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La Sexagenaire Dernièe Survivante Armenienne De La Ville

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    MUMBAI : LA SEXAGENAIRE DERNIèRE SURVIVANTE ARMENIENNE DE LA VILL
    Stephane

    armenews.com
    http://www.hindustantimes.com/Armenians-in-Mumbai-A-200-year-history/Article1-716653.aspx
    http://www.hindustantimes.com/60-yr-old-is-last-surviving-Armenian-in-city/Article1-716650.aspx
    mercredi 27 juillet 2011
    INDE

    Lorsque Zabel Joshi s'est mariee a un homme d'affaires de Gujarabi
    et a quitte e Liban pour venir a Mumbai en 1972, elle faisait partie
    des nombreuses armeniennes qui emigrèrent en Inde. Aujourd'hui, Joshi
    est la seule personne d'origine purement armenienne qui reste a Mumbai.

    Venant de ce petit pays montagneux d'Europe de l'Est, les Armeniens
    sont une communaute orientee vers les affaires qui s'est etablie, en
    Inde, dans des villes portuaires telles telles Kolkata [Calcutta],
    Chennai [Madras] et Mumbai. Kokalta accueille encore près de 150
    Armeniens, mais leur nombre a decru rapidement a Mumbai au cours des
    50 annees passees, et il ne restait que trois Armeniens en 2008.

    Après le decès de Rosie EknaIan, 95 ans, il y a deux ans, et de Nvart
    Mehta, 100 ans, ce mois d'avril, Joshi est seule en charge, a present,
    de l'heritage historique.

    "S'adapter a la culture indienne a ete facile parce qu'Indiens et
    Armeniens sont très traditionnalistes et orientes vers la famille",
    dit Joshi, residente de Juhu qui n'a pas souhaite etre photographiee.

    Desormais sans aucune relation armenienne avec qui echanger, Joshi
    ressent durement l'absence de reunions communautaires.

    "Nous nous reunissions tous les dimanches après la prière pour un
    dejeuner ou prendre un the," dit Joshi. "La presence de gens de mon
    propre peuple, de l'usage de ma langue et de mes prières me manquent".

    Les Armeniens a Mumbai : une histoire de 200 ans

    AArefa Johari, Hindustan Times

    Mumbai [Bombay], 3 juillet 2011

    Zabel Joshi (nee Hayakian), a present seule survivante Armenienne de
    Mumbai, a grandi a Beyrouth comme une Armenienne libanaise. Elle a
    rencontre son mari, un marchand de vetements base a Mumbai, au cours
    de l'un de ses nombreux voyages d'affaires dans cette ville. Elle
    s'est mariee a 23 ans et s"est etablie a Mumbai en 1972 ; elle parle
    aujourd'hui couramment l'armenien, l'arabe, le turc, l'anglais,
    le gujarai, l' hindi et le marathi.

    Les Armeniens ont une grande diaspora disseminee autour du monde. En
    Inde, les Armeniens, bien que constituant une communaute peu nombreuse,
    etaient des marchants influents et des negociants en joaillerie qui
    ont edifie des eglises ; ils ont organise des associations et des
    institutions educatives dans les villes portuaires telles Kolkata
    [Calcutta], Chennai [Madras] et Mumbai. A Mumbai, cependant, Joshi
    est a present la seule personne en charge de l'Eglise Armenienne
    Apostolique Orthodoxe Saint Pierre, de Fort [quartier d'affaires de
    Mumbai], où ses trois filles ont ete baptisees.

    "L'Archeveque d'Australie est venu me baptiser, et mes photos ont paru
    dans la presse", dit la plus jeune fille de Joshi, l'actrice Tulip
    Joshi, qui n'est pas chretienne Armenienne pratiquante mais aime a
    se rappeler des fetes d'une communaute armenienne soudee a l'eglise.

    Aujourd'hui, bien que l'eglise ait ete renovee avec des fonds de la
    communaute armenienne de Kokalta, il n'y a pas de pretre et il n'y a
    pas d'offices. Il y a quelques annees, Joshi avait ouvert les lieux
    aux Chretiens orthodoxes syriens de la ville.

    "Leur foi est semblable a la notre, et il est important que l'eglise ne
    se vide pas", nous dit Joshi. En plus de ses filles, Joshi accueille
    quelques personnes d'ascendance indo-armenienne qui s'etaient enfuies
    en Inde au temps de la Première Guerre Mondiale.

    "Comme les Juifs, les Armeniens etaient eux-aussi persecutes par les
    Turcs et etaient pas consequent toujours pousses a s'en aller", nous
    dit Marion Arathoon dont le grand-père paternel etait un Armenien
    etabli a Lahore.

    Attaches a leur langue et a leur culture, la plupart des Armeniens
    immigrants ont adopte l'Inde tout aussi chaleureusement que l'Inde
    les a adoptes. "Je suis alle en Armenie plusieurs fois et retourne
    a Beyrout chaque annee, mais aujourd'hui, je me considère comme
    indienne," nous dit Joshi.

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