DES EXPERTS ARMENIENS INVITENT LA TURQUIE A REGARDER LA DIASPORA AVEC UN NOUVEAU REGARD
Stephane
armenews.com
jeudi 28 juillet 2011
PRESSE TURQUE
Deux experts armeniens vivant en Armenie ont soutenu que l'approche
de la Turquie envers la diaspora armenienne n'est pas saine ou utile,
particulièrement quand la question est la restauration des relations
bilaterales entre Ankara et Yerevan. " La Turquie ne comprend pas
en realite la diaspora, la voyant comme une ennemi et c'est base sur
l'ignorance " a declare Richard Giragosian fondateur du Centre d'Etudes
Regional base a Erevan (RSC) tandis que Salpi Ghazarian directrice
de la Fondation Civilitas a dit que la diaspora est mal comprise par
" la Turquie officielle " car il n'y a pas juste une diaspora.
Richard Giragosian et Salpi Ghazarian se sont exprimes de facon
separes alors qu'ils rencontraient un groupe de journalistes turcs
en visite en Armenie du 27 juin au 3 juillet. Les sept journalistes
turcs ont fait cette visite a l'initiative de la Fondation Hrant Dink.
C'etait la troisième edition des rencontres entre journalistes turcs
et armeniens organise annuellement par la Fondation avec l'appui de
la Fondation Heinrich Boll.
" Que se soit aux Etats-Unis ou en Amerique du Sud, en Europe ou
au Moyen-Orient, notre dialogue est excellent et grand, nous avons
de grandes connexions, nous comprenons la diaspora " a dit Salpi
Ghazarian a propos du dialogue entre la Fondation Civilitas et la
diaspora cite par le journal turc Zaman.
" Non seulement cela n'est pas un problème pour nous, ce n'est meme pas
une question pour nous car Civilitas est une opportunite de connecter
les armeniens aux armeniens. Cela inclut les armeniens en Armenie aux
armeniens dans la diaspora aussi. Les medias en Armenie ne sont pas
ce qu'ils devraient etre, le gouvernement n'est pas aussi sensible
comme il devrait l'etre et donc c'est une occasion d'ameliorer ces
processus aussi. Je ne fais pas de distinction entre ce que nous
avons besoin de faire avec la diaspora et ce que nous avons besoin de
faire avec l'Armenie. Nous avons simplement besoin d'etre une source
d'information, d'activite et une opportunite d'etre implique pour
que cette societe puisse grandir d'une facon saine et s'ouvrir au
dialogue en son sein et avec ses voisins. Pour cela, j'ai besoin de
l'Armenie et j'ai besoin de la diaspora. Je ne fais pas de distinction
" a dit Salpi Ghazarian.
" Je pense que la diaspora est mal comprise, il y a plusieurs
diasporas. Il y a la nouvelle diaspora, la diaspora qui est partie
après l'independance et c'est une diaspora qui continue a entreteni
des liaisons très reelles et immediates a l'Armenie individuellement.
Il y a une diaspora traditionnelle, vieille qui est a la fois des
institutions et un lot entier d'individus. Avant l'independance,
on a connu cette diaspora juste par ses institutions parce qu'il
n'y avait aucune autre facon d'agir reciproquement avec eux. Avec
l'independance, cette diaspora n'est pas la diaspora des seules
institutions. Si vous regardez l'Armenie maintenant, ceux qui
investissent, ceux qui viennent et la visitent, ne sont pas les
institutions. Sûrement, les institutions viennent, mais en effet,
generalement ce sont des armeniens parlant a titre individuel de la
diaspora qui ont besoin de reconnecter " a precide Salpi Ghazarian. "
La Turquie officielle ne peut pas mal comprendre, mal interpreter et
mal recevoir cette sorte d'engagement, c'est-a-dire l'engagement de la
diaspora en Armenie. Ce n'est pas simplement trois partis politiques,
trois grandes organisations bienveillantes et 500 organisations. C'est
des armeniens a titre individuel voulant dans le monde entier s'unir.
Les eglises, les partis politiques et les groupes de pression sont
une partie de la diaspora, mais ils ne sont pas le commencement et
la fin de la diaspora " a-t-elle dit.
Richard Giragosian a affirme pour sa part aux journalistes turcs que
la " Turquie ne comprend pas en realite la diaspora, la voyant comme
une ennemi et c'est base sur l'ignorance. ... ce que le gouvernement
Turc ne comprend pas est que le gouvernement armenien ne contrôle
pas la diaspora. Au contraire, c'est très dur pour le gouvernement
armenien de contrôler ou de s'adresser a la diaspora armenienne ". "
Le gouvernement Turc se trompe dans l'observation de la diaspora
armenienne comme une ennemi unifie anti-turc conduite par un ordre
du jour anti-turc. C'est tout simplement pas vrai " a-t-il ajoute,
notant qu'il y a " une deuxième erreur " faite par la Turquie. " La
Turquie a des ambassadeurs officieux, des ponts vars l'Armenie : les
armeniens d'istanbul. Il ne les emploie pas correctement et il ne les
emploie pas assez. Et, dans la structure plus large de l'ignorance de
la diaspora, il y a aussi l'ignorance de la communaute armenienne de
Turquie, l'ignorance de l'Armenie en general. Parce que des frontières
fermees et refuser d'avoir des relations diplomatiques signifient
aussi que la Turquie ne connaît pas l'Armenie depuis 1990. Il n'y a
aucune comprehension de la realite actuelle en Armenie " a affirme
Richard Giragosian.
