Le Temps, La Suisse
Vendredi 29 Juillet 2011
«Au rythme du soleil et du vent»
Chaque jour de l'été, une personne raconte au «Temps» comment se vit
cette saison chez elle, à Niamey, Sydney ou Martigny. Aujourd'hui,
Shushan Davtyan, 38 ans, cheffe de projet dans un hôpital d'Erevan,
Arménie
Propos recueillis par Anne Fournier
«L'été en Arménie, c'est la saison du soleil. Quand j'y pense, il y a
tout de suite deux motifs qui me viennent à l'esprit: le soleil et
l'abricot. L'abricot arménien est très réputé pour sa couleur et
surtout pour son goût délicieux. Et puis, il est énorme! A Erevan,
dans la capitale, le rythme est donné par le soleil qui inonde la
journée et le vent qui se lève le soir. Mais l'ambiance est plutôt
relax; on sent les vacances, aussi en raison des touristes qui sont
arrivés. Ce sont en grande partie des Arméniens qui habitent à
l'étranger. Du coup, même ceux qui travaillent sont moins stressés.
Après la difficile journée de labeur, ils s'offrent une marche
nonchalante dans les lumières nocturnes de la ville ou une tasse de
café sur les terrasses. Partout dans les cours intérieures, on entend
les cris des enfants qui jouissent des vacances scolaires.
Pour moi, l'été commence début juin, à la fin de l'année scolaire.
J'arrête alors durant quelques semaines de donner des cours de
français. Par contre, je continue mon activité principale à l'hôpital
pédiatrique Arabkir. Mais ma routine est beaucoup moins chargée.
L'autre source d'allégement et de joie est la présence de visiteurs en
provenance de Suisse, des stagiaires venus aider à l'hôpital et une
amie. Je me lève à 7 heures et demie et après un petit café, je fais
ma toilette et file au travail. Je peux consacrer les soirées à ma
famille, surtout à mon fils Roland. Nous adorons tous les deux les
promenades au centre-ville avec un petit repas dans une pizzeria, une
glace près des fontaines de la place de la République. On flne, ça
aide à s'évader. Cela nous fait penser aussi à notre merveilleux
séjour fait en Suisse, il y a deux ans. Les prochaines vacances auront
lieu en Arménie, loin de la ville, dans une région pittoresque. Mais
au fond de moi je me réjouis aussi de quitter mon pays: je vais sous
peu à Paris, pour quelques jours de découverte.»
From: A. Papazian
Vendredi 29 Juillet 2011
«Au rythme du soleil et du vent»
Chaque jour de l'été, une personne raconte au «Temps» comment se vit
cette saison chez elle, à Niamey, Sydney ou Martigny. Aujourd'hui,
Shushan Davtyan, 38 ans, cheffe de projet dans un hôpital d'Erevan,
Arménie
Propos recueillis par Anne Fournier
«L'été en Arménie, c'est la saison du soleil. Quand j'y pense, il y a
tout de suite deux motifs qui me viennent à l'esprit: le soleil et
l'abricot. L'abricot arménien est très réputé pour sa couleur et
surtout pour son goût délicieux. Et puis, il est énorme! A Erevan,
dans la capitale, le rythme est donné par le soleil qui inonde la
journée et le vent qui se lève le soir. Mais l'ambiance est plutôt
relax; on sent les vacances, aussi en raison des touristes qui sont
arrivés. Ce sont en grande partie des Arméniens qui habitent à
l'étranger. Du coup, même ceux qui travaillent sont moins stressés.
Après la difficile journée de labeur, ils s'offrent une marche
nonchalante dans les lumières nocturnes de la ville ou une tasse de
café sur les terrasses. Partout dans les cours intérieures, on entend
les cris des enfants qui jouissent des vacances scolaires.
Pour moi, l'été commence début juin, à la fin de l'année scolaire.
J'arrête alors durant quelques semaines de donner des cours de
français. Par contre, je continue mon activité principale à l'hôpital
pédiatrique Arabkir. Mais ma routine est beaucoup moins chargée.
L'autre source d'allégement et de joie est la présence de visiteurs en
provenance de Suisse, des stagiaires venus aider à l'hôpital et une
amie. Je me lève à 7 heures et demie et après un petit café, je fais
ma toilette et file au travail. Je peux consacrer les soirées à ma
famille, surtout à mon fils Roland. Nous adorons tous les deux les
promenades au centre-ville avec un petit repas dans une pizzeria, une
glace près des fontaines de la place de la République. On flne, ça
aide à s'évader. Cela nous fait penser aussi à notre merveilleux
séjour fait en Suisse, il y a deux ans. Les prochaines vacances auront
lieu en Arménie, loin de la ville, dans une région pittoresque. Mais
au fond de moi je me réjouis aussi de quitter mon pays: je vais sous
peu à Paris, pour quelques jours de découverte.»
From: A. Papazian