Agence France Presse
19 Janv 2011
Le président grec invoque l'histoire et les "massacres" par le "barbare" turc
(AFP) -
ATHENES - Le "barbare" turc a "massacré" Grecs et Arméniens au début
du XXe siècle, a déclaré mardi le président grec Karolos Papoulias en
accueillant son homologue arménien Serge Sarkissian, en visite à
Athènes.
"Nous avons été massacrés par le même barbare", a déclaré le président
grec à M. Sarkissian qui a entamé mardi une visite de trois jours en
Grèce.
"Beaucoup de choses ont changé" depuis le début du XXe siècle et les
massacres d'Arméniens et de Grecs établis sur les bords de la mer
Noire, a cependant ajouté M. Papoulias, 81 ans.
"Si nous n'avions pas à supporter le fardeau de l'équilibre militaire
(avec la Turquie), nous n'aurions pas besoin du Fonds monétaire
international", a-t-il poursuivi, en référence au plan d'aide de
l'Union européenne et du FMI à la Grèce, étranglée par une dette
publique abyssale.
La Grèce a entrepris une normalisation de ses rapports avec la
Turquie, mais les relations butent toujours sur la délimitation du
plateau continental et de l'espace aérien en mer Egée, ainsi que la
question de Chypre.
Athènes argue de cette tension persistante pour renvoyer à plus tard
une baisse radicale de son très important budget de défense, en dépit
de la grave crise financière traversée par le pays.
La Turquie et l'Arménie sont, elles, divisées par la question des
massacres d'Arméniens sous l'Empire ottoman (1915-1917), qu'Erevan
entend voir reconnaître comme un génocide. Les deux pays ont signé en
octobre 2009 deux protocoles prévoyant des relations diplomatiques et
la réouverture de leur frontière commune. Mais le processus s'est
enlisé dans des accusations mutuelles.
From: A. Papazian
19 Janv 2011
Le président grec invoque l'histoire et les "massacres" par le "barbare" turc
(AFP) -
ATHENES - Le "barbare" turc a "massacré" Grecs et Arméniens au début
du XXe siècle, a déclaré mardi le président grec Karolos Papoulias en
accueillant son homologue arménien Serge Sarkissian, en visite à
Athènes.
"Nous avons été massacrés par le même barbare", a déclaré le président
grec à M. Sarkissian qui a entamé mardi une visite de trois jours en
Grèce.
"Beaucoup de choses ont changé" depuis le début du XXe siècle et les
massacres d'Arméniens et de Grecs établis sur les bords de la mer
Noire, a cependant ajouté M. Papoulias, 81 ans.
"Si nous n'avions pas à supporter le fardeau de l'équilibre militaire
(avec la Turquie), nous n'aurions pas besoin du Fonds monétaire
international", a-t-il poursuivi, en référence au plan d'aide de
l'Union européenne et du FMI à la Grèce, étranglée par une dette
publique abyssale.
La Grèce a entrepris une normalisation de ses rapports avec la
Turquie, mais les relations butent toujours sur la délimitation du
plateau continental et de l'espace aérien en mer Egée, ainsi que la
question de Chypre.
Athènes argue de cette tension persistante pour renvoyer à plus tard
une baisse radicale de son très important budget de défense, en dépit
de la grave crise financière traversée par le pays.
La Turquie et l'Arménie sont, elles, divisées par la question des
massacres d'Arméniens sous l'Empire ottoman (1915-1917), qu'Erevan
entend voir reconnaître comme un génocide. Les deux pays ont signé en
octobre 2009 deux protocoles prévoyant des relations diplomatiques et
la réouverture de leur frontière commune. Mais le processus s'est
enlisé dans des accusations mutuelles.
From: A. Papazian