MOSCOU SOUTIENDRAIT D'ABORD UN ACCORD DE NON-AGRESSION BILATERAL
Marion
armenews.com
lundi 11 juillet 2011
Plusieurs analystes estiment que le processus de paix sur le conflit
du Haut-Karabagh va de l'avant malgre l'echec des negociations du
sommet de Kazan.
L'analyste politique Ruben Mehrabian voit les navettes diplomatiques du
ministre russe des Affaires etrangères, Sergueï Lavrov, en Armenie et
en Azerbaïdjan sur le conflit du Haut-Karabagh comme le prolongement
du sommet de Kazan, où les parties ont annonce avoir atteint une "
entente mutuelle sur un certain nombre de questions ".
Dans une interview accordee a RFE / RL, vendredi 8 juillet, R.
Mehrabian a affirme que les pourparlers se poursuivent sous la
mediation de la Russie, malgre l'absence de progrès notables.
L'analyste a egalement note un rôle plus actif de l'Union europeenne
sur la question du Haut-Karabagh, ce qui aurait donne l'opportunite
a l'Armenie et a l'Azerbaïdjan de se mettre rapidement d'accord sur
les principes de base du règlement du conflit. Selon R. Mehrabian
Erevan et Bakou ont desormais une etroite marge de man~\uvre.
Le directeur de l'Institut du Caucase, Alexander Iskandarian, ne voit
pour sa part aucune raison de supposer que les parties pourraient
s'entendre sur une resolution du conflit cette annee. Il est plus
enclin a penser que, a ce stade, la Russie soutient un accord de
non-agression bilateral.
A. Iskandarian a minimise la probabilite d'une guerre, en affirmant
que cette eventualite serait une erreur folle. Il a ajoute qu'il ne
considerait pas les dirigeants azerbaïdjanais comme " fous ".
" Si une guerre eclate, elle ne durera que trois a cinq jours. Elle
conduira a de grandes pertes du côte des Armeniens du Haut-Karabagh,
mais ne resoudra pas les problèmes de l'Azerbaïdjan. Par ailleurs,
l'Azerbaïdjan lui-meme enregistrera des pertes très importantes,
ce qui est susceptible de conduire a un changement de leadership. En
cas de guerre, l'Azerbaïdjan peut voir ses aides financières bloquees
et ses infrastructures petrolières endommagees ", a declare A.
Iskandarian.
From: A. Papazian
Marion
armenews.com
lundi 11 juillet 2011
Plusieurs analystes estiment que le processus de paix sur le conflit
du Haut-Karabagh va de l'avant malgre l'echec des negociations du
sommet de Kazan.
L'analyste politique Ruben Mehrabian voit les navettes diplomatiques du
ministre russe des Affaires etrangères, Sergueï Lavrov, en Armenie et
en Azerbaïdjan sur le conflit du Haut-Karabagh comme le prolongement
du sommet de Kazan, où les parties ont annonce avoir atteint une "
entente mutuelle sur un certain nombre de questions ".
Dans une interview accordee a RFE / RL, vendredi 8 juillet, R.
Mehrabian a affirme que les pourparlers se poursuivent sous la
mediation de la Russie, malgre l'absence de progrès notables.
L'analyste a egalement note un rôle plus actif de l'Union europeenne
sur la question du Haut-Karabagh, ce qui aurait donne l'opportunite
a l'Armenie et a l'Azerbaïdjan de se mettre rapidement d'accord sur
les principes de base du règlement du conflit. Selon R. Mehrabian
Erevan et Bakou ont desormais une etroite marge de man~\uvre.
Le directeur de l'Institut du Caucase, Alexander Iskandarian, ne voit
pour sa part aucune raison de supposer que les parties pourraient
s'entendre sur une resolution du conflit cette annee. Il est plus
enclin a penser que, a ce stade, la Russie soutient un accord de
non-agression bilateral.
A. Iskandarian a minimise la probabilite d'une guerre, en affirmant
que cette eventualite serait une erreur folle. Il a ajoute qu'il ne
considerait pas les dirigeants azerbaïdjanais comme " fous ".
" Si une guerre eclate, elle ne durera que trois a cinq jours. Elle
conduira a de grandes pertes du côte des Armeniens du Haut-Karabagh,
mais ne resoudra pas les problèmes de l'Azerbaïdjan. Par ailleurs,
l'Azerbaïdjan lui-meme enregistrera des pertes très importantes,
ce qui est susceptible de conduire a un changement de leadership. En
cas de guerre, l'Azerbaïdjan peut voir ses aides financières bloquees
et ses infrastructures petrolières endommagees ", a declare A.
Iskandarian.
From: A. Papazian