SERGE SARKISSIAN DEPLORE LE MANQUE DE CONFIANCE DANS LES ELECTIONS
Marion
armenews.com
mercredi 13 juillet 2011
Le president Serge Sarkissian estime que les reticences de l'opposition
a accepter les resultats officiels des elections ont ete un facteur
cle de tension politique en Armenie.
" Combien avons-nous eu d'elections presidentielles et quels candidats
[vaincus] ont-ils reconnu et salue la victoire de leur rival ? ",
a interroge le president lors d'une visite a la redaction du journal
russe Golos Armenii. " Le problème est que les elections sont souvent
considerees comme le jeu de backgammon. "
C'est, selon lui, le principal obstacle a l'instauration d'une "
atmosphère de confiance mutuelle entre les acteurs politiques armeniens
", aurait-il ajoute.
" Si les candidats a la presidentielle menaient une campagne electorale
honnete, reconnaissaient les resultats du vote et felicitaient le
gagnant, alors les gens ne diraient pas que les elections ont ete
falsifiees ", a poursuivi S. Sarkissian.
Depuis l'independance, aucune election presidentielle ou legislative
n'a ete jugee libre et equitable par les observateurs internationaux.
S. Sarkissian, qui a occupe des postes cles au sein des gouvernements
depuis 1993, a longtemps ete accuse par l'opposition de fraude
electorale.
La dernière election presidentielle de fevrier 2008 et a amene
Serge Sarkissian au pouvoir, a recu une evaluation plus positive des
observateurs internationaux que les precedents votes armeniens.
Le principal adversaire politique de S. Sarkissian, l'ancien president
Levon Ter-Petrossian, a refuse de reconnaître sa defaite et a organise
des manifestations massives a Erevan pour exiger un nouveau scrutin.
Les autorites ont recouru a la force pour reprimer les protestations.
S'exprimant a l'Assemblee parlementaire du Conseil de l'Europe a
Strasbourg le mois dernier, S. Sarkissian a promis de " n'epargner
aucun effort " pour organiser democratiquement le scrutin legislatif
de 2012. Il a souligne les nouveaux amendements apportes au code
electoral en mai.
Les partis d'opposition ont rejete ce code, en affirmant que
les autorites armeniennes n'ont toujours pas la volonte politique
d'organiser des elections democratiques et donc de courir le risque
de perdre le pouvoir.
Marion
armenews.com
mercredi 13 juillet 2011
Le president Serge Sarkissian estime que les reticences de l'opposition
a accepter les resultats officiels des elections ont ete un facteur
cle de tension politique en Armenie.
" Combien avons-nous eu d'elections presidentielles et quels candidats
[vaincus] ont-ils reconnu et salue la victoire de leur rival ? ",
a interroge le president lors d'une visite a la redaction du journal
russe Golos Armenii. " Le problème est que les elections sont souvent
considerees comme le jeu de backgammon. "
C'est, selon lui, le principal obstacle a l'instauration d'une "
atmosphère de confiance mutuelle entre les acteurs politiques armeniens
", aurait-il ajoute.
" Si les candidats a la presidentielle menaient une campagne electorale
honnete, reconnaissaient les resultats du vote et felicitaient le
gagnant, alors les gens ne diraient pas que les elections ont ete
falsifiees ", a poursuivi S. Sarkissian.
Depuis l'independance, aucune election presidentielle ou legislative
n'a ete jugee libre et equitable par les observateurs internationaux.
S. Sarkissian, qui a occupe des postes cles au sein des gouvernements
depuis 1993, a longtemps ete accuse par l'opposition de fraude
electorale.
La dernière election presidentielle de fevrier 2008 et a amene
Serge Sarkissian au pouvoir, a recu une evaluation plus positive des
observateurs internationaux que les precedents votes armeniens.
Le principal adversaire politique de S. Sarkissian, l'ancien president
Levon Ter-Petrossian, a refuse de reconnaître sa defaite et a organise
des manifestations massives a Erevan pour exiger un nouveau scrutin.
Les autorites ont recouru a la force pour reprimer les protestations.
S'exprimant a l'Assemblee parlementaire du Conseil de l'Europe a
Strasbourg le mois dernier, S. Sarkissian a promis de " n'epargner
aucun effort " pour organiser democratiquement le scrutin legislatif
de 2012. Il a souligne les nouveaux amendements apportes au code
electoral en mai.
Les partis d'opposition ont rejete ce code, en affirmant que
les autorites armeniennes n'ont toujours pas la volonte politique
d'organiser des elections democratiques et donc de courir le risque
de perdre le pouvoir.