AZERBAÏDJAN-ARMÉNIE
Aliev : « Ces gens là ont une case en moins »
Haykakan Jamanak rapporte les déclarations du président
azerbaïdjanais, lors d'une conférence de presse avec le PM turc
Erdogan, qui a mis en cause « la déficience mentale » des dirigeants
arméniens, et plus précisément de M. Sarkissian. Le Président Aliev
est allé jusqu'à déclarer : « Je connais bien les positions de
[Sarkissian]. De fait, cela montre la nature agressive de l'Arménie.
Mais avoir des exigences territoriales en Turquie ? Cela signifie
simplement que ces gens-là ont une case en moins », tout en
conseillant in fine au Président arménien de « sortir d'un rêve »...
M. Aliev a par ailleurs répété que l'Azerbaïdjan reprendrait
finalement le contrôle du Karabagh « par des voies pacifiques ou par
les armes »...
L'éditorial d'Aravot relève que ni le PM turc, ni surtout le Président
azéri n'ont aucun droit de donner des leçons de tolérance à qui que ce
soit. L'éditorialiste rappelle que c'est Ilham Aliev qui menace tous
les jours de déclencher une nouvelle guerre et renvoie de son pays
toute personnalité portant un non arménien... L'éditorialiste estime
toutefois que les réactions aux propos de Serge Sarkissian ne sont que
des tentatives de détourner l'attention du fait que les coprésidents
du Groupe de Minsk et la secrétaire d'Etat américaine H. Clinton
intensifient les pressions, respectivement sur l'Azerbaïdjan et la
Turquie.
Ambassade de France en Arménie
Rédaction Merie Hakobian
S'exprimant dans le magazine de langue anglaise « L'Année des affaires
», Aliev accuse l'Arménie de posture non constructive dans les
négociations visant à règler le conflit du Haut Karabakh.
« L'Azerbaïdjan s'est engagé à un règlement rapide du conflit. Selon
l'Acte final d'Helsinki, parmi les principes de l'intégrité
territoriale et le droit des peuples à l'autodétermination il n'y a
aucune contradiction. Le droit des peuples à l'autodétermination peut
être réalisée dans le cadre de l'intégrité territoriale, et c'est la
seule façon de résoudre le conflit.", dit-il, poursuivant " Notre
position de principe sur le conflit du Haut-Karabakh est de restaurer
l'intégrité territoriale de l'Azerbaïdjan et le retour rapide de nos
citoyens à leurs terres natales. Seulement alors, il y aura la paix
dans la région et la coopération. Toutes les parties profiteront de ce
développement. L'Azerbaïdjan n'acceptera jamais l'indépendance du
Karabakh et qu'il rejoigne l'Arménie. Cela n'arrivera jamais. "
Selon lui, le budget militaire de l'Azerbaïdjan a dépassé le budget de
l'Etat d'Arménie. "En bref, les dirigeants de l'Arménie et le lobby
arménien devraient évaluer correctement la vraie réalité et se rendre
compte que la communauté internationale ne reconnaîtra jamais
l'occupation et le conflit, tôt ou tard ils seront résolu,", a -t-il
conclu.
samedi 30 juillet 2011,
Jean [email protected]
Aliev : « Ces gens là ont une case en moins »
Haykakan Jamanak rapporte les déclarations du président
azerbaïdjanais, lors d'une conférence de presse avec le PM turc
Erdogan, qui a mis en cause « la déficience mentale » des dirigeants
arméniens, et plus précisément de M. Sarkissian. Le Président Aliev
est allé jusqu'à déclarer : « Je connais bien les positions de
[Sarkissian]. De fait, cela montre la nature agressive de l'Arménie.
Mais avoir des exigences territoriales en Turquie ? Cela signifie
simplement que ces gens-là ont une case en moins », tout en
conseillant in fine au Président arménien de « sortir d'un rêve »...
M. Aliev a par ailleurs répété que l'Azerbaïdjan reprendrait
finalement le contrôle du Karabagh « par des voies pacifiques ou par
les armes »...
L'éditorial d'Aravot relève que ni le PM turc, ni surtout le Président
azéri n'ont aucun droit de donner des leçons de tolérance à qui que ce
soit. L'éditorialiste rappelle que c'est Ilham Aliev qui menace tous
les jours de déclencher une nouvelle guerre et renvoie de son pays
toute personnalité portant un non arménien... L'éditorialiste estime
toutefois que les réactions aux propos de Serge Sarkissian ne sont que
des tentatives de détourner l'attention du fait que les coprésidents
du Groupe de Minsk et la secrétaire d'Etat américaine H. Clinton
intensifient les pressions, respectivement sur l'Azerbaïdjan et la
Turquie.
Ambassade de France en Arménie
Rédaction Merie Hakobian
S'exprimant dans le magazine de langue anglaise « L'Année des affaires
», Aliev accuse l'Arménie de posture non constructive dans les
négociations visant à règler le conflit du Haut Karabakh.
« L'Azerbaïdjan s'est engagé à un règlement rapide du conflit. Selon
l'Acte final d'Helsinki, parmi les principes de l'intégrité
territoriale et le droit des peuples à l'autodétermination il n'y a
aucune contradiction. Le droit des peuples à l'autodétermination peut
être réalisée dans le cadre de l'intégrité territoriale, et c'est la
seule façon de résoudre le conflit.", dit-il, poursuivant " Notre
position de principe sur le conflit du Haut-Karabakh est de restaurer
l'intégrité territoriale de l'Azerbaïdjan et le retour rapide de nos
citoyens à leurs terres natales. Seulement alors, il y aura la paix
dans la région et la coopération. Toutes les parties profiteront de ce
développement. L'Azerbaïdjan n'acceptera jamais l'indépendance du
Karabakh et qu'il rejoigne l'Arménie. Cela n'arrivera jamais. "
Selon lui, le budget militaire de l'Azerbaïdjan a dépassé le budget de
l'Etat d'Arménie. "En bref, les dirigeants de l'Arménie et le lobby
arménien devraient évaluer correctement la vraie réalité et se rendre
compte que la communauté internationale ne reconnaîtra jamais
l'occupation et le conflit, tôt ou tard ils seront résolu,", a -t-il
conclu.
samedi 30 juillet 2011,
Jean [email protected]