From: Baghdasarian
Stephane
armenews.com
jeudi 28 juillet 2011
PRESSE TURQUE
Deux experts armeniens vivant en Armenie ont soutenu que l'approche
de la Turquie envers la diaspora armenienne n'est pas saine ou utile,
particulièrement quand la question est la restauration des relations
bilaterales entre Ankara et Yerevan. " La Turquie ne comprend pas
en realite la diaspora, la voyant comme une ennemi et c'est base sur
l'ignorance " a declare Richard Giragosian fondateur du Centre d'Etudes
Regional base a Erevan (RSC) tandis que Salpi Ghazarian directrice
de la Fondation Civilitas a dit que la diaspora est mal comprise par
" la Turquie officielle " car il n'y a pas juste une diaspora.
Richard Giragosian et Salpi Ghazarian se sont exprimes de facon
separes alors qu'ils rencontraient un groupe de journalistes turcs
en visite en Armenie du 27 juin au 3 juillet. Les sept journalistes
turcs ont fait cette visite a l'initiative de la Fondation Hrant Dink.
C'etait la troisième edition des rencontres entre journalistes turcs
et armeniens organise annuellement par la Fondation avec l'appui de
la Fondation Heinrich Boll.
" Que se soit aux Etats-Unis ou en Amerique du Sud, en Europe ou
au Moyen-Orient, notre dialogue est excellent et grand, nous avons
de grandes connexions, nous comprenons la diaspora " a dit Salpi
Ghazarian a propos du dialogue entre la Fondation Civilitas et la
diaspora cite par le journal turc Zaman.
" Non seulement cela n'est pas un problème pour nous, ce n'est meme pas
une question pour nous car Civilitas est une opportunite de connecter
les armeniens aux armeniens. Cela inclut les armeniens en Armenie aux
armeniens dans la diaspora aussi. Les medias en Armenie ne sont pas
ce qu'ils devraient etre, le gouvernement n'est pas aussi sensible
comme il devrait l'etre et donc c'est une occasion d'ameliorer ces
processus aussi. Je ne fais pas de distinction entre ce que nous
avons besoin de faire avec la diaspora et ce que nous avons besoin de
faire avec l'Armenie. Nous avons simplement besoin d'etre une source
d'information, d'activite et une opportunite d'etre implique pour
que cette societe puisse grandir d'une facon saine et s'ouvrir au
dialogue en son sein et avec ses voisins. Pour cela, j'ai besoin de
l'Armenie et j'ai besoin de la diaspora. Je ne fais pas de distinction
" a dit Salpi Ghazarian.
" Je pense que la diaspora est mal comprise, il y a plusieurs
diasporas. Il y a la nouvelle diaspora, la diaspora qui est partie
après l'independance et c'est une diaspora qui continue a entreteni
des liaisons très reelles et immediates a l'Armenie individuellement.
Il y a une diaspora traditionnelle, vieille qui est a la fois des
institutions et un lot entier d'individus. Avant l'independance,
on a connu cette diaspora juste par ses institutions parce qu'il
n'y avait aucune autre facon d'agir reciproquement avec eux. Avec
l'independance, cette diaspora n'est pas la diaspora des seules
institutions. Si vous regardez l'Armenie maintenant, ceux qui
investissent, ceux qui viennent et la visitent, ne sont pas les
institutions. Sûrement, les institutions viennent, mais en effet,
generalement ce sont des armeniens parlant a titre individuel de la
diaspora qui ont besoin de reconnecter " a precide Salpi Ghazarian. "
La Turquie officielle ne peut pas mal comprendre, mal interpreter et
mal recevoir cette sorte d'engagement, c'est-a-dire l'engagement de la
diaspora en Armenie. Ce n'est pas simplement trois partis politiques,
trois grandes organisations bienveillantes et 500 organisations. C'est
des armeniens a titre individuel voulant dans le monde entier s'unir.
Les eglises, les partis politiques et les groupes de pression sont
une partie de la diaspora, mais ils ne sont pas le commencement et
la fin de la diaspora " a-t-elle dit.
Richard Giragosian a affirme pour sa part aux journalistes turcs que
la " Turquie ne comprend pas en realite la diaspora, la voyant comme
une ennemi et c'est base sur l'ignorance. ... ce que le gouvernement
Turc ne comprend pas est que le gouvernement armenien ne contrôle
pas la diaspora. Au contraire, c'est très dur pour le gouvernement
armenien de contrôler ou de s'adresser a la diaspora armenienne ". "
Le gouvernement Turc se trompe dans l'observation de la diaspora
armenienne comme une ennemi unifie anti-turc conduite par un ordre
du jour anti-turc. C'est tout simplement pas vrai " a-t-il ajoute,
notant qu'il y a " une deuxième erreur " faite par la Turquie. " La
Turquie a des ambassadeurs officieux, des ponts vars l'Armenie : les
armeniens d'istanbul. Il ne les emploie pas correctement et il ne les
emploie pas assez. Et, dans la structure plus large de l'ignorance de
la diaspora, il y a aussi l'ignorance de la communaute armenienne de
Turquie, l'ignorance de l'Armenie en general. Parce que des frontières
fermees et refuser d'avoir des relations diplomatiques signifient
aussi que la Turquie ne connaît pas l'Armenie depuis 1990. Il n'y a
aucune comprehension de la realite actuelle en Armenie " a affirme
Richard Giragosian.
From: Baghdasarian