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Le Statu-Quo Est Pour Tous Une Situtation Gagnant-Gagnant...

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    LE STATU-QUO EST POUR TOUS UNE SITUTATION GAGNANT-GAGNANT...

    Jean Eckian

    armenews.com
    mardi 26 juillet 2011,
    KARABAKH

    Une analyse interessante d'un historien, directeur d'une organisation
    independante apolitique et non-commerciale de Bakou, qui eclaire
    la perception que se fait le peuple azerbaïdjanais de la situation
    au Karabagh. Au moins dans la traduction de son propos en anglais,
    son analyse de l'impact respectif des depenses militaires en Armenie
    et en Azerbaïdjan n'est pas claire et c'est dommage : il commence en
    declarant que personne n'est favorable a la reprise des hostilites,
    mais signale par la suite un sondage selon lequel le pourcentage des
    personnes favorables a une solution militaire du conflit est en très
    nette augmentation (ah, les sondages...). Il n'est pas convaincant
    lorsqu'il met a egalite la propagande azerie et celle du pouvoir
    armenien. C'est un domaine où manifestement l'argent du petrole
    donne a la partie azerie un monumental avantage. Les declarations a
    la tribune du Senat en mai ou l'affaire de khatchkars de l'Unesco en
    sont des indications recentes. On ne peut pas non plus laisser dire
    que le monopole oligarchique et les violations des droits de l'homme
    sont en Armenie au meme niveau qu'en Azerbaïdjan.

    Il dit cependant qu'a Kazan, c'est l'Azerbaïdjan qui a torpille les
    negociations. Mais il faut rendre tout de meme hommage a la liberte
    de jugement dont fait preuve Arif Yunusov vis-a-vis du pouvoir de
    l'Azerbaïdjan.

    GB

    Le Statu-quo est pour tous une situtation gagnant-gagnant, en
    particulier pour les parties au conflit

    Paru dans le n° 1265 d'Armenian Life Magazine

    Interview de Arif Yunusov, Directeur du Departement des Conflits et
    des Migrations a l'Institut pour la Paix et la Democratie (Bakou)

    Par David Stepanian

    Arminfo 14 juillet 2011

    Dans l'une de vos recentes interview, vous exprimez votre desaccord
    categorique avec les experts politique qui disent que le danger d'une
    nouvelle guerre s'est accru après l'echec de la reunion de Kazan. Sur
    quoi pensez vous que les parties pourront negocier alors que Bakou
    refuse toute concession a propos des territoires ? Personne ne veut
    la guerre pour le moment pour de nombreuses raisons objectives et
    subjectives : ni les parties au conflit ni les pays mediateurs. Il
    est difficile de dire ce qui se passera demain, mais personne ne veut
    la guerre a present. En depit de la menace continuelle de guerre,
    le statu quo est gagnant-gagnant pour tout le monde, specialement
    pour les paries au conflit qui pensent que le temps joue en leur
    faveur. La resolution du conflit doit etre basee sur l'idee d'un
    compromis, mais il est necessaire de s'y resoudre.

    En outre, l'idee d'un compromis est percue comme un moyen d'obtenir
    le meilleur de l'autre partie, non comme une aspiration a faire
    des concessions. Au cours des vingt dernières annees, a chaque
    fois que les mediateurs ont propose un schema d'accord quel qu'il
    soit (etape-par-etape, global, etat commun, principes de Paris,
    et maintenant les principes de Madrid), l'une des parties s'y
    est opposee et a rompu le processus des negociations. A Kazan,
    c'est l'Azerbaïdjan qui a torpille les negociations. Il n'y a rien
    d'etrange ou d'inhabituel dans le fait en lui-meme de la rupture
    des negociations, ou plus precisement, dans le desaccord. Il n'est
    pas exclu, a-t-il dit, que l'Armenie exprimera son desaccord la
    prochaine fois.

