LIVRES
Marina Dédéyan, la passion du roman historique
Marina Dédéyan avait fait son entrée dans le monde de l'édition en
publiant en 2005 le roman historique « Moi, Constance, princesse
d'Antioche » (Stock). En 2008 elle renouvelait avec le genre avec «
L'Aigle de Constantinople » (Flammarion). Avec « Les Vikings de
Novgorod » publié en mars dernier chez Flammarion, Marina Dédéyan
semble désormais acquise à la cause du roman historique. Nous l'avons
rencontrée au 3ème Festival national du livre arménien début décembre
à Marseille pour lui poser quelques questions.
« Nouvelles d'Arménie Magazine » : vos trois premiers romans ont pour
sujet l'Histoire. Une passion ?
Marina Dédéyan : Avec un père, spécialiste de l'Histoire médiévale de
l'Arménie (ndlr Gérard Dédéyan) pouvait-il en être autrement ? Cette
passion de l'Histoire est née d'abord au sein de ma famille et au fil
des très nombreuses lectures. Présenter l'Histoire sous forme de
roman, donne une liberté de création pour l'auteur et le roman atteint
un lectorat plus large avec des histoires d'amour, de passions et
d'ambitions.
« Nouvelles d'Arménie Magazine » : dans « L'Aigle de Constantinople »
qui se déroule à Byzance, le lecteur d'origine arménienne pouvait être
quelque peu frustré par le peu de références à l'Arménie et aux
Arméniens. Un choix délibéré ?
Marina Dédéyan : aucunement. Dans « L'Aigle de Constantinople » je
n'ai pas cherché à présenter l'histoire des relations entre Byzance et
l'Arménie. L'envie d'écrire ce livre m'est venue d'une passion, d'une
sorte de coup de c`ur pour un personnage absolument extraordinaire de
l'empereur Andronic Comnène et de son cousin Manuel. J'ai néanmoins
réalisé une petite entorse à l'Histoire pour ce qui est de l'Arménie,
car l'un des personnages du roman, je l'ai fait passer dans son
expédition, par l'Arménie au lieu de la Géorgie.
« Nouvelles d'Arménie Magazine » : « Les Vikings de Novgorod »
s'éloignent un peu de Byzance, de la Cilicie et de l'Arménie...
Marina Dédéyan : n'oubliez pas qu'il y a chez moi le côté arménien par
mon père, mais russe par ma mère ! Ce roman évoque la figure
légendaire de Rourik, fondateur de la dynastie qui régna sur la Russie
jusqu'au XVIème siècle, à l'avènement des Romanov.
« Nouvelles d'Arménie Magazine » : avez-vous en projet un roman
historique sur l'Arménie ?
Marina Dédéyan : si l'histoire extraordinaire d'un personnage arménien
peut me faire nourrir cette passion d'écrire, pourquoi pas ?
Interview réalisée par Krikor Amirzayan
Marina Dédéyan
From: A. Papazian
Marina Dédéyan, la passion du roman historique
Marina Dédéyan avait fait son entrée dans le monde de l'édition en
publiant en 2005 le roman historique « Moi, Constance, princesse
d'Antioche » (Stock). En 2008 elle renouvelait avec le genre avec «
L'Aigle de Constantinople » (Flammarion). Avec « Les Vikings de
Novgorod » publié en mars dernier chez Flammarion, Marina Dédéyan
semble désormais acquise à la cause du roman historique. Nous l'avons
rencontrée au 3ème Festival national du livre arménien début décembre
à Marseille pour lui poser quelques questions.
« Nouvelles d'Arménie Magazine » : vos trois premiers romans ont pour
sujet l'Histoire. Une passion ?
Marina Dédéyan : Avec un père, spécialiste de l'Histoire médiévale de
l'Arménie (ndlr Gérard Dédéyan) pouvait-il en être autrement ? Cette
passion de l'Histoire est née d'abord au sein de ma famille et au fil
des très nombreuses lectures. Présenter l'Histoire sous forme de
roman, donne une liberté de création pour l'auteur et le roman atteint
un lectorat plus large avec des histoires d'amour, de passions et
d'ambitions.
« Nouvelles d'Arménie Magazine » : dans « L'Aigle de Constantinople »
qui se déroule à Byzance, le lecteur d'origine arménienne pouvait être
quelque peu frustré par le peu de références à l'Arménie et aux
Arméniens. Un choix délibéré ?
Marina Dédéyan : aucunement. Dans « L'Aigle de Constantinople » je
n'ai pas cherché à présenter l'histoire des relations entre Byzance et
l'Arménie. L'envie d'écrire ce livre m'est venue d'une passion, d'une
sorte de coup de c`ur pour un personnage absolument extraordinaire de
l'empereur Andronic Comnène et de son cousin Manuel. J'ai néanmoins
réalisé une petite entorse à l'Histoire pour ce qui est de l'Arménie,
car l'un des personnages du roman, je l'ai fait passer dans son
expédition, par l'Arménie au lieu de la Géorgie.
« Nouvelles d'Arménie Magazine » : « Les Vikings de Novgorod »
s'éloignent un peu de Byzance, de la Cilicie et de l'Arménie...
Marina Dédéyan : n'oubliez pas qu'il y a chez moi le côté arménien par
mon père, mais russe par ma mère ! Ce roman évoque la figure
légendaire de Rourik, fondateur de la dynastie qui régna sur la Russie
jusqu'au XVIème siècle, à l'avènement des Romanov.
« Nouvelles d'Arménie Magazine » : avez-vous en projet un roman
historique sur l'Arménie ?
Marina Dédéyan : si l'histoire extraordinaire d'un personnage arménien
peut me faire nourrir cette passion d'écrire, pourquoi pas ?
Interview réalisée par Krikor Amirzayan
Marina Dédéyan
From: A. Papazian