GENOCIDE DES ARMÉNIENS
La déclaration historique de Nicolas Sarkozy sur le génocide arménien
Hier, 23 décembre, à l'occasion des obsèques du Président Vaclav Havel
à Prague, le Président Sarkozy a répondu poliment, mais fermement,
sans le citer, aux attaques frontales du premier ministre turc
Erdogan, dans un entretien accordé à des journalistes de France 2,
diffusé aux journaux de 13h et de 20h, à la suite de l'adoption de la
loi, par l'Assemblée Nationale, visant à pénaliser la négation de tous
les génocides reconnus par la loi française, dont le génocide des
Arméniens.
Le chef de l'Etat s'exprimait devant quelques journalistes à
l'ambassade de France à Prague.
Question du journaliste : Monsieur le Président aux frontières de
l'Europe il y a un pays la Turquie qui est très en colère contre la
France après le vote hier par l'Assemblée nationale d'une loi
pénalisant la négation de tous les génocides y compris le génocide
arménien ce matin le premier ministre Erdogan estime que la France a
commis un génocide en Algérie et vous acuse je cite d'attiser la haine
du musulman et du turc à des fins électoralistes. Quelle est votre
réaction ? Est-ce qu'au vu de ses réactions cette loi n'était pas une
loi inutile ?
Nicolas Sarkozy : En toutes circonstances, il faut garder son sang
froid et son calme. La France définit souverainement sa politique, la
France ne demande pas l'autorisation, la France a des convictions, les
droits de l'homme, le respect de la mémoire. Il y a 10 ans la France a
voté une loi reconnaissant le génocide arménien. 1 500 000 arméniens
massacrés. La question aujourd'hui pour le parlement était de savoir
si la reconnaissance de ce génocide devait impliquer que ceux qui le
contestent puissent avoir à en rendre compte. C'est ce qui a été
décidé par l'Assemblée Nationale.
La France a des principes, voyez-vous monsieur elle porte un message :
chaque pays doit faire l'effort de revisiter son passé. La France ne
donne de leçons à personne mais la France n'entend pas en recevoir.
Question du journaliste : Vous ne craignez pas des mesures de
rétorsions économiques par exemple.
Nicolas Sarkozy : Monsieur Il y a des principes il y a des
convictions. Je respecte les convictions de nos amis turcs un grand
pays une grande civilisation. Ils doivent respecter les nôtres.
Question de la journaliste. Nous sommes en période crise économique.
Est-ce que cette crise ouverte de toute évidence avec la Turquie n'est
pas un luxe que la France ne peut se payer
Nicolas Sarkozy : Madame défendre ses convictions n'est jamais un
luxe, céder sur ses convictions est toujours une lcheté. Les lchetés
finissent toujours pas être payées. Nous sommes aujourd'hui à Prague,
toute l'Europe se réunit autour de la mémoirede Vaclav Havel. Quel est
le message de cet homme ? Avoir des convictions, se battre pour elles,
prôner le dialogue et le respect. Regarder son passé et en tirer des
conclusions pour l'avenir. Nous sommes au début du 21 ème siècle. Le
20 ème siècle fût le siècle des grandes catastrophes, des grands
génocides, des grandes idées meutrières. Des hommes se sont levés.
Walesa en Pologne, Mandela en Afrique du Sud, Vaclav Havel ici pour
dire on peut changer par la paix par le révolution de velours par la
concorde et le rassemblement. Ces hommes ont mis leurs convictions au
dessus de tout. Mandela fait 28 ans de prison.Havel a fait plusieurs
années de prison, Walesa chacun sait mais je pourrais aussi dire
Jean-Paul II. Voila, ce sont des convictions et on ne marchande pas
ses convictions.