    Beaucoup, surtout en dehors de notre region, attendaient un progrès
    decisif avant la reunion de Kazan et ont commence a predire la
    signature d'un document important. De fait, ces personnes ont ressenti
    a la suite de l'echec de Kazan une vive deception. Par contre,
    ceux qui ont une approche plus realiste du processus de resolution
    comprennent que ce qui s'est passe a Kazan n'est pas une tragedie.

    C'est une situation normale et les negociations seront continuees
    parce que la seule alternative aux negociations, c'est la guerre.

    Il reste toujours deux options pour la resolution du conflit : si les
    parties pensent que les principes actuels n'ont pas les vertus d'un
    compromis et ne s'en satisfont pas (comme precedemment, pendant deux
    decennies), alors s'amorce un nouveau processus. La seconde option
    est que les discussions continuent sur la base des principes en cours.

    C'est la seconde option qui reste encore en application. Les
    dirigeants de Bakou pensent qu'il est necesaire de resoudre le
    problème avec l'equipe des forces du maintien de la paix, en sorte,
    plus exactement, de ne pas admettre la presence de troupes des pays
    copresidents dans la region. S'il fallait traduire en langage clair
    ce langage diplomatique, cela veut dire que l'Azerbaïdjan ne veut
    pas la repetition de ce qui s'est produit avec la Georgie, où les
    troupes de maintien de la paix se sont vite muees en prenant part au
    conflit et finalement ont ete amenees a un rôle très eloigne des nobles
    pratiques. Par consequent, l'Azerbaïdjan veut que l'accord mentionne
    clairement l'inadmissibilite des troupes russes, alors que nous savons
    bien que ni les Americains ni les Francais ne prendront une telle
    initiative. Pour ce qui concerne la Russie, elle veut le retour de
    ses troupes dans la region d'une facon ou d'une autre. L'Azerbaïdjan
    essaie en meme temps de considerer specifiquement la question du
    retour des territoires et de parvenir a une decision differente sur
    la question de la region de Latchine. L'Azerbaïdjan pense que la
    question du statut interimaire du Karabagh et celle de son statut
    definitif n'ont pas ete encore abordees, il a dit et ajoute que ces
    questions allaient etre negociees a partie de maintenant.

    Les principes de base prevoient de donner un statut d'autonomie pour
    le Karabagh, le retour d'une zone tampon sous contrôle Azerbaïdjanais,
    la garantie de leur droit de retour aux refugies, un corridor securise
    entre le Karabagh et l'Armenie, la creation d'une force internationale
    de maintien de la paix. Pourquoi Bakou rejette-t-elle un tel schema
    de règlement en depit du fait qu'au premier stade, c'est la partie
    armenienne qui fait des concessions ? La problematique actuelle
    oppose une solution d'ensemble a un plan etape par etape, alors que
    meme si les parties acceptent une solution d' ensemble, leur mise en
    application ne peut se faire que par etapes. C'est le cas non seulement
    du problème du retour de certaines regions a l'Azerbaïdjan, mais aussi
    par la suite de celui du statut final. En consequence, on ne devrait
    pas dire qu'une partie fait des concessions alors que l'autre n'en fait
    pas simplement parce que certains points sont laisses en suspens. Dès
    que tous les principes sont convenus et que les Presidents armenien
    et azerbaïdjanais auront signe un document avec les garanties claires
    pilotees par les pays co-presidents, la mise en application etape par
    etape de tous les principes pourra commencer. Personne n'aura alors
    le droit de s'ecarter d'aucun de ces principes.

