ANKARA DENONCE L'ATTITUDE DE MME MERKEL SUR CHYPRE
Gari
armenews
vendredi 14 janvier 2011,
TURQUIE
Les recentes declarations de la chancelière allemande Angela Merkel
qui reprochait a Ankara de ne pas prendre les mesures necessaires
en vue d'une resolution du conflit chypriote ont ete fraîchement
accueillies par la Turquie, dont le ministre des affaires etrangères
a declare mercredi a exprime sa deception lors d'une conference de
presse le 12 janvier.
"Les dernières declarations de Mme Merkel nous ont cause beaucoup
decu. Si Mme Merkel et l'Allemagne exercent leurs efforts pour la
paix sur la question de Chypre, nous leur apporterons notre soutien,
mais il faut tout d'abord qu'elles adoptent une approche objective du
differend entre les parties concernees ", a notamment declare Ahmet
Davutoglu devant les journalistes a Ankara.
Lors de sa visite de cinq heures a l'Etat Chypriote grec la veille,
Angela Merkel avait critique la Turquie et les Chypriotes turcs
pour ne pas en faire assez en vue de parvenir a un accord avec les
Chypriotes grecs. Sa critique a recu une reponse rapide du premier
ministre turc Recep Tayyip Erdogan.
" Je pense que Mme Merkel a la memoire courte. C'est elle qui a dit
que l'UE avait eu tort d'admettre en son sein la Republique de Chypre.
Mais maintenant, elle rend visite a l'administration chypriote grecque
et fait une telle declaration ", s'est indigne M. Erdogan alors qu'il
se trouvait au Qatar pour une visite officielle, en ajoutant " Il est
egalement clair qu'elle ne connaît pas l'histoire de la question de
Chypre ".
" Après sa rencontre avec le president chypriote Dimitris Christofias,
Mme Merkel a appele la Turquie a faire preuve d'une plus grande
volonte politique pour parvenir a un règlement du conflit de Chypre.
Si Mme Merkel avait parle a l'ancien chancelier Gerhard Schroder,
elle aurait su qui etait charge de la question chypriote ", a declare
M.Erdogan qui, en ironisant, a appele " la chancelière a prendre le
the avec Gerhard Schroder et a se pencher avec lui sur les origines
du conflit ".
Invite a commenter les propos de Mme Merkel, M. Davutoglu a rappele
que l'Allemagne est l'un des principaux allies de la Turquie mais
qu'elle devrait savoir que " les initiatives positives qui ont ete
prises au cours des deux dernières annees sont venus de la partie
turque. Si Mme Merkel avait parle aux deux parties, elle n'aurait
pas fait ces declarations unilaterales", a-t-il declare en ajoutant :
" Nous avons confiance en elle et en son gouvernement. J'espère que
dans la periode a venir elle ecoutera la partie turque et adoptera
une approche plus objective et equitable ". Le chef de la diplomatie
turque a toutefois deplore que " si l'Allemagne peut jouer un rôle
important, elle ne peut le faire en n'ecoutant qu'une seule partie ".
Dans une reference a l'appreciation par Mme Merkel des mesures prises
par les Chypriotes grecs, M. Davutoglu a lui aussi joue de l'ironie
pour dire : " Oui, les Chypriotes grecs ont deploye des efforts.
Surtout pour rejeter le plan Annan", dans une allusion au referendum de
2004, lorsque les Turcs de l'île avait vote en faveur du plan propose
par l'ancien secretaire general de l'Onu alors que les Chypriotes
grecs l'avaient rejete.
From: A. Papazian
Gari
armenews
vendredi 14 janvier 2011,
TURQUIE
Les recentes declarations de la chancelière allemande Angela Merkel
qui reprochait a Ankara de ne pas prendre les mesures necessaires
en vue d'une resolution du conflit chypriote ont ete fraîchement
accueillies par la Turquie, dont le ministre des affaires etrangères
a declare mercredi a exprime sa deception lors d'une conference de
presse le 12 janvier.
"Les dernières declarations de Mme Merkel nous ont cause beaucoup
decu. Si Mme Merkel et l'Allemagne exercent leurs efforts pour la
paix sur la question de Chypre, nous leur apporterons notre soutien,
mais il faut tout d'abord qu'elles adoptent une approche objective du
differend entre les parties concernees ", a notamment declare Ahmet
Davutoglu devant les journalistes a Ankara.
Lors de sa visite de cinq heures a l'Etat Chypriote grec la veille,
Angela Merkel avait critique la Turquie et les Chypriotes turcs
pour ne pas en faire assez en vue de parvenir a un accord avec les
Chypriotes grecs. Sa critique a recu une reponse rapide du premier
ministre turc Recep Tayyip Erdogan.
" Je pense que Mme Merkel a la memoire courte. C'est elle qui a dit
que l'UE avait eu tort d'admettre en son sein la Republique de Chypre.
Mais maintenant, elle rend visite a l'administration chypriote grecque
et fait une telle declaration ", s'est indigne M. Erdogan alors qu'il
se trouvait au Qatar pour une visite officielle, en ajoutant " Il est
egalement clair qu'elle ne connaît pas l'histoire de la question de
Chypre ".
" Après sa rencontre avec le president chypriote Dimitris Christofias,
Mme Merkel a appele la Turquie a faire preuve d'une plus grande
volonte politique pour parvenir a un règlement du conflit de Chypre.
Si Mme Merkel avait parle a l'ancien chancelier Gerhard Schroder,
elle aurait su qui etait charge de la question chypriote ", a declare
M.Erdogan qui, en ironisant, a appele " la chancelière a prendre le
the avec Gerhard Schroder et a se pencher avec lui sur les origines
du conflit ".
Invite a commenter les propos de Mme Merkel, M. Davutoglu a rappele
que l'Allemagne est l'un des principaux allies de la Turquie mais
qu'elle devrait savoir que " les initiatives positives qui ont ete
prises au cours des deux dernières annees sont venus de la partie
turque. Si Mme Merkel avait parle aux deux parties, elle n'aurait
pas fait ces declarations unilaterales", a-t-il declare en ajoutant :
" Nous avons confiance en elle et en son gouvernement. J'espère que
dans la periode a venir elle ecoutera la partie turque et adoptera
une approche plus objective et equitable ". Le chef de la diplomatie
turque a toutefois deplore que " si l'Allemagne peut jouer un rôle
important, elle ne peut le faire en n'ecoutant qu'une seule partie ".
Dans une reference a l'appreciation par Mme Merkel des mesures prises
par les Chypriotes grecs, M. Davutoglu a lui aussi joue de l'ironie
pour dire : " Oui, les Chypriotes grecs ont deploye des efforts.
Surtout pour rejeter le plan Annan", dans une allusion au referendum de
2004, lorsque les Turcs de l'île avait vote en faveur du plan propose
par l'ancien secretaire general de l'Onu alors que les Chypriotes
grecs l'avaient rejete.
From: A. Papazian