DES DEPUTES ISRAELIENS VONT EXAMINER UNE RECONNAISSANCE DU GENOCIDE ARMENIEN
Ara
armenews.com
lundi 26 decembre 2011
JERUSALEM, 26 dec 2011 (AFP) - Une commission parlementaire israelienne
doit debattre lundi d'un texte reconnaissant le genocide armenien, une
mesure qui devrait aggraver les tensions deja fortes avec la Turquie.
La commission de l'Education doit se reunir a 10H00 (08H00 GMT)
pour discuter d'une proposition de loi faisant du 24 avril, date du
debut des executions en masse d'Armeniens en 1915, une journee de
commemoration du "massacre du peuple armenien".
Le Parlement avait rejete une proposition similaire en 2007, quand
Israël et la Turquie entretenaient des liens etroits. Mais les
relations se sont tendues depuis que la marine israelienne a tue
neuf Turcs en mai 2010 lors de l'arraisonnement d'une flottille qui
tentait de briser le blocus de Gaza. En octobre, la Turquie a expulse
l'ambassadeur israelien a Ankara et rompu ses contrats militaires et
de defense avec Israël.
"Cela fait des annees que nous travaillons" sur ce projet de journee
commemorative, a declare Georgette Avakian, membre du Comite national
armenien a Jerusalem, a la radio publique. "Nous esperons que le
temps est venu".
"Pendant des annees, le gouvernement israelien a refuse de reconnaître
le genocide pour des raisons cyniques, strategiques et economiques,
liees a ses relations avec la Turquie", a regrette Zahava Gal-On, une
depute du parti de gauche Meretz qui soutient la proposition de loi.
Le massacre de centaines de milliers d'Armeniens en 1915 - 1,5 million
selon les Armeniens -, a ete reconnu en 1985 comme un genocide
par l'ONU, mais la Turquie rejette fermement cette qualification,
evoquant des morts dans les combats et les deportations, mais pas
une volonte d'extermination.
La semaine dernière, Ankara a vivement reagi a l'adoption par
l'Assemblee nationale francaise, qui a deja reconnu le genocide
armenien, d'une proposition de loi penalisant la contestation d'un
genocide, annoncant un gel de sa cooperation militaire avec la France,
rappelant son ambassadeur a Paris et accusant a son tour la France
de genocide en Algerie.
Ara
armenews.com
lundi 26 decembre 2011
JERUSALEM, 26 dec 2011 (AFP) - Une commission parlementaire israelienne
doit debattre lundi d'un texte reconnaissant le genocide armenien, une
mesure qui devrait aggraver les tensions deja fortes avec la Turquie.
La commission de l'Education doit se reunir a 10H00 (08H00 GMT)
pour discuter d'une proposition de loi faisant du 24 avril, date du
debut des executions en masse d'Armeniens en 1915, une journee de
commemoration du "massacre du peuple armenien".
Le Parlement avait rejete une proposition similaire en 2007, quand
Israël et la Turquie entretenaient des liens etroits. Mais les
relations se sont tendues depuis que la marine israelienne a tue
neuf Turcs en mai 2010 lors de l'arraisonnement d'une flottille qui
tentait de briser le blocus de Gaza. En octobre, la Turquie a expulse
l'ambassadeur israelien a Ankara et rompu ses contrats militaires et
de defense avec Israël.
"Cela fait des annees que nous travaillons" sur ce projet de journee
commemorative, a declare Georgette Avakian, membre du Comite national
armenien a Jerusalem, a la radio publique. "Nous esperons que le
temps est venu".
"Pendant des annees, le gouvernement israelien a refuse de reconnaître
le genocide pour des raisons cyniques, strategiques et economiques,
liees a ses relations avec la Turquie", a regrette Zahava Gal-On, une
depute du parti de gauche Meretz qui soutient la proposition de loi.
Le massacre de centaines de milliers d'Armeniens en 1915 - 1,5 million
selon les Armeniens -, a ete reconnu en 1985 comme un genocide
par l'ONU, mais la Turquie rejette fermement cette qualification,
evoquant des morts dans les combats et les deportations, mais pas
une volonte d'extermination.
La semaine dernière, Ankara a vivement reagi a l'adoption par
l'Assemblee nationale francaise, qui a deja reconnu le genocide
armenien, d'une proposition de loi penalisant la contestation d'un
genocide, annoncant un gel de sa cooperation militaire avec la France,
rappelant son ambassadeur a Paris et accusant a son tour la France
de genocide en Algerie.