    Les sondages d'opinion dans les societes revèlent que le premier
    sujet d'inquietude dans la societe azerbaïdjanaise est le conflit du
    Karabagh. Dans ce ce temps, les sondages en Armenie de ces dernières
    annees montrent que le conflit du Karabagh est au troisième rang des
    preoccupations des Armeniens, après la corruption et les problèmes
    economiques. Pensez-vous que c'est la propagande anti-armenienne qui
    explique une telle difference des resultats dans les deux pays ? La
    propagande dirigee contre le pays voisin est la plus grande illusion
    qui a cours dans les societes armenienne et azerbaIdjanaise. Chacune
    des parties est certaine que tout dans son pays est bon, qu'elle est
    tolerante, tandis que le pays voisin est tout a fait terrible, qu'
    il mène une propagande a grande echelle, etc. Notre Institut Paix et
    Democratie, avec nos partenaires Armeniens, a regulièrement analyse
    les mass-media et les sites Internet des deux pays pendant de longues
    annees deja. Le resultat est le meme : dans les deux societes, ill y a
    une propagande très forte contre l'autre partie. Simplement, personne
    n'a conscience de la propagande de son propre pays. C'est un phenomène
    normal qu'on connaît bien lorsqu'on etudie les conflits. En outre, la
    propagande dirigee contre l'autre partie n'est pas le fait des seuls
    mass-media. On la trouve dans les manuels pour elèves et etudiants,
    dans lesquels l'image de la partie opposee est presentee deformee,
    favorisant les mythes et les stereotypes. Pour ce qui concerne les
    resultats des sondages d'opinion, ils reflètent la realite des choses.

    Bien qu'en Armenie le Karabagh est a la troisième place, cela ne
    veut pas dire que la question du Karabagh n'est plus pertinente pour
    la societe armenienne. Simplement, pour les Armeniens, le conflit du
    Karabagh est resolu et il ne reste plus qu'a enteriner dans le droit,
    par la negociation, ce qui a ete acquis par la force. Pour le citoyen
    ordinaire d'Armenie, ce n'est plus a present que le problème des
    diplomates et des hommes et femmes politiques et ce n'est plus aussi
    interessant. Au cas où la situation sur la ligne de front changerait,
    la question du Karabagh reprendrait rapidement le premier rang dans
    les urgences de la societe armenienne. La situation dans la societe
    azerbaïdjanaise est tout a fait differente. L'Azerbaïdjan a subi une
    defaite et cette question est primordiale pour elle. Le Karabagh est
    une parite importante pas seulement sous l'aspect de sa culture mais
    aussi pour son identite. Les autorites azerbaïdjanaises propagent
    le problème des terres en Armenie où des Azerbaïdjanais vivaient il
    n'y a pas si longtemps. Elles ont meme invente un terme "Azerbaïdjan
    de l'Ouest" pour designer le territoire actuel de l'Armenie. Mais une
    telle propagande des autorites azerbaïdjanaises ne recoit presqu'aucune
    reponse de la societe azerbaïdjanaise parce qu'il n'y a rien en Armenie
    ou sur aucune autre terre en dehors de l'Azerbaïdjan, où ont vecu ou
    vivent encore des Azerbaïdjanais, pour faire echo a la musique ou la
    litterature des Azerbaîdjanais, en dehors du Karabagh.

    Il faut un changement culturel au sein de la societe de l'Azerbaïdjan
    pour qu'elle oublie le Karabagh. Par consequent, la perte du Karabagh
    est a ce point douloureuse pour les Azerbaïdjanais. Le budget militaire
    en Armenie n'excède pas 400 millions de dollars, tandis que ce chiffre
    en Azerbaïdjan s'elève a 3,3 milliards de dollars.

    Pensez vous que la situation socio-economique en Azerbaïdjan, en
    dehors d'Absheron ["la Region de l'Or Noir", selon sa propre devise] en
    particulier, justifie que l'on depense 7 millions de dollars par jour
    pour la defense ? Y a-t-il personne qui manifeste sa desapprobation
    pour une depense aussi elevee ? Bien sûr, l'AzerbaIdjan depense pour
    la defense beaucoup plus que l'Armenie. Mais c'est sans aucun doute
    une mauvaise approche. Le problème est que l'Azerbaïdjan a depense
    pour son budget militaire 12 a 14% de son budget total depuis deja
    10 ans. Cependant, rapprochant les depenses militaires du produit
    interieur brut, le PIB, on voit que l'Armenie consacre la moitie
    pour sa defense de ce que depense l'Azerbaïdjan. Du fait de ses
    ressources en energis, l'Azerbaïdjan recoit beaucoup d'argent stable
    dans son budget.