toute la vidéo peut être vue
http://www.elysee.fr/president/mediatheque/videos/videotheque.10.html
?itemid=26658
samedi 24 décembre 2011,
Jean Eckian ©armenews.com
La déclaration historique de Nicolas Sarkozy sur le génocide arménien
Hier, 23 décembre, à l'occasion des obsèques du Président Vaclav Havel
à Prague, le Président Sarkozy a répondu poliment, mais fermement,
sans le citer, aux attaques frontales du premier ministre turc
Erdogan, dans un entretien accordé à des journalistes de France 2,
diffusé aux journaux de 13h et de 20h, à la suite de l'adoption de la
loi, par l'Assemblée Nationale, visant à pénaliser la négation de tous
les génocides reconnus par la loi française, dont le génocide des
Arméniens.
Le chef de l'Etat s'exprimait devant quelques journalistes à
l'ambassade de France à Prague.
Question du journaliste : Monsieur le Président aux frontières de
l'Europe il y a un pays la Turquie qui est très en colère contre la
France après le vote hier par l'Assemblée nationale d'une loi
pénalisant la négation de tous les génocides y compris le génocide
arménien ce matin le premier ministre Erdogan estime que la France a
commis un génocide en Algérie et vous acuse je cite d'attiser la haine
du musulman et du turc à des fins électoralistes. Quelle est votre
réaction ? Est-ce qu'au vu de ses réactions cette loi n'était pas une
loi inutile ?
Nicolas Sarkozy : En toutes circonstances, il faut garder son sang
froid et son calme. La France définit souverainement sa politique, la
France ne demande pas l'autorisation, la France a des convictions, les
droits de l'homme, le respect de la mémoire. Il y a 10 ans la France a
voté une loi reconnaissant le génocide arménien. 1 500 000 arméniens
massacrés. La question aujourd'hui pour le parlement était de savoir
si la reconnaissance de ce génocide devait impliquer que ceux qui le
contestent puissent avoir à en rendre compte. C'est ce qui a été
décidé par l'Assemblée Nationale.
La France a des principes, voyez-vous monsieur elle porte un message :
chaque pays doit faire l'effort de revisiter son passé. La France ne
donne de leçons à personne mais la France n'entend pas en recevoir.
Question du journaliste : Vous ne craignez pas des mesures de
rétorsions économiques par exemple.
Nicolas Sarkozy : Monsieur Il y a des principes il y a des
convictions. Je respecte les convictions de nos amis turcs un grand
pays une grande civilisation. Ils doivent respecter les nôtres.
Question de la journaliste. Nous sommes en période crise économique.
Est-ce que cette crise ouverte de toute évidence avec la Turquie n'est
pas un luxe que la France ne peut se payer
Nicolas Sarkozy : Madame défendre ses convictions n'est jamais un
luxe, céder sur ses convictions est toujours une lcheté. Les lchetés
finissent toujours pas être payées. Nous sommes aujourd'hui à Prague,
toute l'Europe se réunit autour de la mémoirede Vaclav Havel. Quel est
le message de cet homme ? Avoir des convictions, se battre pour elles,
prôner le dialogue et le respect. Regarder son passé et en tirer des
conclusions pour l'avenir. Nous sommes au début du 21 ème siècle. Le
20 ème siècle fût le siècle des grandes catastrophes, des grands
génocides, des grandes idées meutrières. Des hommes se sont levés.
Walesa en Pologne, Mandela en Afrique du Sud, Vaclav Havel ici pour
dire on peut changer par la paix par le révolution de velours par la
concorde et le rassemblement. Ces hommes ont mis leurs convictions au
dessus de tout. Mandela fait 28 ans de prison.Havel a fait plusieurs
années de prison, Walesa chacun sait mais je pourrais aussi dire
Jean-Paul II. Voila, ce sont des convictions et on ne marchande pas
ses convictions.
toute la vidéo peut être vue
http://www.elysee.fr/president/mediatheque/videos/videotheque.10.html
?itemid=26658
samedi 24 décembre 2011,
Jean Eckian ©armenews.com