit assumer totalement cette position".

    Les socialistes, a poursuivi le depute du Doubs, sont "très clairs" et
    ont "une position constante : la reconnaissance du genocide armenien"
    mais sont aussi "partisans de l'amitie avec la Turquie, qui a ete
    tenue en hostilite par Nicolas Sarkozy".

    De son côte, Bruno Le Roux, l'un des quatre porte-parole de Francois
    Hollande, a note que le PS avait "aux moments qui n'etaient pas des
    echeances electorales fait voter d'abord la reconnaissance du genocide
    de 1915, ensuite la penalisation" et voterait la proposition de loi
    "parce qu'elle vise a terminer la sequence de reconnaissance du
    genocide armenien".

    "C'est vrai que Nicolas Sarkozy avait pris des engagements il
    y a maintenant quatre ans, avant sa campagne electorale, et des
    engagements qu'une fois de plus il n'a pas tenus. Alors il essaye
    une seance de rattrapage de dernière minute, en passant une nouvelle
    fois en force. On a la l'illustration de la methode du president de
    la Republique : je ne tiens pas mes engagements, et, a la dernière
    minute, j'essaye de faire un peu d'electoralisme pour voir si les
    choses peuvent se regler comme ca", a-t-il fustige.

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