    Le budget de l'Azerbaïdjan est fonction du prix du barril de brut.

    Lorsque ce prix pour l'Azerbaïdjan etait de 60 dollars le barril
    (il etait de 40 dollars avant 2008). Les depenses militaires
    etaient prevues pour un montant de 3 270 millions de dollars. A
    cette epoqie, le prix du petrole ne croissait pas aussi vite, ce qui
    veut dire que le budget de l'Azerbaïdjan recoit constamment des fonds
    supplementaires. Actuellement, le prix du brut avoisine les 98 dollars
    par baril. Mais meme si ce prix descend a 80 dollars le baril, en 2011,
    l'Azerbaïdjan recevra 7 milliards de dollars de plus que les profits
    escomptes. Et suffisamment de fonds sont disponibles pour les bespoins
    sociaux. En consequence, l'Azerbaïdjan ne se rend pas compte de cette
    course aux armements. Nos problèmes sont differents : la population
    s'indigne de l'arbitraire de ses dirigeants, du manque de reformes
    democratiques, des violations des droits humains, de la corruption, et
    du monopole oligarchique. Tout cela est observe en Armenie egalement,
    comme l'ont revèle les sondages. Mais les autorites ont encore a leur
    disposition beaucoup de fonds a consacrer en quantite significative
    pour les besoins sociaux. En consequence, la rhetorique militaire
    d'Aliyev ne recoit pas d'opposition dans la societe. Contrairement
    a l'Azerbaïdjan, l'Armenie ne beneficie pas d'une telle manne et les
    citoyens ressentent les effets de chaque dram engage dans le budget
    militaire. L'Azerbaïdjan mène une vraie course aux armements employant
    precisement ce facteur qui afectera inevitablement l'economie de
    l'Armenie et influencera le processus de negociation.

    En reponse aux appels de la communaute mondiale pour la paix,
    les dirigeants de Bakou preparent ouvertement les citoyens a une
    nouvelle guerre. L'Armenie a annonce a plusieurs reprises que la
    solution militaire du conflit est une impasse. Est-ce quelqu'un en
    Azerbaïdjan est d'accord avec la position de ses autorites ? Mais
    en l'absence de propagande d'etat, l'ecrasante majorite des Azeris
    n'a pas l'intention de renoncer au Karabagh. Il faut aussi prendre
    en compte le fait que la nouvelle generation n'a pas connu la
    guerre. Selon les donnees de mes sondages d'opinion, le nombre de
    personnes favorables a une solution militaire du conflit du Karabagh
    est en augmentation. Au moins sur les sept ans qui viennent de
    s'ecouler, ce nombre s'est accru considerablement. En meme temps,
    cependant, beaucoup de personnes pensent que les negociations sont
    la meilleure facon de resoudre le conflit ; c'est en particulierr
    l'opinion de ceux qui ont vecu au temps de l'Union Sovietique ou
    qui y sont nes. Et bien sûr, le nombre de personnes favorables a une
    solution de paix du conflit est eleve parmi les representants de la
    societe civile. Entre temps, il faut savoir que la radicalisation de
    la societe azerbaïdjanaise est la consequence du mecontentement devant
    le travail des mediateurs et le processus de negociation. Dix sept
    ans se sont ecoules depuis l'armistice et les negociations sont en
    cours depuis lors. Les resultats ne sont pas clairs encore. En outre,
    aujourd'hui, la societe azerbaïdjanaise pense que le monde chretien
    (les USA, les Pays Europeens, et la Russie) presse l'Azerbaïdjan de
    faire des concessions en faveur de l'Armenie chretienne.

    Qu'est ce que le conflit du Karabagh signifie pour Ilham Aliyev
    personnellement ? Quels sont les problèmes internes qu'une rhetorique
    agressive vise a regler ? Les autorites de l'Azerbaïdjan usent du
    conflit du Karabagh pour renforcer leur contrôle sur la societe. Le
    père du president actuel, Heydar Aliyev traitait le conflit du Karabagh
    en politicien. Mais l'approche d'Hilham Aliyev est plus personnelle
    que politique. C'est-a-dire, son approche satisfait a des motifs
    patriotiques. Ce facteur se manifeste quelquefois dans le processus
    des negociations, alors qu'on devrait etre politicien et oublier
    les emotions. En meme temps, il pense que le conflit a toujours ete
    et est toujours une parfaite opportunite pour les hommes et femmes
    politiques pour ameliorer les opinions en leur faveur et resoudre
    certains problèmes. Par exemple, le conflit permet la concentration
    d'uun pouvoir enorme dans les mains du president, ,parce qu'il est
    le commandant supreme du pays, qui se trouve en situation de guerre
    non declaree. Le conflit permet de ne pas s'atteler a de nombreuses
    qestions domestiques sous pretexte qu'il est trop tôt ou dangereux
    pour le pays d'aborder de telles questions. Par exemple, en 1992,
    le decret du president d'alors Elchibey sur le service alternatif
    avait ete adopte, mais son application a ete mise de côte jusqu'a
    present a cause du conflit.

    Les autorites azerbaïdjanaises règlent-elles des problèmes
    inter-ethniques en unissant le peuple contre la menace exterieure ? Il
    y a des problèms inter-ethniques en Azerbaïdjan. Et ces problèmes
    ont a la fois des raisons objectives et subjectives. La politique
    anti-democratique des autorites actuelles de l'Azerbaïdjan, en
    particulier la politique de repression dans les provinces, cree des
    problèmes supplementaires, y compris des problèmes inter-ethniques.

    D'autre part, les minorites nationales ont a prsent leurs elites. Et
    les chefs et militants de ces minorites posent le problème de leur
    heritage culturel et s'opposent a l'assimilation. En particulier parce
    que l'Azerbaïdjan est membre du Conseil de l'Europe et a entrepris un
    certain nombre d'actions règlementaires pour proteger la langue et la
    culture des minorites nationales. Au debut ds annees 90, pendant le
    conflit du Karabagh, la montee de la conscience ethnique des minorites
    nationales et les erreurs des dirigeants du pays du moment ont eu des
    effets negatifs. A present, un facteur nouveau religieux est venu au
    premier plan.

    Au moment de la chute de l'Union Sovietique, et au debut du conflit
    du Karabagh, les Armeniens disaient que le conflit etait de nautre
    interconfessionnelle, tandis que l'Azerbaïdjan disait que c'etait un
    conflit interethnique. A present, on peut observer une inversion des
    positions, les Armeniens disant qu'il s'agit d'un conflit interethnique
    et les Azerbaïdjanais disant que le conflit est interconfessionnel
    et fait partie de la grande confrontation geopolitique du monde
    islamisque contre le monde chretien. A ce sujet, les Azerbaïdjanais ont
    le soutien de beaucoup de minorites nationales du pays où le facteur
    religion dans la vie politique du pays s'accroit egalement. En outre,
    la plupart des wahabites en Azerbaïdjan se touvent dans les minorites
    nationales (minorites lezguienne, avare, tsakhour et autres).

    La majorite du Parti Islamique Chiite d'Azerbaïdjan est aussi
    constituee de membres issus des minorites nationales (minories tate
    et talishe) tandis que les Kurdes constituent une part importante du
    mouvement religieux nursiste. Un nouveau conflit sera donc percu par
    le public azerbaïdjanais comme ayant d'abord ce caractère.

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